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No Quarter
4 abonnés
428 critiques
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2,5
Publiée le 18 août 2024
Une sorte de théâtre filmé durant les trois quarts du film. A la fois déroutant, intéressant et difficile à apprécier. Ce grand fatras de scènes qui ont parfois du mal à s'enchaîner donne l'impression d'un bric-à-brac jeté aux yeux des spectateurs. Au final cette œuvre ne laisse pas indifférent. A voir en tant que cinéphile.
J'ai beaucoup apprécié ce film. C'est un très bon film. Avec un thème très original, un scénario un peu faible car il n'y pas d'intrigue, mais de bons dialogues, et avec des acteurs de grands talents : Brialy, Galabru, Guy Marchand etc. C'est très bien réalisé : décors, couleurs, rythme etc. Il y a pas mal d'humour : les séquences grandguignolesques sont bien réalisées et sont drôles. Bien sûr, ce n'est pas très réaliste, mais c'est une belle ode au théâtre qu'est le Grand Guignol, et au métier d'acteur. Galabru, ici, est parfait. Ce film semble peu apprécié des critiques, à tort. C'est un film à réhabiliter.
Fantasme assouvi du réalisateur, ce film retrace le parcours d'une troupe de théâtre sur un projet d'épouvante. Jean Marboeuf, étant enfant, le théâtre du grand guignol lui était interdit mais l'attirait énormément. Il se rattrape en 1986 et livre ce bel hommage. On constate que l'entente lors du tournage était très bonne, les acteurs s'amusent et c'est agréable à regarder. En outre, certaines scènes d'épouvante sont assez réussies (notamment la transformation du loup-garou et la tête tranchée par la guillotine). Cependant, ne vous attendez pas à voir une comédie. L'ambiance est constamment dramatique, morose. Les personnages ont tous un problème personnel qui prend le dessus sur tout le reste. En fait, il y a un grand sentiment de vide pour chacun d'eux. Je pense également que certaines scènes ne doivent pas chercher d'explication. Le tout l'un dans l'autre, le spectateur se sent difficilement concerné, il est présent en tant qu'observateur, de rares scènes nous touchent, d'autres paraissent longues, parfois incompréhensibles. Le résultat est malheureusement négatif. Je n'ai pas été transporté, j'ai vu des acteurs certes brillants qui croyaient en leurs rôles, qui croyaient en quelque chose (même si parfois, on ne sait pas trop en quoi). Il faut admettre que la caméra voyage subtilement, certains plans-séquences sont uniques au niveau de leur mise en place. À noter également la dernière belle tirade de Jean-Claude Brialy (co-producteur du film) sur le théâtre.
Le cinéma d’auteur utilise parfois celui d’exploitation. Il y a eu de nombreuses expériences avec le porno, Marboeuf se sert ici de l’épouvante, ou plus exactement de son précurseur : le théâtre de grand guignol. Il est indéniable qu’il a du style, un univers personnel. Les situations délirantes, décalées, l’humour noir ont quelque chose de surréalisant. Pourtant le fond reste une variation assez attendue, presque banale, sur la désespérance amoureuse, le paradoxe du clown triste. Un mélange bizarre d’inspiration et de plan-plan.
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2,5
Publiée le 5 décembre 2008
A force d'ècrire des histoires horribles,les histoires horribles finissent par arriver!Le cinèaste Jean Marboeuf n'a pas oubliè cette cèlèbre rèplique ècrite par Jacques Prèvert pour "Drôle de drame"!Guy Marchand est l'auteur attitrè et le metteur en scène d'une troupe de grand guignol,èchouèe dans un hôtel minable!On y croise la belle Caroline Cellier,insastifaite,un vieux cabotin campè par Jean-Claude Brialy,de fausses ingènues,et Michel Galabru avec ses sinistres farces et attrapes!Tous ces specimens d'humanitè souffrante seraient fort dèprimants si Marboeuf ne portait sur eux un regard plein d'humour noir!Une farce cruelle et dèrisoire ou les personnages du film ont une affection tendrement ironique...