Avis : Coeurs ennemis - Page 6

Bon film, belle romance (un peu too much, mais on le sait en allant le voir) et fond historique intéressant. Contrairement à beaucoup de critiques, j'ai trouvé que la période a été utilisée intelligemment et fait partie intégrante du film, sans être éclipsée par l'histoire d'amour (plus d'infos ici : https://pamolico.wordpress.com/2019/05/16/une-romance-historique-coeurs-ennemis-james-kent/)

Une merveilleuse histoire d'amour dans une Allemagne dévastée, laissée pour morte, où tout est à refaire, y compris les relations humaines.

Peu de films traite la période de la juste après guerre, Black Book le faisait à la fin par exemple. C'est là qu'on voit que c'est à ce moment-là que la vengeance émerge, et que malgré la fin de la guerre, une autre commence et peut être violente. Les gens se partagent alors entre une rancune extrême ou un début de pardon. Ce film illustre cela, avec une Keira knightley toujours aussi convaincante.

Mais qu'on la tonde ! Franchement c'est un film assez déplaisant au discours idéologique insupportable. On a l'impression que celui qui est sous le poids de la culpabilité est Lewis, le mari, officier anglais, en charge de la reconstruction d'Hambourg en 1946. A plusieurs moments c'est le dégoût qui nous envahit, notamment quand il refuse de tirer sur d'anciens soldats nazis tatoués 88, qui font dans le terrorisme, faute de pouvoir continuer leur immonde guerre. Même, est cela est odieux, quand il voit plusieurs soldats anglais morts, tués par ces salopards. Ben non ! Il réfléchit. Le doute l'accapare. Assez et assez ! Le film dédouane les Allemands de toutes critiques de l'horreur du régime nazi. Ce sont eux qui sont montrés comme les victimes, et le réalisateur insinue que les Anglais sont les occupants et oppriment cette pauvre population. Il ne faut pas pousser quand même ! C'est odieux ! On se demande que fait Keira Kneightley dans ce film répugnant ? Les femmes du film sont coiffées comme si on était à la fin des années 30. Qu'ils regardent un peu les coupes de cheveux de Rita Hayworth dans Gilda et de Lauren Bacall dans le Grand Sommeil (The Big Sleep). Des films américains sortis en 1946. Elles avaient les cheveux longs.

C'est un très joli film sentimental, très agréable à regarder, spoiler: surtout en anglais et quand on connait aussi un peu l'allemand.

Il parle de ces amours impossibles d'après guerre entre 2 êtres de pays opposés, donc ennemis :( pour une fois le titre français est d'ailleurs beaucoup plus juste que le titre anglais).
Au delà de la si belle et ravissante actrice principale, j'ai été profondément touchée par les jeux de lumières si subtiles sur fond de cet hiver si froid, où les horreurs de la faim frappent maintenant la population allemande, avec tous ces gens qui n'ont pas trop compris le désastre qui leur arrive.
Dommage ,la fin est trop "politiquement correcte". on aurait aimé qu'elle soit plus complexe, plus passionnée, hors du commun, donc vraiment romanesque

Encore une comédie dramatique de l'époque de la 2nde guerre ... ou plutôt l'après-guerre pour ce film. Sans rien apporter de nouveau ou d'original au genre, le film est plutôt sympa à regarder. Keira Knightley est dans un registre qu'elle maitrise bien. C'est déjà vu mais une fois de temps en temps ça passe. A voir.

Un film Porté par un casting de qualité, qui traite des dommages Et traumatismes psychologiques de la guerre, en s'appuyant sur une facette peu exploitée au cinéma, celle de la prise de possession par les britanniques de Hambourg à la fin de la seconde guerre mondiale. Le contexte posé, le scénario met en exergue l'explosion des Conséquences et sentiments générés par une guerre, chez les vainqueurs et chez les vaincus. Y a t'il réellement un vainqueur et en quoi ? victime ou également bourreau ? Et qui l'est ? Conventions sociales, fanatisme, emprise, racisme, conformisme... l'histoire portée par les personnages n'est que prétexte à traiter de ces questions fondamentales. Où se situe sa propre responsabilité et sa culpabilité qu'elle que soit son camp. Qui souffre ? Que cela brise-t il ? Qu'en est-il de nous, du couple, des enfants, du cycle de la vie ? La rédemption et, ou le pardon sont-ils possibles pour repartir à zéro. Voilà le message du film. Quant à Jason Clark et Alexander Skarsgard ils ont un jeu des plus justes. La très belle Keira Knightley fait évoluer son personnage tout en finesse et suspense jusqu'au dénouement. Les décors et la musique sont en harmonie laissant jouer la photographie à son aise.

Certes, Jason Clarke, Keira Knightley et Alex Skarsgard forment un très bon casting et le visuel est plaisant dans ce contexte d'après-guerre morose mais j'ai l'impression qu'ils se sont un peu précipités sur l'intrigue. La relation entre Lubert et l'épouse et celle entre Bertie/Freda sont un peu bâclées et la chute a enfoncé encore un peu plus ce film : le sort réservé à Bertie est totalement anecdotique et la fin pour les acteurs principaux... je me suis dit "tout ça pour ça ?!" limite je pensais que la Britannique avait tout manipulé spoiler: pour que la famille allemande démènage le plus vite possible en cocufiant son mari
.
Je pense qu'ils auraient dû soigner le rôle de Bertie (qui a l'air d'être juste un détail aléatoire), l'aspect romantique et la fin du film.

J'ai vraiment un problème avec les traductions de titres.
"Coeurs ennemis", non mais franchement.

Conséquence ou remise à zéro, némésis, karma, bad luck, ce film est un bal des individus cassés par la guerre, de quelque côté de l'histoire qu'ils se situent. Une lenteur pénétrante, faite de morceaux classiques et de silences en faux-semblants jusqu'à ce qu'une ébauche de vie, cette nature toujours recommencée, redonne espoir dans un champ de ruines, au dehors et au dedans.

Loin de tout manichéisme, cette oeuvre, se déroulant durant la période trop peu exploitée de l'immédiat après-guerre en Allemagne, dépeint les interactions ratées entre les victimes collatérales de l'absurdité humaine dans une non romance, quelque part entre les films de James Ivory et The Bridges of Madison County.

Côté distribution, on joue dans le sobre, à l'exception de Keira Knightley, bouleversante de fragilité et de pugnacité, tout à la fois.

"Ce n'est pas la guerre qui fait de nous des hommes", dit le colonel, mari trompé.

Beau drame romantique d'après guerre entre une anglaise et un allemand veuf. La ravissante Keira Knightley est émouvante dans son rôle de femme meurtrie.

Alexander et Keira, son vraiment de grands acteurs et je dois dire que cela fait du bien de voir Alexander Skarsgard dans d'autres rôles que celui du Vampire Badboy et qu'il interprète tout aussi magnifiquement bien.

J'ai bien aimé cette comédie romantique ! Qui n'est pas vraiment un drame finalement. Dommage que l'histoire de la reconstruction de l'Allemagne n'est pas plus approfondis car je me rends compte qu'il y a pleins de choses que je ne sais pas ! Car on regarde toujours la France durant la guerre mais nous ne voyons pas de l'autre côté. Concernant cette histoire d'amour entre Rachel et Lewis, car oui c'est lui l'homme de sa vie, c'est le drame qu'ils ont vécu et la guerre qui les a séparé et éloigné. Ce film prouve qu'on peut se relever de ces échecs, qu'il faut continuer de se battre pour notre couple même durant une violente tempête.

Cœurs ennemis porté sur un bon concept sur les événements après la débâcle allemande. Ce film se porte plus sur une histoire d'amour ... dans le milieu de tensions dans une Allemagne déchiré par les fanatiques d Hitlerienne... qui veulent se venger de l'occupation britannique. très moyen.

Le film en lui même peut être bien. Malheureusement j'ai lu le livre qui a inspiré ce film, quelle déception. On y retrouve des points communs mais la partie historique du livre est très peu retracée ici. L'histoire d'amour qui doit durer en tout et pour tout 1 chapitre est bien trop présente dans l'adaptation cinématographique.

Beaux personnages, classique mais belle facture, contexte historique fort, c est déjà énorme de nos jours!! Le titre original évoque les retombées des événements sur nos vies intimes, nos sentiments, nos comportements. La cohabitation sensible d un colonel anglais et de son épouse, dans la belle demeure réquisitionnée d un architecte allemand veuf et père d’une ado, les deux meurtris par la guerre. Hambourg 1946, bombardée, vaincue..encore sous le choc. Peut-être un peu lent, nous montrant peu les détails du contexte. Maus Subtile, implicite et beau.