Mon compte
    The Young Lady
    Note moyenne
    3,1
    2642 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur The Young Lady ?

    146 critiques spectateurs

    5
    4 critiques
    4
    52 critiques
    3
    56 critiques
    2
    19 critiques
    1
    10 critiques
    0
    5 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Loïck G.
    Loïck G.

    340 abonnés 1 675 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 avril 2017
    L’âpreté des situations, la sécheresse humaine d’une époque victorienne, semble-t-il s’inscrivent dans un décorum posé à minima. Pour son premier film Oldroy s’intéresse avant tout à ses comédiens, peut-être en raison de ses origines théâtrales. Une direction d’acteurs sans reproche donc, au détriment d’une réalisation qui ne force pas vraiment le contexte rural et social qu’il sous-entend plus qu’il ne le révèle. La passion exclusive et meurtrière de l’héroïne prend alors les formes d’une insoumission très personnelle, parfum de vengeance d’une femme extirpée de son lopin de terre pour trois fois rien. C’est surtout ce portrait d’une frondeuse que pose admirablement bien le cinéaste dans le regard de Florence Pugh, portée par sa révolte et sa beauté tranquille.
    Pour en savoir plus
    Laurent C.
    Laurent C.

    260 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 avril 2017
    Katherine regarde son mari à travers le voile de mariage et déjà, dans ce regard à la fois dur et désemparé, tout est dit. Les premières minutes du film, l'on croit à un nouveau récit romantique à la façon Maupassant où il est question de mariage contraint, d'amants, de mélancolie et de féminisme. En réalité, il n'en est rien. "The Young Lady" est le portrait macabre et touchant d'une jeune-femme, qui, derrière les apparences, est tout sauf une victime du sort que la vie lui réserve. A peine mariée à un homme brutal qui ne l'aime pas, elle s'éprend d'un jeune palefrenier. Elle n'a pas froid aux yeux dans ses grandes robes bleues. Elle observe le monde du haut de sa fenêtre comme pour mieux le dominer, elle ne craint pas le temps glacial des bords de mer, et surtout elle ne se laisse pas aller à la désespérance. Tout est mené à la baguette dans ce récit psychologique, conçu comme une épopée romanesque et en même temps une sorte de thriller haletant. Les réalisateurs jouent avec les lenteurs, le silence, comme pour mieux décrire le caractère complexe de leur jeune héroïne. La photographie est très belle, mettant en valeur des paysages de bord de mer magnifiques, et surtout le portrait d'une femme, solide et vulnérable à la fois, assise sur son divan. On pense à l'Adjani des années 90 avec plus de retenue et de nuance. Tout le film est d'ailleurs porté par cette jeune actrice, Florence Pugh qui crève littéralement l'écran. On ressort de ce "Young Lady" admiratif et transi de terreur. Un beau moment de cinéma.
    traversay1
    traversay1

    3 645 abonnés 4 878 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 avril 2017
    Lady Macbeth du district de Mtensk, du russe Nikolaï Leskov, a été publié en 1865. Il a été adapté de très belle façon par Andrzej Wajda en 1961, l'un de ses meilleurs films, connu en France sous le titre de Lady Macbeth sibérienne. La version de William Oldroyd a été transposée dans les landes britanniques, se situant à la même époque. Les premières louanges que l'on doit adresser au film concernent d'ailleurs ses costumes et sa lumière, digne des peintres nordiques. Intitulé sobrement Lady Macbeth en version originale, ce qui ne laisse planer que peu d'incertitude sur ce qui nous est proposé, le film est devenu The Young Lady en français (sic) par la grâce de la traduction et sans doute du marketing, désireux d'attirer les amateurs de Jane Austen ou des soeurs Brontë. Or, on en est fort loin, dans cette histoire aux relents hitchcockiens, traitée de façon glaciale autour d'une jeune femme dont le comportement amoureux l'amène à des actes radicaux. Il y a nettement un côté théâtral dans le film qui ne s'aère qu'épisodiquement, ce que l'on peut regretter, car il y avait une force tellurique dans les paysages de landes que l'on ne fait qu'entrevoir. Ceci posé, The Young Lady s'attache d'abord au portrait de son héroïne, victime du système patriarcal de l'Angleterre victorienne. Tout l'intérêt du film réside dans les sentiments ambigus que l'on éprouve face à cette femme mal mariée et qui n'entend pas rester soumise. De ce côté là, on ne peut pas dire que le spectateur soit épargné, notamment par une ou deux scènes assez épouvantables. Si le film s'impose finalement, il le doit en très grande partie à l'interprétation époustouflante de Florence Pugh. Grâce à elle, l'évolution de son personnage reste à peu près crédible et la sympathie que l'on éprouve à son encontre ne vacille qu'à moitié. C'est ce qu'on appelle une performance d'exception.
    dominique P.
    dominique P.

    844 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 avril 2017
    Cette histoire est à la fois très bien et très dramatique.
    Une jeune fille timide et bien élevée en Angleterre au 19ème siècle se voit mal mariée.
    En effet, son mari ne la touche pas, n'est jamais là et le père de son mari vit avec eux.
    Elle est triste, déprimée jusqu'au jour où le palefrenier de la maison se fait insistant sexuellement.
    Elle essaye d'abord de résister puis succombe.
    Elle revit et reprend goût à la vie et prend de l'assurance.
    Mais par la suite des évènements dramatiques vont se produire, jusqu'à un final terrible.
    Je recommande ce film.
    dagrey1
    dagrey1

    100 abonnés 655 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 avril 2017
    Dans l'Angleterre rurale de la deuxième moitié du XIXéme siècle, Katherine mène une vie malheureuse d’un mariage sans amour avec un Lord qui a deux fois son âge. Un jour, elle tombe amoureuse d’un jeune palefrenier qui travaille sur les terres de son époux et découvre en la passion. Elle décide de prendre sa vie en main.....

    Compte tenu de sa trame scénaristique, "The young lady" aurait dû conserver son titre original, "Lady Macbeth", pour sa distribution en France.
    En effet, si on pense un peu à "Madame Bovary" de Flaubert où à "L'amant de lady Chatterley"de D.H Lawrence, le script de "the young lady" rappelle avant tout l'histoire sombre de Nikolai Leskov relatée dans "Lady Macbeth du district de Mnenstk" adaptée, pour l'opéra, par Chostakovitch.
    Le film est réussi. Baignant dans une atmosphère de théâtre filmé grâce à l'ambiance "huit clos", aux costumes d'époque et aux plans répétés d'une grande symétrie notamment ceux où l'on voit, à échéance régulière, l'héroine s'asseoir au centre du canapé, lui même au centre du plan.

    spoiler: Ses plans donnent une photographie du personnage principal, au fur et à mesure du déroulement du script, alors qu'elle tisse "sa toile d'araignée", se retrouvant de plus en plus seule.


    Le film est rigoureux et analytique, il ne tombe jamais dans le pathos. Au fur et à mesure qu'elle découvre la réalité de sa situation, Katherine réagit promptement et sans états d'âme. Il est vrai que la vie était difficile dans ses landes hostiles tenues de mains de maîtres par les propriétaires terriens avec qui le petit personnel ne pouvait pas "bouger un cil". La description de la réalité sociale de l'époque est assez différente et plus crue que celle, plutôt consensuelle, donnée dans "Downton Abbey".
    Le ton du film est austère, les acteurs tous très bons, mention spéciale à Florence Pugh, la ravissante interprète de Katherine et à Christopher Faibank, son sinistre beau père.

    Le coté sombre du métrage est renforcé par une excellente-et sinistre- bande originale de Dan Jones.

    Dans sa première partie, "the young lady" est un film féministe avant que l'âpreté du scénario ne le fasse basculer du coté obscur pour voir derrière Katherine, une femme avec peu de scrupules...peut être à l'image de son époque.
    WutheringHeights
    WutheringHeights

    112 abonnés 930 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 avril 2017
    Si tout ne séduit pas dans ce premier effort, on saluera la qualité des interprètes principaux et de la mise en scène, sobre et frontale.

    LA SUITE :
    jeff21
    jeff21

    67 abonnés 296 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 avril 2017
    Pas facile d'être une femme du monde dans l'univers puritain de l'Angleterre de la seconde moitié du 19 ieme siècle et de succomber avec passion à une histoire d'amour avec un palefrenier jusqu'à la folie meurtrière. Beaucoup de sobriété et de force dans le jeu, la mise en scène s et l'image. Superbe. Du cinéma vrai et beau.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 13 avril 2017
    J'ai trouvé ce film fort, quel personnage !! Magistralement interprété par cette jeune actrice d'ailleurs, elle est à suivre ! Visuellement on a un peu l'impression d'entrer dans un tableau, c'est simple mais splendide, les paysages etc.. 2h après être sortie de la salle j'étais encore sous tension ! On croit qu'on a affaire à une Mme Bovary, puis une Lady Chatterley, et puis ça change encore... On est toujours surpris ! Le rythme du film est très particulier, il est court mais on a le temps de poser l'histoire, ça reste assez lent (surtout au début, pour montrer son ennui). Bref c'est une réussite !
    Charles R
    Charles R

    52 abonnés 424 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 avril 2017
    Quelle drôle d'idée d'avoir transformé le titre original de ce film - "Lady Macbeth" - en un "The young Lady", parfaitement insipide ! Dans le premier cas, tout est dit et c'est fort bien : Katherine sera une diablesse digne de son ancêtre shakespearienne ; dans le second, elle est réduite à un statut social et, au vu de l'affiche, on a tout à penser que l'on aura à faire à un énième film où l'on retrouvera l'esprit des romans de Jane Austen ou des soeurs Brontë. Or il n'en est rien. "The young Lady" est un film cruel dont l'héroïne, mariée à 19 ans à un homme nettement plus âgé qu'elle, connaît un véritable désert affectif et sexuel avant de prendre sa revanche de la manière la plus expéditive qui soit. Ladite revanche passera par une liaison avec un jeune palefrenier qui a tout du bel étalon que n'a jamais été son mari. Autrement dit, la victime humiliée tant du reste par son beau-père que par son mari, deviendra un impitoyable bourreau dont la haine et le cynisme ne connaîtront plus de limites. Réflexion sur la condition féminine dans une société où règnent le mensonge et l'hypocrisie ? Oui, mais pas seulement. Le film nous propose une réflexion sur le mal et ses origines. Comment un être que rien ne prédispose au meurtre peut-il se métamorphoser au point de devenir un monstre ? Voilà une réflexion qui, issue de la plume d'un romancier russe du XIXe siècle, Nikolaï Leskov, n'en demeure pas moins d'une terrifiante actualité. Le film est le premier long-métrage de William Oldroyd qui, avant de s'essayer au cinéma, a déjà fait ses preuves au théâtre où il a mis en scène les plus grands dramaturges : Shakespeare, Ibsen, Beckett... Le parti pris théâtral est ici évident tant dans le choix des plans que dans le jeu des acteurs. Un parti pris qui se double d'une certaine lenteur qui peut susciter parfois l'ennui. Et pourtant le film a des qualités indéniables : un très beau jeu d'acteurs d'où émane l'excellente Florence Pugh dans le rôle-titre, mais aussi plusieurs rôles secondaires dont celui de la servante interprété par la subtile Naomi Ackie ou encore le beau-père incarné par Christopher Fairbank. Autre atout : la qualité de l'image qui, jouant avec la lumière anglaise, nous invite parfois à la contemplation, prenant ainsi pour modèles les maîtres de la peinture du Nord - Vermeer et, plus près de nous, Vilhelm Hammershøi. C'est beau, intelligent, mais parfois trop figé - d'aucuns diront distancié, ils n'auront peut-être pas tort.
    labellejardinière
    labellejardinière

    89 abonnés 274 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 avril 2017
    Elle a presque un prénom d'héroïne d'Emily Brontë ("Katherine"), elle vit d'ailleurs dans un endroit solitaire, entre landes et bois, comme Catherine Earnshaw....et une appétence charnelle pour l'ancillaire, façon Lady Chatterley (le palefrenier remplaçant le garde-chasse). K. épouse Lester, troquée par ses parents contre un bout de terre, est méprisée par son beau-père et humiliée par un époux au-dessus de sa condition paysanne d'origine (la bonne quarantaine - quand elle a tout juste 20 ans), qui n'a pas consommé l'union, et se contente de faire d'elle un stimulant pour sessions onanistes. Le destin de KL n'a rien de romantique (première référence donc inadéquate, nonobstant l'époque commune, victorienne, et le lieu comparable, le nord de l'Angleterre). Et en révélant un fort tempérament au contact du rustre qu'elle attire dans son lit, elle révèle plus encore une belle inclination pour... le crime - ce qui justifiera le "Lady Macbeth" (mutatis mutandis) du titre original de ce "The young Lady" pour la sortie française. Oui, voilà un hybride cinématographique inédit (mais tiré d'un roman - "scandaleux" - russe, paru à la même époque). C'est lent, très lent, mais mis en scène avec brio, et interprété remarquablement - au bilan : "pas mal", c'est un premier film.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 12 avril 2017
    Très surpris des critiques quasi dithyrambiques vis à vis de ce film. Film ennuyeux, enchaînant les plans larges et fixes. Une actrice principale aux expressions corporelles limitées, qui n'exprime que froideur et impassivité. Voulu par le réalisateur? J'ai trouvé que la passion qui uni le couple constitué par l'actrice principale et le palefrenier n'est pas du tout ressentie par le spectateur, alors que c'est le moteur de toute l'histoire. Seul bon moment du film, les dix dernières minutes ou il y a du jeu d'acteur et par conséquent un peu d'émotion. Bonne performance de la servante.
    tixou0
    tixou0

    709 abonnés 2 002 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 avril 2017
    La jeune et robuste Katherine est littéralement achetée, contre un lopin de terre concédé à sa famille (comme aimera à le lui rappeler son beau-père Boris), pour donner un héritier aux riches Lester - son époux, Alexander, la quarantaine, a le double de son âge. Ce genre d'union est monnaie courante dans l'Angleterre victorienne - l'action est en 1865. Ne pensez pas pour autant visionner une énième variation bovaryste du mal-être des dames du 19e siècle avec ce premier film ! Le titre original "Lady Macbeth" (d'après un roman russe) donne en effet la couleur du drame qui va se jouer (pour la perfidie et la tragédie) - qui commence cependant comme un "L'Amant de Lady Chatterley", avant la lettre (mari indifférent, épouse sexuellement frustrée, palefrenier disponible - contre garde-chasse chez Lawrence). William Oldroy, qui vient de la scène, comme sa scénariste Alice Birch, fait évoluer ses (rares) personnages dans un décor unique, somme toute très théâtral, avec un vaste manoir à courants d'air côté cour, et landes et forêts alentour côté jardin. Même quand la chair semble à la fête, les émotions sont bridées, l'atmosphère est pesante, l'action fort limitée. Peu de dialogues, peu de musique, peu de costumes - mais ce qui pourrait ressortir au seul tout petit budget, en contrainte matérielle, le metteur en scène en tire superbement parti, trouvant un vrai style cinématographique, incisif, voire glaçant, à souhait. Distribution d'inconnus (Christopher Fairbanks - Boris - excepté), tout à fait convaincants, Florence Pugh (dans le rôle-titre, écrasant) en particulier.
    FloDL70
    FloDL70

    18 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 12 avril 2017
    Très déçue par ce film ! Rien n'y est crédible du début à la fin.
    Impossible de ressentir quoique ce soit envers les personnages et pourtant je suis plutôt du genre sensible. J'ai été attirée par la bande annonce et je pensais que la psychologie des personnages serait plus fouillée (cela ne relevant pas du budget...), hors tout les actes s'enchaînent avec froideur. Même si celle-ci est voulue, elle ne devrait pas devenir un prétexte au vide. Le rôle le plus raté à mon avis est celui du palefrenier totalement incohérent et sans aucun attrait. Bref j'ai perdu mon temps et espère que vous ne perdrez pas le vôtre.
    Jorik V
    Jorik V

    1 279 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 avril 2017
    Ce film d’époque qu’on a du mal à situer exactement dans le temps, probablement le XIXème siècle, se déroule dans les brumes de l’Angleterre victorienne. Vraisemblablement en Ecosse au vu des paysages glacés et des étendues de mousses infinies. Au début, il semble que « The Young Lady » se pare de tous les atours du drame romantique en costumes. Puis, le film opère un virage de plus en plus marqué vers le suspense et fait immanquablement penser à une version plus dure et radicale de « Madame Bovary ». Ce modèle ou cet hommage écrasant ne joue pas forcément en sa défaveur mais lui enlève toute l’originalité à laquelle il aurait pu prétendre, bien que les nombreux rebondissements déjouent habilement tous nos pronostics.

    Le force de cette œuvre est indéniablement son montage resseré et sa durée très courte (à peine une heure et demie) qui empêchent le spectateur d’éprouver quelconque ennui mais l’oblige à se concentrer sur un suspense malin qui va crescendo. Au fur et à mesure des événements on se demande comment va se terminer cette escalade meurtrière. Si on a du mal à ressentir la passion ressentie par la jeune héroïne envers le palefrenier du domaine, on comprend en revanche toute la frustration qu’elle peut éprouver dans ce rôle d’épouse mariée de force, sans amour et contrainte à la solitude dans une société aristocratique aux traditions verrouillées.

    La réalisation de William Oldroyd peine cependant à se sortir des carcans du film en costumes avec ces plans fixes excessivement froids et austères. Si le sujet laissait entendre une certaine critique de la condition féminine en ces temps-là et les abus d’une société patriarcale - donc un certain modernisme dans le propos - la forme reste, elle, terriblement poussiéreuse. La critique sociale et la manière dont est tenu le récit sont néanmoins admirables et on apprécie que la noirceur du propos soit revendiquée jusqu’à la dernière minute. « The Young Lady » se voit comme un premier film abouti et vénéneux auquel il manque juste un peu de panache et d’énergie dans son esthétique. A moins que ce ne soit le souhait du metteur en scène de corseter ses images autant que la poitrine de son personnage principal.
    L'Info Tout Court
    L'Info Tout Court

    416 abonnés 1 025 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 avril 2017
    L’essentiel plutôt que le superficiel. Petit budget oblige, le film ne déborde pas d’éléments superflus. Décors, costumes, photographie, tout est simple, mais tout est vrai. A travers cette réalisation épurée, on retrouve la véritable essence de cette histoire et de ses personnalités alambiquées. The Young Lady explore ses protagonistes en profondeur et se sert de tous ces vides et ces silences pour renforcer la résonance du désespoir. Un travail soigné et douloureux sur les ravages de la passion, qui peut rendre folle n’importe quelle âme fragile.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top