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    Le Jeune Ahmed
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    3,2
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    119 critiques spectateurs

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    Loïck G.
    Loïck G.

    334 abonnés 1 668 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 mai 2019
    Je ne sais si le comédien est dans son personnage, s’il s’agit d’une direction d’acteur déterminée, monolithique et rigide, mais son profil d’introverti forcené l’écarte déjà d’un sujet par ailleurs très complexe. On résumera en parlant de radicalisation, mais plutôt que d’évoquer le fond du problème très actuel, les frères Dardennes se fixent sur la religion qui le sous-tend. Contrairement à des films comme « Le ciel attendra », « La désintégration », voire même « L’adieu à la nuit » ce film prend à témoin l’Islam pour en décortiquer les ressorts qui peuvent conduire un jeune garçon musulman à embraser sans sourciller cette religion. Ahmed entend aller jusqu’au bout de ses convictions, rejetant tour à tour sa famille et les adultes qui s’ouvrent à son discours pour le combattre, tandis que son obsession de tuer une apostat proche de son éducation devient sa mission première. Une obsession qui très vite devient le ronronnement d’une mise en scène insistante et répétitive, sans implication forte des réalisateurs.
    Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 23 mai 2019
    Les Dardenne, avec ce film, nous proposent une œuvre naturaliste (certaines scènes ont vraiment l'air prises sur le vif), plus empreinte de considérations morales que sociales (le parcours du jeune Ahmed est un trajet individuel, il prend sa décision seul, sans faire partie d'un groupe organisé, et la conclusion amène une note ténue d'espoir, avec une possibilité de rédemption pour lui). Ca n'empêche pas le film de bien traiter le sujet (la radicalisation des très jeunes -Ahmed n'a que 13 ans), en évoquant avec justesse les conditions de cette radicalisation et jusqu'où cela peut mener (NB il n'est pas question ici de groupes terroristes ou de départ pour le djihad, juste des actes individuels parfois terribles qui peuvent être commis par des individus fanatisés). Le tout est fait dans une forme simple, concise (le film est assez court) qui rend le film accessible à tous, et en particulier à un public de l'âge du jeune héros.
    Les interprètes (sans doute en majorité des non professionnels) sont excellents. On notera dans un petit rôle (un juge) la présence de Marc Zinga, vu récemment dans la Miséricorde de la jungle (par contre l'acteur fétiche des Dardenne, Olivier Gourmet, ne vient pas cette fois faire un petit tour dans le film).
    PLR
    PLR

    464 abonnés 1 556 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 23 mai 2019
    Un film des frères Dardenne, on sait normalement à quoi s’attendre. Mais force est de constater ici qu’on en a beaucoup moins qu’attendu. Le sujet est grave et puissant et dans l’air du temps (hélas). Mais il est traité avec une telle banalité et simplicité, pour ne pas juger certes mais quand même, que ça en devient assez terne. Il y a un message, comme toujours, c’est sûr. Mais ce message ne crève pas l’écran, c’est le moins qu’on puisse dire.
    Remi S.
    Remi S.

    19 abonnés 135 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 23 mai 2019
    Je continue mon expédition du cinéma cannois 2019, avec aujourd'hui le nouveau film des frères Dardenne : ''Le Jeune Ahmed''.

    Le film nous parle donc du jeune Ahmed, qui depuis qui depuis quelques temps se radicalise notamment de par sa grande affinité avec son imam. Mais le film suivra surtout son quotidien dans un centre spécialisé après une tentative de meurtre qu'il effectuera auprès de son ancienne prof.

    Malheureusement ''Le Jeune Ahmed'' présente pas mal de problèmes. Bon déjà je salue le choix du thème que veulent traiter les frères Dardenne, un choix pas facile à aborder.
    Mais le scénario s’avère au final beaucoup trop simpliste. Comme le disaient les réalisateurs : '' C'est l'histoire d'Ahmed, 13 ans, pris entre les idéaux de pureté de son imam et les appels de la vie'' et c'est tout ! Bien que le film ne veux pas être basé exclusivement sur la radicalisation, celui-ci déjà s'appuie uniquement sur ce thème et de manière très simpliste.
    On voit bien que le personnage d'Ahmed est fortement endoctriné ( les nombreuses interdictions qu'il a envers les femmes / la tentative d’assassinat qu'il a envers a prof ... ) sans que son cas ne s'améliore réellement pendant son séjour au centre ou a la ferme avec les éducateurs.

    Jusqu’à la scène finale ou la lueur d'espoir apparaît, mais une scène que je trouve surtout d'une trop grosse simplicité pour clore l'histoire !

    Pourtant des écarts a ses convictions il y en a : notamment auprès de Louise, mais celles-ci reprennent toujours le dessus et nous ramènent vers le constant objectif d'Ahmed, celui de tuer sa prof.
    Une histoire que peut paraître donc dur et choquante, mais celle-ci est je trouve beaucoup trop facile et manque réellement de scènes fortes et de d'autres regard qui aurais pu être porté sur le cas d'Ahmed.

    Sinon niveau casting, bien que ce soit des acteurs non-professionnels qui ont été engagé ( pour renforcer encore plus le but de nous montrer la réalité ), l'acteur incarnant Ahmed ( Idir Ben Addi ) est assez hésitant de ne m'a donc pas vraiment secouer.

    Une réalisation toujours propre aux frères Dardenne caractérisé par une caméra à l'épaule et des gros plans donc pour toujours nous mettent dans l'action et au plus proche des personnages.

    ''Le Jeune Ahmed'' ne m'a donc pas vraiment mis une grosse claque et me laissent toujours assez distant du cinéma des frères Belges ( après avoir déjà vu ''Rosetta'' qui là non plus ne m'avais pas vraiment marqué ).
    selenie
    selenie

    6 206 abonnés 6 177 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 mai 2019
    Ce qui interpelle et intéresse c'est que Ahmed est dans une conviction sans faille où tous ceux qui veulent l'aider, toutes les tentatives de "sevrage" semblent toutes vouées à l'échec (ou pas !). C'est bel et bien sur ce dernier point que le film des Dardennes est d'une justesse aussi effroyable que triste. Par contre les cinéastes sont un peu plus maladroit avec la relation entre les deux ados, la jeune fille est trop peu étoffée et leur "idylle" s'en ressent, on n'y croit pas une seconde. Mais la vraie déception reste la fin, une fin facile et peu inventive qui soumet surtout que les deux cinéaste n'ont pas su comment se sortir de cette histoire. La dernière déclaration du jeune Ahmed semble donc vaine, incompréhensible et incohérente...
    Site : Selenie
    btravis1
    btravis1

    108 abonnés 529 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 mai 2019
    Film terrifiant mais réalisé avec subtilité. Le jeune Ahmed, musulman de plus en plus pratiquant, boit les paroles de l'imam du quartier, qui est devenu son père de substitution. Le film montre cette transformation et le climat de tension permanente qui s'instaure ensuite, car on sent que le jeune Ahmed peut agir à tout moment. On ne décèle pas forcément de méchanceté en lui, mais chaque acte extérieur qui entrave sa religion, ou du moins l'idée que lui en a faîte son mentor, est ressentie comme une agression, et il ne sait réagir que par une violence à degré variable. A souligner que les comédiens sont tous très bons.
    L'Info Tout Court
    L'Info Tout Court

    411 abonnés 1 025 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 mai 2019
    En soi, on pourrait s’essayer à une comparaison improbable entre les Dardenne et Spielberg. Aussi lointain sont-ils dans leur cinéma, ils partagent cet amour pour le montage invisible, celui qui plonge le spectateur dans le récit.
    titicaca120
    titicaca120

    383 abonnés 2 179 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 mai 2019
    Les frères Dardenne frappent fort et nous montre sans complaisance
    la montée en puissance de l'islamisme et ce dès le plus jeune âge.
    souvent encouragé par des imams complaisants.
    le jeune Ahmed pourtant bien intégré et vivant dans une famille aimante
    bascule dans un engrenage fatal et irréversible.
    Kel C.
    Kel C.

    2 abonnés 22 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 mai 2019
    Film intéressant. Un peu laborieux à regarder; répétition et lenteur.
    Très bien joué, c’est ultra crédible. Ce film pose bien dès question sur le thème de la radicalisation.
    dominique P.
    dominique P.

    833 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 mai 2019
    Je suis adepte du cinéma social des frères Dardenne, j'aime tous leurs films.
    Celui-ci, même s'il est très bien fait et très pertinent, est moins bon que leurs précédents.
    Pour moi c'est lié au sujet qui est assez pénible à regarder.
    On ressent à la fois de l'énervement et de la pitié pour cet adolescent et cela rend la séance plutôt désagréable.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 22 mai 2019
    Le sujet n'est pas facile. Le rôle du jeune Ahmed est superbement bien joué. Ce film peut servir de débats à plusieurs thèmes :la séduction, l'adolescence, le fanatisme religieux, la manipulation.
    Voilà un film à voir avec des collégiens et lycéens.
    Magnifiquement bien joué par l'acteur principal.
    poet75
    poet75

    270 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 mai 2019
    « Il faut aimer Ahmed, pas le juger », affirment les Frères Dardenne à propos du personnage éponyme de leur nouveau film. On reconnaît bien, dans cette affirmation, la manière de faire des deux réalisateurs, la qualité de leur regard. De film en film, ils n’ont cessé de proposer la bienveillance plutôt que le jugement qui pourrait si facilement glisser vers la condamnation. Pensons, par exemple, au personnage joué par Cécile de France dans « Le Gamin au Vélo » (2011), personnage qui ne se laisse pas priver de sa prévenance envers un enfant dont le comportement pourrait en décourager plus d’un.
    Il y a quelque chose du même ordre dans le film qui vient d’être présenté à Cannes. Cette fois-ci, le regard des deux frères se tourne du côté de l’islamisme radical, non pour essayer d’en expliquer les raisons, mais pour approcher au plus près d’un de ceux qui adhèrent à ce courant : un jeune garçon comme il y en a, malheureusement, plus d’un, mais que les Dardenne ont pris soin de ne pas trop identifier aux clichés habituels lorsqu’il est question de ce sujet. Avec ses lunettes et avec sa bouille plutôt avenante, Ahmed ne ressemble guère aux images toutes faites. Dans sa famille, certes, il n’y a pas de père, mais le garçon est aimé par sa mère qui, manifestement, veut le meilleur pour lui. En le voyant, on a le sentiment qu’il est plutôt bien entouré et, néanmoins, on découvre qu’il s’est laissé séduire par les propos inflexibles d’un imam radical.
    Ahmed est à un âge où l’on est influençable, un âge où l’on peut facilement se laisser envoûter par un adulte qui s’exprime avec autorité tout en sachant manipuler autrui. Du coup, son regard se transforme et il se met à considérer tout contact avec les femmes comme impur. C’est d’ailleurs devenu l’obsession première de ce garçon que cette question de pureté et d’impureté. On le voit, plusieurs fois, faire ses ablutions non seulement avec soin mais avec une sorte d’acharnement, comme s’il redoutait de conserver sur lui le moindre indice de souillure.
    Pourtant, dans son parcours, quelque chose change petit à petit. On le devine à certains signes. Alors que le garçon, parce qu’il a commis un acte d’une extrême gravité envers une femme dont l’imam estime qu’elle est coupable d’apostasie, se retrouve en centre éducatif, quelques indices font entrevoir l’ébauche d’une fêlure dans sa carapace de musulman fondamentaliste. Même s’il semble toujours déterminé à commettre l’irréparable, cherchant à dissimuler ses intentions à ses éducateurs, il n’en reste pas moins qu’il tient à écrire une lettre d’excuse à sa mère. Et puis surtout, il y a la présence d’une jeune fille de son âge, une jeune fille qui s’est entichée de lui et qui profite d’une occasion pour l’embrasser. Tout cela est fort innocent, mais pas aux yeux d’Ahmed, toujours obsédé par la nécessité de rester pur.
    spoiler: Les Dardenne suivent le garçon dans son obstination, à la fois en laissant entrevoir les terribles conséquences qu’elle pourrait avoir et en ménageant une issue envisageable vers quelque chose de l’ordre d’un pardon.
    Christian Wacrenier
    Christian Wacrenier

    18 abonnés 33 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 mai 2019
    On retrouve dans ce film l'écriture des frères Dardenne, nerveuse, près des corps. On retrouve également leur humanité, leur vision d'une société capable de solidarité. La partie n'était pas gagnée avec cet adolescent buté, enfermé dans son radicalisme, sans grâce. La réaction normale serait d'être exaspéré, sans patience devant lui. C'est cette réaction "normale" que dynamitent les cinéastes. Car autour de cet ado exaspérant sûr de détenir la vérité divine qu'on lui a inculquée, prêt à tuer une "apostat" et obéir ainsi à des injonctions sacrées, autour de ce jeune insupportable comme peuvent l'être les ados, on trouve des gens ouverts, à l'écoute, respectueux, désireux de l'aider. On ne sait pas dans le détail les raisons de l'évolution du jeune Ahmed, et c'est une qualité du film que de ne pas rendre tout compréhensible alors que l'irrationnel du radicalisme ne peut se limiter à une étude logique. Influencé par un imam qui a déjà envoyé son cousin au "martyr", Ahmed décide de tuer Inès, la jeune enseignante qui l'a aidé depuis des années et a fait de lui un bon élève. C'est son but, son idée fixe. Après une première tentative qui lui vaut l'internement dans une structure chargée de le remettre dans la réalité, il pratique la dissimulation autorisée quand il s'agit de servir les intérêts divins. Il devient un apprenti modèle dans la ferme où il est accueilli et où il se lave les mains après que la chienne, impure l'a touché. La jeune Luce n'est pas insensible à cet adolescent étrange et elle veut l'embrasser. Quand elle lui fait cette demande, Ahmed sourit. C'est le seul sourire du film. Un sourire qui éclaire son visage et lui rend sa grâce juvénile. Mais c'est une illusion. Ce sourire n'est pas un sourire de vie, c'est un sourire de rejet, la moquerie et le dédain mêlés pour une "femme" impure" qui imagine qu'on peut comme ça, sans s'être converti, toucher un homme pur, voué à servir Dieu.
    La fin du film est bouleversante. Alors qu'il est venu après s'être échappé, tuer la jeune enseignante, il fait une chute qui le laisse sur le sol, souffrant, incapable de bouger. Dans une scène qui prend son temps et nous montre les efforts du garçon pour bouger centimètre à centimètre, il redevient petit enfant et appelle sa mère qu'il avait rejetée parce qu'elle était selon lui alcoolique. On le voit sortir de sa poche le tenon qu'il avait descellé pour tuer Inès et frapper contre la barrière pour appeler au secours...
    Dora M.
    Dora M.

    64 abonnés 499 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 mai 2019
    Sujet délicat mais très bien traité, sans clichés. On s'attache vraiment aux personnages, les acteurs sont parfaits. Les dialogues sont justes, on y croit vraiment. L'histoire est très touchante. Il y a même quelques petits traits d'humour. Bon film.
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