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CH1218
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2,5
Publiée le 3 février 2019
Dan Gilroy m’avait vraiment bluffé avec « Night Call », sa première réalisation, moins avec sa seconde. J’ai vu un film affublé d’un scénario qui m’est apparu bizarrement hésitant sur la direction à prendre, avec comme effet négatif d’en ramollir son propos. Une absence de consistance compensée par contre par un Denzel Washington parfait en avocat idéaliste. Colin Farrell et Carmel Ejogo sont tout aussi bons, même si cette dernière aurait mérité un rôle plus abouti.
Deux supers acteurs dans un film d'une lenteur sans fin. Histoire décousue,personnage incohérent qui part dans tous les sens. Grosse déception pour ce drame judiciaire sans surprises et sans rythme.
Denzel Washington est Roman J. Israel, un avocat idéaliste. Il intègre le grand cabinet de Colin Farrell après le décès de son mentor. Mais il se rend compte que celui-ci met le profit avant l’humain et va tenter de faire entendre sa voix, sans s’engouffrer dans la norme du système. Nous avions été captivés par Night Call et le second long-métrage de Dan Gilroy change totalement de registre. Le réalisateur n’est pas novice au cinéma. Avant de diriger, il écrivait. Ainsi, nous lui devons les scénarios de The Fall, Real Steel, Jason Bourne l’héritage ou encore Kong Skull Island. Nous soulevons ce point car au vu de ce film judiciaire, l’histoire devrait être qualitative. En fait, le scénario de L’Affaire Roman J. est confus et se ressent même dès la première scène. On a ensuite beaucoup de mal à comprendre le ton de l’ensemble. Est-ce un thriller, un drame, une comédie ? Même Denzel Washington avec sa perruque afro ne sait pas sur quel pied danser. Alors qu’il n’est que fictif, ce long-métrage se donne des airs de biopic et rend encore plus instable les bavardages à n’en plus finir. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
L’idée était bonne, mais la réalisation est d’une médiocrité étonnante…! Rencontres improbables, dialogues surréalistes, … scènes inutiles donnant de la longueur pesante et ennuyeuse, … bruitages plutôt que musiques… Comment de si bons acteurs ont pu accepter un scénario si mauvais. On ne croit rien de ce film.
Ce thriller dramatique réalisé par Dan Gilroy. Ce film est bien, ne serait-ce que pour la magistrale performance de "Denzel Washington (Ronan J)" en avocat de la défense idéaliste, qui a passé toute sa vie derrière son bureau. Au décès de son associé et maintenant sans emploi il se met à la recherche d'un nouveau travail et dans ses recherches il tombe sur (George Pierce) "Colin Farrell" parton d'un grand bureau d'avocats qui a remarqué tout le potentiel qu'a (Ronan J) et une nouvelle histoire commence. On peut même remarquer que Colin Farrell semble un peu frappé par la performance magistrale de Denzel Washington, rien qu'en regardant ses yeux. Il faut aussi dire qu'avec ces deux acteurs-là, nous nous trouvons avec les deux meilleurs Hollywood et Denzel Washington est pour moi le meilleur acteur noir depuis des décennies.
Quelques anecdotes de Roman j:
Nos ancêtres ont construit notre système judiciaire pour avoir certaines règles de procédure et lois pour empêcher ces choses de se produire ...
Quand quelqu'un demande à l'avocat de la défense pénale Roman ce que le "esq." Sur sa carte de visite, il répond fièrement, avec un sourire ironique: «Un peu au-dessus des gentilshommes et un peu au-dessous du chevalier.
Citations de Roman J. Israël, Esq:
--Les vrais ennemis ne sont pas ceux de l'extérieur, ils sont à l'intérieur. --Chacun de nous est meilleur que la pire chose que nous ayons jamais faite. --Je suis fatigué de faire l'impossible pour les ingrats.
Moyen tout çà ! Notre avocat attendrissant et surprenant, des jeux d'acteurs plutôt réussis, une mise en scène correcte mais l'ensemble reste superficiel servi par des dialogues trop présents. Se laisse voir une fois, sans plus ! 2/5 !!!
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18 103 critiques
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1,5
Publiée le 25 août 2020
C'est un film sur le désastre d'une personne qui est un avocat et c'est encore pire. Il ne peut littéralement rien faire de bien. Il fait tuer son jeune client à cause de son incompétence et de ses faiblesses. Il refuse de faire des compromis sur quoi que ce soit et ne semble pourtant rien faire de bien tout au long du film. Miraculeusement après qu'il ait dû être renvoyé et radié du cabinet d'avocats on le récompense après que la mère du fils qu'il a tué lui pardonne. Elle l'avait averti plus tôt sévèrement de ne pas tous gâcher. Je suppose que faire tuer son fils était cool. Je n'ai aucune idée de l'intention de ce film. Il est le pire héros de tous les temps. Sérieusement ? Sommes-nous censés l'aimer ? Avez-vous de la sympathie pour lui ? Il est invité par la jeune fille chaude. Qui a écrit ce complot ? Elle le trouve inspirant pour son passé mystérieux dont nous ne sommes pas au courant. Pourtant il n'a rien fait d'autre que lui manquer de respect. Son patron éternellement indulgent Colin Farrell est un autre qui semble l'admirer sur la base du vague mystère de son passé. Tout cela est vraiment déroutant. À la fin son patron passe en revue ses papiers mystérieux et nous devons supposer qu'ils étaient vraiment vraiment géniaux...
un scénario assez brouillon, qui se perd un peu en court de route, sur des dialogues parfois imagés et soporifiques. ni l'histoire (finalement assez simple), ni le personnage accrochent et passionnent.
J'aime moi voir un Denzel Washington dans un rôle qui lui colle à la peau, comme dans L'affaire Roman J. J'aime les faits réels au cinéma. Une drôle d'histoire que celle-ci. Je me suis fait un plaisir de noter deux phrases que prononce Roman J : "La vraie liberté c'est celle qu'on s'offre" et "Les vrais ennemis ne sont pas à l'extérieur, mais en nous-mêmes".
Curieux film, du réalisateur du pourtant très réussi "Nightcall", qui tente via un personnage iconoclaste dénoncer le système judiciaire américain. Mais le récit brouillon peine à défendre un point de vue autre que celui de son héros quasi-autiste. Denzel Washington est toujours aussi investi mais son personnage, ses motivations et surtout sa philosophie un peu new-age n'intéressent guère. On s'ennuie ferme malgré tous les efforts déployés pour rendre le projet singulier.
Pour son second film après l'excellent "Nightcrawler", Dan Gilroy revient avec un film différent sur le papier, mais qui ne l'est pas tant que ça si l'on compare les deux personnages. Dans les deux cas, l'histoire est centrée sur un homme qui n'est personne et qui va peu à peu évoluer et trouver un moyen discutable pour devenir enfin quelqu'un. La différence est qu'ici, ce changement est surprenant, car cela ne correspond pas à la personnalité de Roman qui est une personne discrète et timide dans son comportement même si lorsqu'il prend la parole, c'est une tout autre histoire. Denzel Washington, qui on peut le dire est un peu à contre-emploi dans la peau de ce personnage, est très bon. Son débit, ses expressions, sa façon de se comporter. Sa transformation est réussie et impressionnante, il se fond parfaitement dans la peau de son personnage. L'histoire est bonne et le portrait réalisé est intéressant tout comme le fait de suivre l'évolution de Roman, mais il manque quelque chose à cette intrigue notamment des enjeux plus forts qui soient simplement à la hauteur de la performance de Denzel. Après, ce n'est que des détails, car malgré tout, j'ai trouvé le film réussi et captivant jusqu'au bout.
Passionnante histoire d'un avocat, Roman J. Israël Esq., alias Denzel Washington, qui est un vrai défenseur dans l'âme. La première partie le voit se battre dans l'optique de défendre les faibles et les opprimés contre la justice pénale américaine, implacable et injuste parce que surchargée. La seconde partie bascule dans une autre direction alors que cet avocat ne se juge plus comme irréprochable. L'ensemble forme un film sensible que Dan Gilroy sait rendre efficace d'un bout à l'autre.
Denzel Washington (Roman J Israel) est un avocat pénaliste surdoué et atypique, travaillant pour un petit cabinet d'avocats de L.A. dont il est le pilier mais préférant rester dans l'ombre.. Il est confronté à la réalité de sa profession lorsque celui-ci disparait.. Israel n'aime pas ce monde, il a même préparé en secret depuis des années tout un réquisitoire contre le système pénal américain susceptible de créer un bouleversement. il estime que le droit de la défense n'est jamais respecté à cause des transactions amiables évitant les plaidoiries . N'ayant pas l'intention de se plier aux us et coutumes qu'il méprise, acculé face à l'inacceptable, il commet des erreurs qui ne lui seront pas pardonnées. Denzel Washington avec sa tignasse issue de année 70 joue un stéréotype d'universitaire supérieur intellectuellement, d'apparence négligée, anti-système. Le problème c'est qu'il n'est pas à sa place entre le milieu des affaires où l'argent est une fin et celui des truands.