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Un visiteur
2,5
Publiée le 5 juin 2019
J’ai moyennement aimé ce film. L’acteur principal joue très bien mais le scénario ne m’a pas convaincue. J’aime ce genre de film d’habitude mais je suis restée sur ma fin.
le film ne nous dit pas comment et pourquoi le jeune Ahmed s'est réfugié dans la religion et s'est retrouvé sous l'emprise d'un imam radical. L'absence du père probablement mais cela n'explique pas tout. Il est plutôt bon élève, entouré par sa famille et apprécié pas sa prof. Le film fait beaucoup pensé à Rosetta, un ado buté qui n'entend rien et se mure dans ses convictions. Les Dardenne filment avec beaucoup de détails tous les rîtes liés à la prière et nous observons cet ado, encore un peu enfantin, sans trop savoir quoi en penser. Il est potentiellement dangereux mais peut-on le sauver et l'arrêter dans son escalade ? Ce film pose beaucoup de questions
« Il faut aimer Ahmed, pas le juger » demandent les frères réalisateurs aux spectateurs qui vont voir leur film. Il faut tendre l’autre joue donc. Pas facile de respecter cette injonction quand ils nous présentent la radicalisation religieuse d’un jeune garçon au contact d’un imam qui remplace le père qu’il n’a pas. Difficile d’éprouver de l’amour quand on voit cette bigoterie mortifère, cette absence totale de recul, cette prison mentale dans laquelle Ahmed semble s’emmurer. Difficile également d’apprécier ce dispositif de mise en scène minimaliste et cette fin angélique qui va à l’encontre de ce que semble dénoncer la totalité du film.
J'ai honte de mon pays, comment peut-on trouver de la compassion a cette racaille au sang froid ! ils sont lobotisés par leur religion ! Francais bougez vous votre pays est en danger de mort si vous ne le saviez pas après près de 3200 morts en 2015 ! j'ai eu enfin de vomir quand notre pays trouve des circonstances atténuantes a tous ces religieux fanatiques oui à la déchéance de la nationalité et vite !
Un sujet délicat traité de mains de maîtres par les frères Dardenne. Enfin un film qui dénonce ce qui se passe dans certains endroits, la manipulation, l'endoctrinement, la radicalisation. Un film aussi qui dénonce la naïveté dont font encore preuve les services confrontés à ce problème. Un film qui devrai être présenté dans toutes les écoles !
un bon sujet bien traité sur la vie d'un jeune pris dans sa religion imam qui devient un peu intégriste. un bon jeu d'acteur mais voilà j'ai pas été totalement emballé par le film bien qu'il ne dure que 1h20.
On connaît désormais bien les frères Dardenne, leur fort ancrage social, leur caméra à l'épaule et leurs plans-séquences tendus. Avec pour sujet le fondamentalisme religieux, on pouvait espérer des cinéastes qu'ils renouvellent leur mise en scène; or, rien ne change, ce qui est à la fois une bonne nouvelle et une déception. Bonne nouvelle parce qu'une fois de plus on reconnait leur capacité à donner à chaque scène, qu'elle soit décisive ou non, une intensité qui lui est propre : par le jeu réaliste des acteurs, par l'attention de la caméra et la précision de ses mouvements, on ressent une tension quasi continue. Mais reste que ce système mis en place est bien connu et ne parvient pas tout à fait à faire oublier un scénario somme toute assez schématique, trop calqué sur le sujet affronté. Les grandes étapes obligatoires du portrait d'un jeune radicalisé sont cochées (relation avec l'imam, mère désespérée, victime apeurée, centre de déradicalisation) et menacent de rendre l'ensemble anecdotique; mais la fascination des cinéastes pour l'acteur principal, le formidable Idir Ben Addi, permet au spectateur de rester captivé devant la trajectoire d'un garçon présenté comme un véritable monstre à sang froid, persuadé qu'il agit dans le bien de tous et incapable d'empathie avec qui que ce soit. Mais alors que les Dardenne se sont efforcés de dresser plan après plan un portrait cohérent et glaçant de leur personnage, le dernier plan du film – contradictoire, simpliste et donc inacceptable – rappelle à quel point les deux frères se sont adoucis ces dernières années, péchant par un sentimentalisme qui les écarte sensiblement d'une certaine justesse. Aux spectateurs qui n'aiment pas la cruauté, il faut rappeler qu'elle est dans certains cas une condition à un ajustement parfait au réel. Cette condition, les frères Dardenne oublient ou refusent de s'y plier dans un final décevant.
Le réalisme social des Frères Dardenne se tient, à quelques exceptions près (la relation avec la jeune agricultrice, bien artificielle). L’intensité est là, même si l’on peut regretter une narration assez didactique et balisée. En contraste, le dénouement rompt trop brusquement avec l’esprit qui prédominait jusque-là pour ne pas paraître plaqué et maladroit.
J'ai aimé le film mais je trouve que nous ne sommes pas entré assez dans l'aspect psychologique du personnage alors que cela pouvait être super important, j'ai trouvé que cela pouvait être plus développé, mais j'ai passé plutôt un bon moment.
Film honnête, courageux pour saisir au vol la manipulation mentale d'un adolecent. La religion dévoyée...Un jeu d'acteur parfait, des scènes percutantes . Bravo ! Je suis très ému.
ou l' histoire d’une radicalisation qui passe par une adhésion à la foi musulmane un peu fondamentaliste ? Dans une famille « intégrée » les Dardenne nous montrent l’emprise progressive de l’imam au détriment de la famille…. J’ai aimé les détails de la vie quotidienne et la place que prend la prière et l’adhésion d’Ahmed à sa foi….qui l’amène à « vouloir du mal », même à ceux qui ne lui veulent que du bien ? Et c’est ce que nous voulons comprendre à tout prix! Pourtant, bien que toujours au plus près d’Ahmed, tout nous échappe….. On le voit un moment bref, tiraillé entre un appel à la vraie vie et un comportement radical.
À tort ou à raison, j’ai été peu convaincu par le « jeu » du jeune Ahmed, peu expressif ??? également par certains éducateurs ?
Dans ce film, les frères Dardennes suivent les pas d'un enfant belge vers le fanatisme religieux. La caméra semble tellement proche du protagoniste qu'elle nous donne le sentiment de pouvoir tout connaître sur lui, et par conséquent les frères Dardennes qui prennent le jeune Ahmed comme un cas social qui représente beaucoup de jeunes belges et européens. Pourtant, ce n'est pas vraiment, le cas. Dans les moindres détails on voit bien que les yeux des deux cinéastes ne diffère pas trop de l’œil orientaliste face aux cultes islamiques. Ahmed étant devenu religieux fanatique se voir se prosterner devant la photo d'une personne. Non seulement les photos ne sont pas du tout encouragées dans ces doctrines, mais se prosterner devant elles est considéré comme hérétique sans égal. Les Dardènnes prennes ce genre de détails à la légère parce que le réalisme qu'il font, est un peu paresseux, c'est un réalisme qui se limite à l’œil occidental. Et j'espère que j'ai bien argumenté cette fois pour qu'on me censure pas.
Les frères ne s’embarrassent jamais de fioritures pas plus qu'ils louvoient vers le politiquement correct. Ici, ils vont à l'essentiel et Ahmed ne donne ni explications ni justification à sa radicalisation. Il se dégage malgré tout de ce court récit un humanisme étonnant, conforté par la belle dernière scène : l'espoir reste permis mais à quel prix...?
J'étais très mitigé à la sortie de salle du "Jeune Ahmed". Et j'ai pas compris lorsqu'il a remporté le Prix de la mise en scène au Festival de Cannes. C'est vrai qu'avec son style cru et épuré, le dernier film des frères Dardenne ne peut laisser indifférent, surtout avec un tel sujet d'actualité en toile de fond. Ce portrait d'un enfant radicalisé est raconté sans artifices dans les émotions ou dans la mise en scène. Rien n'est forcé, un peu à l'image d'un documentaire qui s'empare du moindre instant sans se soucier d'un rendu cohérent. En tant que spectateur, tout nous parait sobre mais étrangement captivant. Car on observe le drame humain avant de catégoriser le film dans les faits divers de société spectaculaire. "L'adieu à la nuit" a récemment abordé le même sujet, avec plus de nuances émotionnelles et "Le disciple" avec davantage de théâtralité. "Le jeune Ahmed" n'est donc pas le premier à tenter de percer l'inexplicable et son "vide" a tendance à laisser dubitatif. En effet, le film ne nous donne jamais ce qu'on attend, que ce soit des réponses, des motifs ou des émotions. Et c'est sans doute la force et la faiblesse du film. En fait, dans ce grand rien se raconte beaucoup de choses. C'est vraiment à double tranchant. D'un côté, c'est cinématographiquement pauvre mais de l'autre, cette simple observation aiguë d'un quotidien crie une violence sans prôner aucune vérité. Personnellement, j'ai été gêné par le manque de charisme de Idir Ben Addi tout comme celui des acteurs secondaires qui frôlent l'amateurisme. C'était même déstabilisant par moment. Personnellement, je n'ai pas eu de claque, ça ne m'a pas glacé. La fin m'a laissé sceptique. Le personnage est trop contenu et il n'évolue pas assez à mon goût pour être percutant. Mais le parti prix de montrer le strict minimum, par ce "vide" (scénaristique, émotionnel, musique...) en quelque sorte, fascine et attise notre curiosité.