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    Le Jeune Ahmed
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    Arectos
    Arectos

    10 abonnés 84 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 30 mai 2019
    Dès le début du film, il faut pouvoir accepter que le jeune Ahmed est une victime de lui-même. Victime de son innocence, victime de son aveuglement. il n'a que 13 ans. On rentre alors dans l'absence de jugement vis à vis du personnage, d'autres diront, l'angélisme des frères Dardenne. spoiler: Éloigné de l'influence de son imam, sous surveillance, la bienveillance appuyé des éducateurs ne remettent jamais en question la religion du jeune homme. Son acte, pourtant grave, est constamment décorrélé de ses croyances. Seule, sa mère, en plein désarroi, l'implore de changer et la rencontre d'une fille le confronteront à ses convictions profondes. Le film n'offre alors aucune alternative à penser, même l'amour à du mal à percer le dogme religieux dans lequel le jeune homme s’est enfermé, le projetant dans une impasse avec le spectateur.
    tupper
    tupper

    135 abonnés 1 386 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 mai 2019
    Sur le thème de la radicalisation islamiste, dont il ne s’intéresse qu’aux conséquences, ce film décrit parfaitement les mécanismes de l’addiction. Les habitudes immuables, la capacité à tromper son entourage le plus proche, l’incompréhension de cet entourage, la pleine conscience de la situation et malgré tout l’incapacité à en sortir jusqu’au drame. La mise en scène est minimaliste, ce qui va bien au film, mais qui laisse interrogatif sur le prix de la mise en scène reçu à Cannes. C’est également parfaitement interprété. La aussi avec un dépouillement qui assoit le réalisme et la crédibilité.
    AZZZO
    AZZZO

    306 abonnés 814 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 29 mai 2019
    A quelques courtes semaines d'intervalle, deux films ont abordé le sujet de la radicalisation. Celui des frères Dardenne répond de manière subtile au maladroit "Adieu à la nuit" d'André Téchiné. Quand l'un est bavard, explicatif et si mal interprété qu'il sonne faux, l'autre parle peu, se contente de suivre Ahmed pour montrer au spectateur que le fanatisme, quel qu'il soit, est une illusion qui coupe les individues de la réalité. Avares en explications, les Dardenne préfèrent semer de petits indices pour ceux qui veulent bien les suivre, à l'instar de la courte mais limpide scène des lunettes qui explique la "chute" du film.
    bendelette
    bendelette

    26 abonnés 254 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 29 mai 2019
    Un fait de société traité comme un thriller,ce jeune Ahmed va-t-il ou non arriver à ses fins?On est tenu en haleine jusque la dernière image,et la chute peut être comprise de deux manières ,la mienne n'est guère réjouissante.Pas une parole de trop,pas un geste de trop,du réalisme,c'est tout,et les frères Dardenne sont des maîtres.
    Jean-Philippe B.
    Jean-Philippe B.

    7 abonnés 10 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 29 mai 2019
    J’ai eu énormément de mal à supporter ce film, c’était très violent pour moi, étouffant, accablant... je ne suis pas du tout religieux et voir la manipulation que cela peut causer chez des jeunes et voir comment on peut basculer dans le terrorisme, on le voit assez aux infos trop souvent et je ne vais pas au cinéma pour voir cela. Ensuite dans le film on traite ce jeune avec égard et respect après ce qu’il a fait, si il décide ou non de rencontrer sa victime!!??? Sérieusement??
    Ceci est horripilant et inacceptable pour moi!
    Le jeune acteur est insupportable.
    J’ai eu envie de sortir de la salle après 5 min et j’aurais vraiment du le faire... j’ai encore la nausée rien que d’y penser!
    Sophie P.
    Sophie P.

    7 abonnés 63 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 mai 2019
    Film intéressant et très bien interprété. Un sujet délicat et actuel : l'emprise de l'islam et l'influence de l'imam sur un jeune qui va jusqu'à vouloir tuer sa tutrice, pourtant pleine d'empathie pour lui. Tous les rôles sont très bien joués. On y croit à 100%.
    ffred
    ffred

    1 726 abonnés 4 021 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 mai 2019
    Une nouvelle fois à Cannes et une fois primés, les Dardenne auront bientôt toutes les lignes du palmarès à leur actif ! Récompensés cette année pour la mise en scène, prix mérité. Même si les frères belges nous offrent toujours à peu près la même chose. L'ensemble est peut être ici un peu plus épuré, voir minimaliste, que d'habitude. Sans doute ce que j'ai le plus apprécié. Le scénario est aussi simple que complexe, drame social en plein dans l'actualité. Le tout est fait sans jugement, sans pathos, avec une froide mais belle émotion. L'interprétation est de qualité. Le jeune Idir Ben Addi s'en tire parfaitement. Tout le reste du casting est au diapason. L'ensemble est assez captivant, on ne devine pas vraiment ce qu'il va se passer ni ce qu'il y a dans la tête du jeune garçon. Au final, un drame poignant, une description forte d'une certaine réalité. Pas le meilleur film des frères mais une belle réussite tout de même.
    Jmartine
    Jmartine

    169 abonnés 677 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 mai 2019
    Les frères Dardenne nous offre avec Le jeune Ahmed, un film fort, prenant , limite glaçant et sans doute le plus pessimiste de leur filmographie…A 13 ans, Ahmed, visage d’adolescent à la mine boudeuse, lunette de bon élève et tête bouclée est un garçon réfléchi mais terriblement secret….Il est habité par Dieu, lit le Coran, va à la mosquée, fait ses ablutions et ses cinq prières par jour, ne touche pas la main d’une femme car c’est impur.. il a détaché les posters de sa chambre, a rangé sa playstation pour faire ce que l’imam lui dit : prier le plus possible pour être proche d’Allah, et se rapprocher de son cousin mort au djihad....Aussi lorsque l’iman considère la jeune enseignante qui fait du soutien scolaire et qui l’a guéri de sa dyslexie, comme apostat parce qu’elle veut étudier des chansons dans son cours d’arabe, il prend l’iman au mot et ourdit un sinistre projet pour purifier son monde et se faire une place de martyr auprès de son cousin….le passage à l’acte heureusement échoue et Ahmed se retrouve placé en centre de détention fermé accompagné de travaux à la ferme…mais ni les éducateurs pleins de patience et de bienveillance, respectueux de sa foi, ni la jeune Louise, la fille des fermiers qui se prend d’affection pour lui, ne parviennent à le rouvrir à la vie…Il s’enferme dans son mutisme , ignorant toutes ces mains tendues…C’est tout le talent des frères Dardenne de tirer toutes les ressources de ce débutant, Idir Ben Addi, dont la présence dense et impénétrable ne laisse aucunement percer le mystère de sa foi fanatisée…Est-ce ainsi que naissent les loups solitaires ??? Les frères Dardenne viennent d’obtenir à Cannes, pour ce film le prix de la Mise en Scène…j’avoue ne pas bien comprendre, c’est un film dense, relativement bref mais très sobre …
    velocio
    velocio

    1 319 abonnés 3 151 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 mai 2019
    Osons l'avouer : je faisais partie des nombreux amateurs du cinéma des frères Dardenne qui avaient trouvé décevants les deux films qu'ils avaient réalisés depuis "Le gamin à vélo" : l'impression que l'inspiration n'était plus au rendez-vous, qu'ils avaient tendance à se répéter. Qu'allaient-ils faire du sujet plutôt casse-cou de la radicalisation d'un gamin de 13 ans, de ses rapports avec l'imam de la mosquée intégriste qui lui a lavé le cerveau et avec l'autre monde, sa mère, sa professeure, etc. Pendant tout le film, passionnant à regarder, je me suis interrogé sur la conclusion qu'allaient fournir les Dardenne et je les croyais vraiment enfermés dans une sorte de piège : la déradicalisation d'Ahmed et le risque de se voir taxé d'angélisme, le refus de se déradicaliser et le risque de s'entendre dire "vous voyez, ces gamins radicalisés sont irrécupérables". On peut dire que les frères Dardenne arrivent à s'en sortir honorablement par ce qui, pour certains (dont je ne fais pas partie !), est apparu comme une pirouette. A noter : ce film a obtenu le prix de la mise en scène, seuls "dinosaures" de la sélection à être primés avec le Prix d'interprétation masculine de Banderas. Pourquoi pas !
    Yves G.
    Yves G.

    1 494 abonnés 3 512 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 mai 2019
    Ahmed a treize ans. Sous l’influence de l’imam du quartier, qui assume le rôle de père de substitution, Ahmed s’est progressivement radicalisé. Il respecte les prescriptions de sa foi : il fait ses ablutions avec un soin scrupuleux, prie cinq fois par jour aux horaires prescrits, apprend les sourates du Coran dans la langue du prophète, refuse de serrer la main impures de Madame Inès (Myriem Akheddiou), l’éducatrice qui le suit depuis l’enfance. Ahmed a un rêve : suivre le chemin de son cousin, qui est allé mourir au djihad.
    Une tentative de meurtre – dont on ne dira rien – le conduit en centre fermé. Ahmed y est pris en main par des éducateurs compréhensifs. Abandonnera-t-il son projet mortifère ?

    La radicalisation est décidément un sujet à la mode. C’était le thème principal des "Exfiltrés" sorti le 6 mars et de "L’Adieu à la nuit", sur les écrans depuis le 24 avril. Mais cette fois-ci ce sont les frères Dardenne qui en parlent. Et on ne joue plus dans la même division.

    Les frères belges comptent en effet parmi les plus grands réalisateurs contemporains. Chacun de leurs films est sélectionné au Festival de Cannes – "Le Jeune Ahmed" y a obtenu hier soir le prix mérité de la mise en scène. Tous font l’événement – même si l’honnêteté oblige à reconnaître que les deux derniers sont un chouïa moins bons que les précédents. Ils font partie, avec Haneke, Loach et Kusturica, du club ultra-fermé des réalisateurs ayant décroché deux fois la Palme d’or : en 1999 avec "Rosetta" et en 2005 avec "L’Enfant". "Le Gamin au vélo" se classe au premier rang de mon Top 10 2011.

    Les recettes de cette réussite se retrouvent dans leur neuvième long métrage. Des films brefs sans une once de gras ("Le Jeune Ahmed" dure 1h24, "Le Gamin au vélo" durait 1h27, "Rosetta" 1h30). Des scénarios au cordeau, où chaque élément trouve parfaitement sa place sans pour autant verser dans le minimalisme. Des plans séquence qui ne quittent pas d’un pas leur héros souvent filmé de dos, en mouvement (c’était déjà la marque de fabrique de "Rosetta") et qui ne renoncent jamais à un sens maîtrisé du cadrage. Des histoires simples, naturalistes, qui ont pour cadre la Wallonie des réalisateurs et pour héros des gens de peu aux prises avec une vie difficile : la jeune Rosetta qui se bat contre la misère, Lorna, la prostituée albanaise, Cyril, le « gamin au vélo », bouillonnant de colère, Sandra, l’héroïne de "Deux jours et une nuit", qui doit convaincre ses collègues d’un geste de solidarité… Et surtout, une profonde humanité. C’est le mot qui revient le plus souvent quand on parle du cinéma des frères Dardenne. La corde est pourtant raide sur laquelle leurs films parviennent miraculeusement à se tenir, qui ne versent ni dans le sentimentalisme ni dans la complaisance.

    Ce tombereau d’éloges déversé pourquoi ne pas mettre le maximum d’étoiles au Jeune Ahmed ? À cause du choix de son héros. La faute n’incombe pas tant au jeune Idir Ben Addi mais au casting qui aurait dû, selon moi, lui préférer un acteur plus âgé. Le jeune Ahmed est trop… jeune. Il a encore les traits poupins de l’enfance, la maladresse de ses gestes. On ne l’imagine pas en dangereux terroriste sur la voie du djihad. On ne l’imagine pas non plus s’éveiller aux élans de l’amour au contact de la jolie Louise (Victoria Bluck). Aurait-il eu deux ans de plus, le héros aurait été plus crédible.
    Ufuk K
    Ufuk K

    522 abonnés 1 484 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 mai 2019
    " Le jeune Ahmed " des frères Dardennes qui vient d'être récompensé par le prix de la mise en scène à Cannes est un drame réaliste. En effet j'ai trouvé que les célébres réalisateur belges avait mieux traité le sujet de la radicalisation des jeunes que André Techine récemment . J'ai beaucoup aimé l'interprétation du jeune acteur principal très juste dans son rôle démontrant à quel point il est difficile de sortir d'un endoctrinement et que le pardon est salutaire.
    ninilechat
    ninilechat

    74 abonnés 564 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 25 mai 2019
    Luc et Jean-Pierre Dardenne, chantres inspirés de "ceux qui ne sont rien", et tout particulièrement des enfants -qui a pu oublier la petite Rosetta, courant comme un hamster pour survivre, pour vivre! font cette fois ci un flop retentissant. On ne peut pas réussir à tous les coups, même quand on est les meilleurs.... 
            Ahmed (Idir Ben Addi), 13 ans, est tombé sous la coupe d'un imam (Othmane Moumen). Courageux imam qui a déjà envoyé au djihad et à la mort un cousin d'Ahmed, et qui préfère l'héroïsme pour les autres -lui tient à sa vie pépère dans sa petite épicerie, coupée de prêches incendiaires dans sa mosquée. Et qui poursuit tout particulièrement de sa vindicte Inès (Myriem Akheddiou), qui le soir surveille les devoirs des enfants et prétend leur apprendre l'arabe dans autre chose que dans le Coran, et même les faire chanter! Elle a beaucoup aidé Ahmed -et maintenant il ne veut même plus lui serrer la main. A treize ans, on n'est plus un enfant. On ne touche donc plus une femme!
            Le personnage le plus vrai, et le plus émouvant du film est certainement la mère d'Ahmed, qui boit du vin (que dire de la soeur qui porte des robes très décolletées et a un copain!), et qui ne comprend pas ce qui lui arrive, lorsque son fils agresse Inès chez elle, essaye de la tuer, et se retrouve en centre éducatif fermé. On propose à Ahmed de travailler dans une ferme: le chien, animal impur, lui lèche la main. Mauvais début. Mais le gamin n'a pas renoncé à son idée fixe -tuer l'apostate, et pour cela, il n'hésitera pas à jouer les repentis....
            On suit le garçon au long d'interminables ablutions, d'interminables prières, pour meubler l'heure et demi de film, mais on sent que les Dardenne, en dépit de leur bonne volonté, n'ont pas réussi à entrer en empathie avec ce personnage décérébré, qui marche comme un robot, la tête baissée. La scène de tentative de séduction tentée par la jeune fille des fermiers vaut son pesant de crottin sec.... A éviter
    traversay1
    traversay1

    3 638 abonnés 4 875 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 mai 2019
    A sa manière, Le jeune Ahmed est une sorte de thriller avec cette question lancinante : que peut faire la société pour aider ce gamin au Coran à s'interroger sur son obsédant désir de pureté et le faire évoluer dur son rejet de ses proches "intégrés" Le film est concis par sa durée, d'une linéarité totale et exclut le jugement a priori, les simplifications hâtives et les explications bancales. Le jeune Ahmed est avant tout un drame humain, un portrait sans retouches d'un gosse qui cherche sa voie, comme les Dardenne en filment depuis leurs débuts. Leur caméra ne lâche pas d'une semelle leur personnage principal, avec cette façon naturaliste de traiter leur sujet, comme un documentaire enrichi par la fiction, ou l'inverse. Moins romanesque et plus contondant que L'adieu à la nuit, mais tout aussi empathique, le film des Dardenne se révèle complémentaire de celui de Téchiné, susceptible d'alimenter des débats entre collégiens ou lycéens. Non pas parce qu'il est didactique, c'est même l'inverse, mais parce qu'il s'intéresse aux questions plus qu'aux réponses et qu'il interroge l'ensemble de nos sociétés occidentales, l'école et la famille. Buté et introverti, Idir Ben Addi donne de l'intensité et de la densité à un personnage difficile à défendre. Si l'on insiste beaucoup sur la mise en scène des frères belges, il ne faudrait pas oublier que leur direction d'acteurs, amateurs ou professionnels, caractérise sans nul doute leur plus grande qualité.
    Bernard D.
    Bernard D.

    113 abonnés 613 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 mai 2019
    Avec « Le jeune Ahmed » dont le sujet peut se résumer en 3 lignes, les frères Dardenne nous plongent au plus profond d’un problème humain bien difficile à résoudre à savoir la possibilité ou non de « déprogrammer » un jeune musulman de 13 ans sans père mais avec une mère aimante et ouverte au monde, et qui va tomber tout seul - suite à la mort en martyr d’un de ses cousins - sous l’emprise d’un imam qui prêche le djihad contre « les juifs et les croisés ». Dans ce film très linéaire, on vit au rythme d’Ahmed incarcéré dans un centre spécialisé suite à l’agression d’Ines qui pourtant l’avait épaulé dans son parcours scolaire mais qui est devenue « impure » car en couple avec un juif. Cette vie est rythmée par les rites de la prison et de sa religion « pure », mais tous les mercredis Ahmed se rend dans une ferme où il va devoir travailler avec Louise, la fille des fermiers. Cette rencontre va « pimenter » les choses mais je n’en dirai pas plus !
    Un film d’une grande simplicité en apparence mais très travaillé avec des acteurs en règle non professionnels tout à fait remarquables. La fin est assez inattendue et le film se termine par un passage au noir avec un générique très sobre agrémenté par une sonate de Schubert qui est la seule musique du film.
    A souligner le « courage » de toutes ces personnes, son éducateur spécialisé en particulier, qui travaillent dans ces centres de déradicalisation pour un salaire probablement pas à la hauteur de leur investissement humain et avec des résultats que je crains aléatoires.
    Bref, les frères Dardenne nous donnent sur un sujet dérangeant mais réel, une nouvelle leçon de cinéma social aussi belle que dans « le gamin au vélo » (2011), « le fils » (2001) ou encore « Rosetta » (1999).
    PaulGe G
    PaulGe G

    112 abonnés 607 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 mai 2019
    un jeune ado qui se laisse prendre au jeu de l'intégrisme par un "faux prophète". la ou est la force du film c'est qu'il n'accuse pas, il montre des faits comme un reportage, et n'essaie pas de donner de leçon, c'est la vie , la nature des gens dans ce qu'il y a de bon et de mal. le jeune garçon a une force de jeu incroyable , il donne au rôle une vérité sincère , aidé d'une mise en scene forte et impitoyable. du vrai cinéma d'auteur accessible a tous.
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