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sebou36
69 abonnés
381 critiques
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3,5
Publiée le 24 juin 2019
Sous l'aspect romantique, le film aborde tout de même des aspects peu représentés dans notre culture française-résistante-collabo. Les vainqueurs jugeant les vaincus sur des critères discutables ( étiez-vous nazis?). La vaine résistance des HH ( les adorateurs d'Hitler, qui refont surface d'ailleurs 70 ans après, preuve que rien n'a été réglé avec la " victoire" des Alliés). C'est vrai que le fond historique est survolé et la fin s'attarde trop sur la relation amoureuse, mais il y a de bons ingrédients.
"Coeurs ennemis"... L'histoire d'un couple anglais qui s'installe, en Allemagne, après la seconde guerre mondiale, dans une demeure réquisitionné a un père et sa fille. Bon bon bon film mais sans surprise et énervant!! Sans surprise car évidemment la femme du soldat anglais tombe amoureux de l'allemand et ce le tape pendant que son mari s'occupe de rétablir l'ordre dans une ville détruite par les bombardements ( Berlin de mémoire) et même si il y a une "raison" le fait de le détester car allemand puis de se le faire ouais ben cela m'a énervé!!! Le passage de la fille qui tombe amoureux d'un résistant nazi aurait pu amené a quelque chose de plus dramatique mais le finale fait que...dommage...peu pas en dire plus sans tout dévoiler mais je l'aurais claquer la Keira(qui a un chouilla grossi c'est à noter!lol). Après cela reste assez prenant dans son ensemble... NOTE: 6/10
4 541 abonnés
18 103 critiques
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1,0
Publiée le 1 août 2020
Par où allons-nous commencer ? Tant de défauts et de fausses histoires que c'est difficile à regarder. Ce n'est généralement pas un problème mais lorsque vous le liez à des circonstances particulières cela nuit et irrite. Peut-être que le livre était défectueux. Hambourg est plat venant du Royaume-Uni pourquoi prenez-vous un train à travers les montagnes enneigées alors qu'il n'y en a pas ? Pourquoi pour le petit déjeuner quand il n'y a pas de charbon à chauffer ? Il n'y a pas de thé dans le premier port de commerce pour le café et le thé vous n'avez jamais entendu parler d'Ostfriesenmischung ? Sa femme décédée est-elle la fille unique d'une famille d'expédition sans frères et sœurs qui les accompagneraient ? Normalement ces familles auraient plus de trois fils pour diriger l'entreprise à Londres à New York et en Amérique du Sud et pas seulement une fille. L'hiver de 45 était consacré aux réparations en Angleterre la reconstruction a commencé avec le plan Marshall américain en 49 pas plus tôt. Le tatouage 88 est un signe suprématiste néonazi blanc qui est apparu plus tard. N'y avait-il pas d'historien pour vérifier le scénario...
The aftermath est vraiment loin d'être le meilleur film que j'ai vu sur ce sujet ! La gentille femme au foyer qui tombe amoureuse du méchant allemand juste après la guerre... cela est attirant sur le papier mais en réalité on s'ennuie sec! Les personnages ne sont pas très bien creusés, ils sont antipathiques et le scénario est un peu surfait et pas bien passionnant et au final cela se regarde mais on est loin d'être transcendés ! Potable mais décevant !
Film qui nous replonge dans l'après guerre, sombre dans une Allemagne déconfite, et dans une histoire très bizarre, faisant cohabiter des "opposés" de fond, et on assiste petit à petit à une aventure romanesque imprévisible, des décors contrariés, les ruines et le luxe, le gris et noir et les velours, des armes et du sang, et des mains délicates au piano, des bruits épouvantables et une symphonie sur un phonographe, etc...Une belle surprise nous est offerte, j'avoue avoir été étonné de ce final, qui donne un relief tout particulier, dans un contexte difficile, et aussi des lenteurs globalement pénibles à suivre. Faut il en conclure que les sentiments sont plus forts que la guerre ? C'est certain et hors contexte, car le même final est transposable à l'infini ! Magique !! **
J’ai vraiment aimé ce film, non pas pour sa romance mais plus pour son contexte. On connaît tous les films sur la guerre, mais combien prennent le problème de l’après-guerre ? Surtout qu’ici, on sera en Allemagne, chez le « vaincu ». Il va alors avoir une approche intéressante. On est loin du cliché qui montre les Allemands comme des méchants qui ont eu ce qu’ils méritent. Ce sera beaucoup plus nuancé et on verra que dans une guerre, il n’y a jamais de vainqueur. Par moments, ça sera même l’attitude des Britanniques qui sera remise en cause avec des abus liés à leur sentiment de supériorité. Le personnage de Rachel, joué par Keira Knightley, en est la symbolique. Elle trouve ça tout à fait normal de réquisitionner une maison sans même le moindre égard pour ses propriétaires qui ne sont pourtant pas des nazis. Dans le film, elle a une attitude très antipathique qui la rend détestable. Je pense tout de même que c’était l’objectif. Cela compense avec l’officier qu’interprète Jason Clarke. J’aime beaucoup cet acteur, qu’on a vu il y deux semaines dans SIMETIERRE, et il aura un jeu ici tout en nuances à l’image de son personnage. Alexander Skarsgård termine ce triangle avec un grain d’autoritarisme. Il est le symbole d’une Allemagne au peuple oppressée qui subit la défaite militaire. Un sentiment d’humiliation qui ne fera qu’attiser la haine. Cela donne un récit qu’il est passionnant de suivre.
Beau film sur les douleurs, les deuils et les passions qui peuvent réunir des ennemis. Belle reconstitution, acteurs frémissants de sensibilité. Twist final attendu.
Une tranche d'histoire qui s'entremêle à une romance, on est touché par la profondeur des personnages . C'est très finement interprété et on ne tombe pas dans le mélo avec ce scénario très réaliste. Un film très réussi.
Ce film est un mélo, un bon mélo mais un mélo quand même, donc un film romantique dont les ficelles sont un peu grosses mais on passe un bon moment de cinéma : l'époque de l'immédiate après-guerre, le lieu : Hambourg dévasté par les bombardements alliés, la psychologie des personnages : on est sur le fil du rasoir entre les vainqueurs et les vaincus et les dettes de sang sont loin d'être effacées...Ceci étant, l'histoire est assez prévisible, peu réaliste par rapport aux réactions des personnages (qui montrent notamment une grandeur d'âme hors du commun, on nage bien en plein romantisme) et les clichés ne manquent pas, c'est normal, il s'agit d'une adaptation d'un roman. Ceci étant posé, ça reste un film réussi avec une vraie atmosphère, prenante de bout en bout avec des rebondissements surprenants pour capter l'attention et tenir en haleine jusqu'à la fin.
La reconstitution historique est bien faite et la mise en scène est classiquement propre et lisse - avec sa musique d'atmosphère violoneuse très convenue ... Enfin, l'esprit qui anime ce film est élégant. Reste, toutefois, une histoire humaine qui manque malheureusement de consistance et de cohérence psychologique ; en conséquences : des émotions sentimentales plutôt mièvres. En résumé : film qui se laisse regarder et qui occupe une soirée. C'est tout.
Bon film, belle romance (un peu too much, mais on le sait en allant le voir) et fond historique intéressant. Contrairement à beaucoup de critiques, j'ai trouvé que la période a été utilisée intelligemment et fait partie intégrante du film, sans être éclipsée par l'histoire d'amour (plus d'infos ici : https://pamolico.wordpress.com/2019/05/16/une-romance-historique-coeurs-ennemis-james-kent/)
"Cœurs ennemis" est un drame avec comme fond historique la période de l'après-guerre (période rarement évoquée au cinéma). Il s'agit de la rencontre fatidique d'un couple anglais qui tente de se reconstruire après la mort d'un enfant et d'un riche architecte allemand qui tente de survivre avec sa fille après avoir perdu femme et argent suite à la chute du régime. Keira et les deux acteurs principaux qui l'accompagnent dans cette histoire douce-amère sont tout à fait remarquables. A découvrir (malgré le peu de couverture dont le film a bénéficié) !