Une énorme claque. Quatre gosses qui partent à l'aventure, ça paraît au départ dépourvu de tout intérêt, mais au fur et à mesure de la progression, les garçons se révèlent, leur amitié et leurs relations se dévoilent, les blessures d'enfant apparaissent. Une ambiance à la Grand Meaulnes, alliant avec douceur et pertinence l'aventure en nature au passage de l'enfance à un autre stade inconnu. Ce film est une merveille, un magnifique coup de cœur.
De jeunes ados en concurrence avec de jeunes adultes pas très fûtés décident de retrouver le corps d'un jeune demeuré renversé par un tchoutchou : ainsi se forment deux cercles du petit gars disparu dans une bourgade de péquenots et la cambrousse américaine. Bien sûr, ça se passe en 1959 parce que tu vois, la vie était trop cool en ce temps-là, du temps qu'on partait en balade avec le flingue de papa.
Il paraît que c'est d'après un scénario de Stephen King mais entre le blabla et les pleurnicheries des gamins, on cherche encore un morceau de fantastique ou d'étrange là-dedans : or, il ne se passe rien, ni chez les uns ni chez les autres. Nos jeunes pérorent et pontifient tandis que nous baillons royalement aux corneilles dans ce sirupeux mélodrame d'un autre âge.
En suivant leurs péripéties, le film déroule une superbe histoire d'amitié entre les quatre garçons. Si leur voyage sollicite tant leurs liens affectifs, c'est qu'il réveille en chacun d'eux un instinct mature et réfléchi ; bien qu'ils restent des jeunes adolescents ; mais aussi un instinct moins perceptible face à la mort. La recherche du cadavre leur donne en effet l'occasion de révéler à eux même et aux autres. Si le rôle semble d'emblée relativement simpliste, il est donc en réalité assez complexe pour des jeunes de (+ ou -) 12 ans, et ceux-ci ont parfaitement réussi à l'assimiler. Autrement, le film est vraiment plaisant, assez drôle et très touchant.
Elle est sympathique cette ambiance potache qui émane de ce film, ils sont très bien décrits ces départs dans la vie plus ou moins heureux de ces jeunes adolescents. Mais que le scénario est maigre ! J'ai longtemps espéré un décollage narratif salvateur, mais me suis endormi...
Je ne comprendrai jamais comment de mauvaises langues peuvent mettre ne serait ce qu'une seule petite étoile à ce pur bijoux de fraicheur, d'innocence et de simplicité qu'est "Stand by me" ou "Compte sur moi" en français. Tiré d'un bestseller de Stephen King, Rob Reiner en tire une formidable adaptation cinématographique qui saura vous touchez à coup sûr car en effet j'ai rarement vu une aussi juste et excellente interprétation de la part de tous ces talentueux jeunes acteurs (dont le regretté "River Phoenix" qui ma subjugué, faut bien le dire) mais aussi Wil Wheaton et tous les autres. J'ai particulièrement était séduis également par la photographie et les superbes paysages que traversent les 4 amis, on est vraiment à fond avec eux du début à la fin. La courte durée du film (à peine 85 minutes), fait que l'on ne s'ennuie pas un seconde au contraire, on en redemanderait encore, le final pourra en faire verser une larme pour certains par son coté si touchant et nostalgique, le tout se terminant sur le formidable classique de Ben du même titre "Stand by me"... vraiment un très très beau film qui m'a emballé.
Moyen on est bien loin des goonies avec laquelle j'entendais la comparaison ... pourquoi ? Le film est beaucoup plus plat lent et sans magie ... on est plus dans une histoire dramatique avec 4 gamins dont les discours sont parfois presque adulte . Ça manque d'aventure d'action de rire
sincerement ce film ne m'a pas accroche du tous et pourtant je suis un fidele de king mai la deja qu ej en'avais pas trouve la nouvelle exceptionnelle je peux dire que que le film l'est encore moins deja il vieillit tres mal il est presque ridicule voir film de série z llooll puis l'histoire ne décolle jamais et reste plate sans événements il est vrai que l'important est cette relation entre amies qui grandit et qui les rendent forts mais rien de non plus grandiose je trouve que cette nouvelle n'aurai pa du etre adapte car elle est vraiment pauvre et j'ai voulu regarde ce film comme a chaque fois juste après la lecture du roman et la déception est la même rien ne nous prends sauf peut être l'ambiance village américain paume que j'adore fidèle a king sinon l en scène comme les dialogues les acteurs tous est moyens je n'accroche pas désole car apparemment ce film a marque beaucoup de gens mais helas pas moi au contraire !!
Une belle tirade sur l'amitié. Un beau voyage entre copains qui se transforme petit à petit en quelque chose de bien plus beau que ça... la différence, l'acceptation, la compréhension, le bonheur, le malheur, le fait de ne pas avoir le même mode de vie et pourtant, ça n'est pas grave, comme dit dans le film "on est tous un peu bizarre, mais c'est ok si on l'accepte". Le film a peu être un petit peu mal vieilli, je pense notamment à la scène du plus bon mangeur de tarte, pas super super ... mais ça reste un excellent film, un des derniers de River Phoenix...
Film de jeunesse, film sur la jeunesse, film culte, adaptation de Stephen King, appelez ça comme vous voulez, zouuu c'est Rob Reiner. Le plus grand mérite de ce film est certainement de ne pas avoir rendu plus inintéressant une histoire qui l'était déjà. Enfin quoi, qu'est-ce qu'il pouvait espérer avec Stand by me ? Faire voler les spectateurs de leurs sièges ? Allons bon, c'est mignon tout plein avec toutes ces histoires d'enfance, d'amitié, de deuil etc. Non, il faut reconnaître tout de même que les enfants sont ici moins mauvais que dans la plupart des films : on a les prémices d'un jeu subtil et rêveur chez River Phoenix (apprenti-mythe) et un Kiefer Sutherland qui tient de son père un jeu... flippant. A grand renfort de cette intrépide odyssée (l'épisode de train fait rire aux larmes, le conte sur le concours des mangeurs de tarte fait frémir), viennent des questions existentielles, on s'interroge sur l'essence des personnages de Disney, sur l'essence de Dingo. Bref, une belle excursion de vacances, un film qui met une fois de plus en évidence la profonde inutilité de la voix-off.