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RamiValak
6 abonnés
188 critiques
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3,0
Publiée le 25 décembre 2019
Radicale
Film assez intéressant, mais qui effleure un peu trop son sujet selon moi. La durée pourrait rendre le film efficace et percutant, mais je trouve qu'au contraire, le sujet aurait mérité un long développement. La fin ne rend pas le film marquant, terminer sur une note positive annule selon moi ce que l'on a vu avant. On se rend moins compte de l'embrigadement de l'islam radical, malgré ces tentatives de meurtre, la fin nous laisse dire "C'est qu'un gamin après tout" et je trouve ça dommage. Terminer sur un acte fort aurait été plus prévisible mais aussi plus impactant. Le meurtre de sa camarade aurait donné une conclusion plus lourde, et qui marquerait à long terme. Je ne savais pas à quoi m'attendre niveau mise en scène vu que c'est mon premier Dardenne, et j'ai beaucoup aimé ce style caméra portée, long plan-séquence, qui immerge totalement dans le film. De là à lui donner le prix de la mise en scène à Cannes, je ne sais pas. Bref, film sympathique, intéressant et actuel, et acteurs très justes.
Les frères Dardenne se collent sur le dos de leur personnage et scrutent chacun de ses gestes en circonscrivant le mouvement de chaque séquence à la stricte décomposition d’une action… comme à leur habitude dans un style brut et très épuré. Contrairement à d’autres films type « Rosetta », le rythme est plus lent comme pour mieux montrer comment la religion a pris le pouvoir sur le jeune Ahmed qui est en constante maitrise totale ; une bête à sang froid. Les autres s’agitent autour de lui. La radicalisation est donc traitée à la Dardenne, à travers le parcours d’un personnage ; là, un enfant de 13 ans ; et non par le biais sociologique et psychologique. Et c’est aussi la limite du propos, en choisissant un personnage monolithique ; le scénario devient très mécanique jusqu’à une fin pas si surprenante que cela. En forme de rédemption comme souvent chez eux. Les frères Dardenne en parlant de leur personnage central : « En commençant l’écriture, nous n’imaginions pas que nous étions en train de donner naissance à un personnage si fermé, capable de nous échapper à ce point, de nous laisser sans possibilité de solution dramatique pour le rattraper… ». Et c’est bien cela qui pose problème ; c’est leur personnage le plus opaque et le plus obscur ; et comment sauver un enfant de 13 ans si anormalement monolithique et si peu guider par ses hormones (cf la scène à la ferme) qu’en concluant si faiblement le propos. Dommage car tant de bonnes choses jalonnent le film sur les conséquences de la radicalisation et sur la qualité des intervenants des structures en charge de jeunes radicalisés essayant par petites touches discrètes de les ramener dans notre monde. Un film trop inégal. tout-un-cinema.blogspot.com
Ce drame écrit et joliment mis en scène par les frères Dardenne nous propose au final des images dures. Sur une BO passant complètement inaperçue, les scènes d'ablutions et de prières se suivent et lassent quelque peu. Le scénario guère palpitant a néanmoins le mérite de montrer les rigueurs d'une religion qui peut être exclusive et les conséquences catastrophiques d'un endoctrinement.
Juste après l'adieu à la nuit, le même débat populaire en Belgique, on n'en a que faire des radicalisés, dans ce scénario mise en scène crée un casse-tête et pose problème. On suit les tribulations de ce jeune vert pas mûr attiré par les sirènes obscures de l'obscurantisme philosophique, la religion est du côté sombre.
Finissant son deuil après cette chute finale fracturée intentionnelle, pourra plus bouger pendant un bout de temps et en pleurnicherie, c'est le cinéma belge, un sacré coup terrible.
Bonsoir, juste que je me posais la question... lorsqu'une critique que je poste ici, est modérée ou temporairement retirée( dès lors que mon vocabulaire n'est pas outrancier) et dès lors que je ne gâche (spoil) rien, aussi que je m'aperçois que d'autres critiques, que je peux lire, ont pour certaines, elles, un vocabulaire outrancier mais restent lisibles et non retirées, je me pose des questions... où alors est-ce aléatoire? Enfin, au plaisir de lire d'autres critiques ou d'en rédiger d'autres, lesquelles, je l'espère ne seront retirées, pour des raisons qui parfois me dépassent...merci.
Film intéressant, stressant, perçu comme un documentaire et qui aide à comprendre ce qui se passe dans la tête d'un garçon en souffrance, tiraillé entre différentes convictions. Tout au long du film, on a l'espoir que la situation évolue positivement. Hélas, il n'en est rien. La fin violente éclairera-t-elle le jeune garçon ? On aurait souhaité un autre dénouement pour le jeune Ahmed, dénouement qui a également un lourd impact sur son entourage.
Sujet maintes fois abordé avec plus ou moins de réussite, ce petit film des frères belges ne révolutionne en rien le sujet. Austère, comme souvent chez eux sur le fil entre fiction et documentaire, Le prix de la mise en scène n'est pour moi en rien justifié. " Le jeune Ahmed" n'apprend rien de plus que ce que nous savons déjà, et sans prendre parti laisse le spectateur choisir la fin ouverte de ce petit film mineur .
Ce sujet d'actualité est intéressant et suscite le questionnement à bien des égards et à commencer par le laxisme des pouvoirs publics qui n'ont pas conscience de la dangerosité de l'islamisme et qui, finalement, ne font pas grand'chose, pour ne pas dire rien, pour l'éradiquer par ne serait-ce que le contrôle de ces imams gourous criminels. Idir Ben Addi joue son rôle à la perfection, presque trop bien, c'est terrifiant. Le sujet est bon mais le scénario est vraiment trop mollasson et j'ai eu du mal à tenir jusqu'au bout. :/
Les Dardenne arrivent à prendre à bras-le-corps un sujet épineux en évitant les raccourcis et le parti-pris, avec un portrait authentique et pluriel des musulmans d’Europe, de ceux qui veulent préserver leurs traditions des aménagements, les rigoristes préparant le nouveau djihad ou les apostats, au milieu il y a ce jeune Ahmed tiraillé entre son imam, sa volonté de s’en émanciper et un amour naissant, un tourbillon de sentiments aussi complexe que la passage à l’adolescence. Un bonne partie du film se tient dans ce sens, disons que le soucis vient de la dernière partie, moins naturelle, presque trop écrite, ce qui fait que ça tombe un peu à plat comme pour Rosetta (enfin selon moi), de même la mise en scène, récompensée à Cannes (sic), reste étonnamment classique du début à la fin, les Dardenne dans leurs petits souliers quoi. Assez mitigé donc mais le traitement du sujet reste à saluer.
Le jeune Ahmed est un film qui brille d'une force rare. Sans jamais tomber dans les détails et malgré un scénario très mécanique, les frères Dardenne montre de manière sobre et précise ce qui pourrait être l'une des conséquences (néfastes) de la radicalisation et propose dans un second volet - d'ailleurs pas si intense que la première partie - un processus de dé-radicalisation qui sera sans doute l'antithèse ou l'antidote du premier volet. Si le film ne donne jamais l'opportunité à une lecture politique innovante ! Sur la nature de ce phénomène de société, il traite le sujet comme une drame personnelle - centré sur l'adolescence, en sus de postuler la radicalisation comme symptôme d'une crise psychologique et spirituelle d'une France musulmane un peu aliénée.
Ahmed suit son Iman à la trace, boit ses paroles. Il ne veut plus donner la main à une femme. Mais c'est aussi un jeune garçon et élève à priori gentil, un fils d'une famille 'normale'. Tout le monde voit ce qui se passe, personne ne sait comment agir. Ce film raconte de manière dense et brut et avec des cadrages serrés, pour être encore plus près des acteurs et leurs sentiments, une histoire actuelle. Et notre incapacité de comprendre ni d'interrompre une radicalisation bien rodé. Ce film est fort, la fin glace le sang. Une bonne base de discussion avec des adolescents.
Dans ce film assez court les scènes se répètent, la ligne devient monotone, les dialogues pauvres, les situations jamais exploitées ( les éducateurs, la psy, les juges…) Nous sommes donc devant un ado bloqué, obsessionnel, qui aurait pu se figer sur n'importe quoi, des adultes incompétents, naifs, et tous ces personnages "jouent" sans y croire et que dire de la scène finale !!!!!!!!!
Un navet, rien d'autre, une perte de temps, d'une lenteur insupportable! De plus il faut écrire 100 caractères pour faire passer la critique, ce film n'est pas un film, c'est tout sauf un film digne d'un prix à Cannes, ces festivals d'aucune utilité!
Nul de chez nul, une grosse déception, j'ai mal au coeur pour l'argent dépensé, et le temps perdu, tu vas voir le film car tu te dis, ça a eu un prix à Cannes, mais en faite j'ai remarqué une chose, la majorité des films ayant eu des prix à Cannes, c'est de la merde!!!! Y'a pas d'histoire, cette caméra qui bouge d'un énervement, aucune intrigue, sans but, rien. Un film à ne même pas regarder sur Netflix, j'ai pas aimé, aux contraire j'ai été frustré. J'aurai mieux fait de rester chez moi et revoir la Casa de Papel si je m'ennuie la prochaine, les films de festivals à éviter pour moi!