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Kubrock68
41 abonnés
1 260 critiques
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3,5
Publiée le 22 octobre 2020
Une jeune suédoise fait des traductions au Japon quand elle tombe amoureuse d'un drôle de photographe. Le film est un thriller psychanalytique assez subtil. Les relations sont spéciales entre les personnages et le fait que tout se passe au Japon ajoute à l'impression d'étrangeté. Le film est intéressant mais pas vraiment original, il se voit sans ennui, mais ne créé pas l'envie d'être revu. A voir si intéressé par le Japon.
"Earthquake Bird" suit Lucy, une suédoise expatriée au Japon devenue traductrice et qui rencontre dans la rue Teiji, un beau jeune homme local qui cherche à tout prix à la photographier. Leur relation est extrêmement froide et devient encore plus délicate lorsque sa meilleure amie Lily commence à se rapprocher de Teiji. Toute l'histoire est construite à partir de l'enquête sur la disparition de Lily, qui laisse à penser que Lucy s'est débarrassé d'elle. Le film n'est pas inintéressant, partageant le côté multiculturel japonais avec ce trio amoureux entre une suédoise, une américaine et un japonais. Mais globalement c'est assez lent et calme et on peine à se passionner pour leur histoire. La fin est plus inspirée, dans une mouvance de thriller purement asiatique, trouvant ses inspirations dans les cultures japonaises ou sud-coréennes. "Earthquake Bird" (traduit de trois manières différentes entre le titre français, la VF et les sous-titres...) est un film pas dénué d'intérêt mais qui ne marquera pas dans son style le genre du thriller d'une pierre blanche.
Adaptation du premier roman, qui avait récolté un certain succès critique en 2001, d’une romancière britannique (Susanna Jones) amoureuse de la culture japonaise, ‘L’oiseau-tempête’ n’est pas sans disposer de quelques qualités à l’écran. Ce jeu de pistes criminel en flashback, dont on tente de tirer des déductions probables, fonctionne plutôt bien et se double d’une facture psychologique qui pousse - jusqu’à un certain point - à se demander si les faits sont réels ou fantasmés, quitte même à tirer, un peu gratuitement, du côté du surnaturel, avec la mention de cet oiseau qui annoncerait les catastrophes ou la conviction qui fonde la personnalité du personnage principal d’être “suivie par la mort” (bon, on n’est pas dans un Ju-on non plus, hein…!) . L’exotisme du cadre tokyoïte est également à mettre au crédit du film qui, malheureusement, voit son intérêt décliner dramatiquement à mesure que s’évacuent les aspects les plus troubles et mystérieux de ce triangle amoureux, et que le scénario se résume à un simple mélodrame à combustion lente, dans lequel dominent, de façon très banale, la jalousie et le soupçon.
L'ennui le plus total. Une histoire lente, molle, j'ai failli m'endormir. Les acteurs jouent bien mais ça ne sauve pas le navire du naufrage. Heureusement il y a un beau gosse (même si la voix de Shwarzy en VF m'a déstabilisée)!
film très fort sur le point psychologique ; l'héroïne est envahie de culpabilité depuis son enfance et se rend responsable des morts autour d'elle : mais qui est le vrai coupable ? intrigue inquiétante et troublante
4 517 abonnés
18 103 critiques
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0,5
Publiée le 19 juin 2020
L'Oiseau-tempête est un film terne, fade et très lent sur une expatriée maussade et vide d'expression Lucy vivant au Japon. Elle se connecte avec un chef de nouilles japonais qui est photographe de rue. Il a un passé sombre qui n'est jamais entièrement expliqué dans le film. Lily, une jeune fille américaine est le sommet d'un triangle amoureux avec Lucy et son nouveau petit ami. On s'attendait à du suspense et à une pointe de drame mais vous n'obtenez ni l'un ni l'autre. Juste une histoire très lente et ennuyeuse. Avec des personnages sans intérêt et aucune vraie réponse à propos des dangereuses conséquences qui découlent de ce triangle amoureux. Après avoir vu le film j'ai l'impression d'avoir perdu mon temps. Les voitures ne correspondent même pas à la période en supposant que l'action se déroule en 1989. Le film est beaucoup trop lent, ennuyeux et sans substance du tout. Regardez ce film seulement si vous avez du temps a perdre...
Un thriller qui se suit sans déplaisir, mais ce que l'on imagine qu'il va arriver arrivera... cela ne nous apporte donc pas le lot de frissons et de surprises attendues. On reste malgré tout intrigués jusqu'au bout. De belles images du Japon, et une dernière scène émouvante.
L’actrice suédoise et polyglotte Alicia Vikander s’est trouvé un rôle magnifique avec « L’Oiseau tempête », l’adaptation d’un roman de Susanna Jones. Un personnage effacé et mystérieux, au passé qui l’est tout autant, et qui semble cacher beaucoup de secrets alors que la police locale enquête sur la disparition d’une amie à elle. Telles les différentes couches d’un oignon, cette Louisa Fly va se départir de ses couches de mystère au fur et à mesure que le long-métrage avance. Si le film débute sur l’arrestation de son personnage, le scénario prendra le chemin assez répandu de l’œuvre à flashbacks nous faisant comprendre les tenants et les aboutissants de cette disparition petit à petit. Vikander est prodigieuse et fait passer beaucoup de choses par le regard et les gestes. Elle nous fait douter de sa droiture et de son honnêteté à plusieurs reprises. Et se révèle comme un des atouts phares de ce thriller vénéneux mâtiné de romantisme.
« L’Oiseau tempête » est réalisé par Wash Westmoreland, dont c’est le premier film en solo. En effet, l’homme a débuté dans le cinéma en duo avec son mari à la ville, Richard Glatzer, avec le petit film indépendant multirécompensé « Echo Park L.A. ». Ils ont ensuite réalisé toutes leurs œuvres ensemble y compris le film sur la maladie d’Alzheimer qui a valu l’Oscar de la meilleure actrice à Julianne Moore, « Still Alice ». Voici que Westmoreland prend donc son envol en solitaire en adaptant ce roman à tiroirs qui se démarque beaucoup, il faut l'avouer, par son cadre spatio-temporel: le Tokyo des années 80. Cela lui confère un charme et un cachet vraiment particuliers et le cinéaste en imprègne tout le film sans en abuser. Cependant pas sûr que sans cela, le film ait été aussi mémorable et singulier. Il serait sans doute davantage rentré dans le rang des triangles amoureux, bien interprété et réaliste, mais comme on en a déjà vu tant.
Si la mise en scène est soignée et met bien en valeur l’intrigue et le contexte, elle n’est pas non plus assez stylisée et inventive pour crier à l’extase sur ce point. Mais il y a quelque chose d’envoûtant dans « L’Oiseau tempête ». Quelque chose qui vous happe (ou pas selon les sensibilités) et ne vous lâche plus. Cette atmosphère vaporeuse et désincarnée qui parcourt le long-métrage lui donnant un aspect éthéré est de toute beauté. Riley Keough ne démérite pas dans un second rôle qui aurait vite pu virer au cliché. On y parle beaucoup de sujets psychologiques assez lourds tels que la jalousie ou le poids de la culpabilité mais sans que ce soit pesant. Le mystère se dévoile à la toute fin et parvient à étonner sans pour autant être renversant. Un thriller assez original pour satisfaire et nous captiver durant près de deux heures malgré son rythme languissant qui lui sied justement très bien.
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La beauté du principal comédien masculin et la séduction plus discrète de sa partenaire, la relation étrange que nouent les deux protagonistes laissaient espérer un petit bijou. Malheureusement, le réalisateur n'est pas parvenu à mêler habilement le drame amoureux et le suspense. Ca cloche un peu des deux côtés, de sorte l'on reste un peu sur sa faim. Le discours sur la culpabilité alourdit inutilement le scénario; Malgré ces défauts, L'oiseau tempête permet de passer un bon moment au Japon, bien que certaines séquences évoquent le docu touristique.
Un titre qui invite à la poésie. Et elle est là. Très subtile. Dans les matières, les couleurs, la lumière. Beaucoup de souffrance et d'angoisse. Une grande élégance. C'est un petit bijou. La dernière scène est magnifique.
Très bon film, belle tension, bons acteurs. Ridley Scott ne doit pas y être pour rien, bien qu'il en soit seulement le producteur. Intriguant, ça tient du début à la fin. Très original par sa façon d'être mis en scène et ses scènes de plus en plus intriguante à mesure que le film approche de la fin. Même le film fini, bien que nous soyons au fait de la vérité, quelque chose de secret, psychologique et phylosophique subsiste. À regarder, je recommande 😊
Dans le Tokyo du début des années 90, deux femmes tombent amoureuses du même homme, et de dangereuses conséquences en découlent. Du suspens de l attente on passe en regardant ce film un bon moment
Alicia Vikander est juste bluffante, le Japon est magnifique, les photos de Teiji aussi. Voilà. J'ai passé 1h30 à me demander quel était le but du film ! Les souvenirs sont tellement longs qu'on en oublie que tout part d'un interrogatoire. Déçue.