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Votre avis sur La Vie de Château ?
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J'avais très envie de voir ce film sur un quartier que je connais bien. J'étais curieux de découvrir cet univers des rabatteurs de Château d'Eau. C'est donc aussi avec un regard ethnologique et sociologique, que je me positionnais en tant que spectateur. J'avais le souvenir des sapeurs congolais postés autour du Tati République... Mais cela ne suffit pas à faire qu'un récit existe dans un film. La plongée dans l'univers des sapeurs africains est bien au rendez-vous, l'élégance clinquante est montrée, mais le propos manque de consistance. Tout est dans le verbe haut, la prestance, mais l'intériorité des personnages reste assez inaccessible. Ce qui est aussi bien rendu, c'est combien la parole circule dans la communauté africaine. Le poids de la rumeur est colossal et empoisonne la vie de chacun. Un autre aspect du film, qui est intéressant, c'est la multiplicité culturelle du quartier : comment africains, chinois et indiens partagent un même territoire et une passion commerciale différemment déclinée sur fond d'immigration et d'aspiration à trouver sa place dans l'eldorado rêvé à Paris.
Le scénario est assez mince mais les acteurs sont bons. Ce film a le mérite d'être à certains moments drôle, et dégage aussi une forme de poésie : prenons en exemple les passages avec le poète kurde, accessoirement coiffeur, mais sans client. La peinture d'un quartier de Paris, dans le 10ème arrondissement, est en plus enrichissante.
Déçue... le film est dans la catégorie "comédie" malheureusement on rit peu voire quasiment pas. 1h20 d'ennui, on peine à comprendre le fil conducteur. Dommage !
Plongée dans le milieu des salons de coiffure du quartier Château d’eau à Paris, La Vie de Château est un film qui vaut surtout pour son aspect documentaire. En effet, l’histoire n’a pas une force dramatique très grande et on peut estimer que la fin ne résout pas réellement le film et laisse trop d’intrigues en suspens. Toutefois, l’œuvre de Modi Barry et Cédric Ido reste très sympathique par l’ambiance générale qu’il dégage, par sa description de la communauté afro-parisienne et par ses comédiens très sympathiques.
Yves G.
Dans le dixième arrondissement de Paris, Charles – comme le prince – dirige un groupe de rabatteurs qui oriente le chaland vers les salons de coiffure qui lui reversent une commission. Il est en bisbille avec Bébé, un autre caïd qui exerce la même activité que lui. Il aimerait racheter la boutique d’un vieux barbier kurde. Et il n’est pas insensible au charme de Sonia, la fiancée de son ami Dan que celui-ci, inquiet de sa fidélité, lui a demandé d’espionner.
On est en plein milieu de la capitale. Et pourtant on est follement dépaysés dans le quartier de Château d’eau, où les salons afros pullulent où les clientes viennent se faire tisser les tresses et blanchir la peau. Le titre subvertit une expression consacrée – et reprend celui d’un film de Jean-Paul Rappeneau, l’un des réalisateurs les plus gaulois du cinéma français.
"La Vie de château" inspirait a priori la sympathie. Il n’aurait pas fallu grand-chose pour qu’il se laisse aimer. Mais il ne parvient pas à ce seuil minimum. La faute à un scénario mal maîtrisé qui se perd dans une histoire vite incompréhensible et dont on se désintéresse au bout de quelques minutes. La faute à une direction d’acteurs en roue libre que sauve l’honnête prestation de Jacky Ido. Dommage.
On est en plein milieu de la capitale. Et pourtant on est follement dépaysés dans le quartier de Château d’eau, où les salons afros pullulent où les clientes viennent se faire tisser les tresses et blanchir la peau. Le titre subvertit une expression consacrée – et reprend celui d’un film de Jean-Paul Rappeneau, l’un des réalisateurs les plus gaulois du cinéma français.
"La Vie de château" inspirait a priori la sympathie. Il n’aurait pas fallu grand-chose pour qu’il se laisse aimer. Mais il ne parvient pas à ce seuil minimum. La faute à un scénario mal maîtrisé qui se perd dans une histoire vite incompréhensible et dont on se désintéresse au bout de quelques minutes. La faute à une direction d’acteurs en roue libre que sauve l’honnête prestation de Jacky Ido. Dommage.
Un bon film du dimanche soir, facile, drôle, qui donne du peps. Les dialogues sont bons, les comédiens convaincants. Il manque peut-être un peu d'épaisseur au scénario et l'observation du quotidien de ces hommes et femmes venus d'Afrique mériterait de s'éloigner de la rue pour nous permettre de mieux les connaître.
C'est un petit film sympa sur une thématique plutôt nouvelle je trouve car l'histoire et les personnages évoluent dans le milieu de la coiffure afro parisienne. J. Ido avec son charisme campe bien le personnage principal. Le film manque d'un scénario un peu plus travaillé pour être un cran au-dessus.
l'idée de depart est bonne mais l'histoire n'est pas creuser en profondeur le personnage de Charles est mal exploité..
La fin du film et sa moralité laisse egalement a désirer
La fin du film et sa moralité laisse egalement a désirer
Une bouffée d'air frais que La Vie De Château. Du pur divertissement qui nous propose une réflexion: N'est-ce pas là le but du cinéma?
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