oups... quelle drôle de façon de filmer... qu'est-ce qui est caché, qu'est-ce qui ne l'est pas ? On ne peut filmer les usines, alors on filme les ateliers... Quelle est la seconde séquence, où l'on voit un homme tabasser sa femme ? Ok, les chinois ne sont pas mieux que les autres : là bas aussi, des hommes tabassent les femmes, les femmes sont obligées de faire les pires boulots, comme en occident, l'alcool fait des ravages... les ouvrier(e)s sont jetables à souhait dans ce pays communiste. 10 yuans pour une doudoune fabriquée (1,27€) qui sera revendue combien en France ? 127 € ? pire : certains ouvriers (contremaîtres ?) envisagent de se convertir dans la vente pyramidale, en Chine communiste, en 2016 ! Personne ne possède rien, et comme dans toute histoire de migrants (ici, les migrants sont internes à la Chine), on donne le change à la famille, on se raconte des histoires pour justifier la situation que l'ont vit (rationalisation). Ah oui, autre chose encore : En Chine, au moins comme ici, les gens sont fixés à leurs portables, dépendants du débit et des prix des abonnements... Autre chose pour finir : l'abrutissement via des musiques aussi connes qu'ici -j'exagère !- est au moins la même (il n'y a plus de spécificités). Film dure 2h36. Avec un effort de montage, il aurait pu ne durer que 2h30. voire moins. allez, 2h00. bon, en raccourcissant certains plans inutiles, 1h30. Juste un point : l'argent liquide circule plus facilement. Et enfin, une réponse aux questions qu'on se pose : oui, une ouvrière peut acheter un vêtement qu'elle a fabriqué, à un tarif préférentiel; c'est d'ailleurs la phrase humoristique du film : l'ouvrière veut acheter le vêtement le moins cher possible à son patron; pour cela, elle lui explique que c'est pas du bon travail, avec le sourire; il répond que c'est son travail, avec le sourire...