Mon compte
    The Young Lady
    Note moyenne
    3,1
    2642 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur The Young Lady ?

    146 critiques spectateurs

    5
    4 critiques
    4
    52 critiques
    3
    56 critiques
    2
    19 critiques
    1
    10 critiques
    0
    5 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 16 avril 2017
    Excellente prestation de Florence Pugh dans ce drame victorien d'une jeune femme mariée de convenance à un propriétaire terrien détraqué qui la méprise. L'enchevêtrement en cascade des événements vont révéler une victime qui devient bourreau. Prestations d'acteurs excellentes et climat opressif de la violence psychologique et physique au sein d'un couple.
    Ninideslaux
    Ninideslaux

    84 abonnés 246 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 avril 2017
    Idée bizarre: transposer "Lady Macbeth du district de Mzensk" {de Nicolai Leskov, (1865), publié par Dostoïevski}, dans l'Angleterre victorienne. Que ceux qui ont lu le roman de Leskov lèvent le doigt! Bien sûr: on ne le connait que par le magnifique opéra que Chostakovitch en tirera. A priori, deux univers si différents... Mais il ne faut pas s'étonner que le réalisateur, William Oldroyd, vienne du monde du théâtre classique: son film est parfaitement théâtral.... Remarquons qu'il a été plus fidèle à Leskov que Chostakovitch. Celui ci voulait faire un opéra social, politique, dénonçant le destin des femmes opprimées dans la Russie tsariste. Il voulait donc que sa Katerina, quelques soient ses actions, apparaisse avant tout comme une victime. Or, une femme qui tue un enfant cesse de trouver chez nous, spectateurs, compréhension et empathie. Chostakovitch a donc "oublié" le meurtre de l'enfant que Oldroyd replace dans toute sa crudité et son horreur. Rappelons en passant que, malgré cela, Staline n'avait pas les mêmes notions que Chostakovitch de la représentation d'une femme russe.... et que l'opéra fût promptement interdit. Chostakovitch en fit une deuxième version, édulcorée, Katerina Ismailova, qui ne fut représentée à Moscou que largement après la mort de Staline.

            La transposition va donc être hardie et il est évident que le film que nous voyons est un film de théâtreux, animé par une recherche constante d'esthétique. Et, effectivement, tout est beau; chaque séquence est cadrée comme un tableau. Les étoffes sont magnifiques....

             Katerine, donc, apparemment une très jeune fille, est mariée (vendue) -ce qu'elle semble accepter avec beaucoup de docilité. Son beau père, Boris -la fidélité au roman va jusqu'à respecter les prénoms des protagonistes.... (Christopher Fairbank) est une brute, doublée d'un tyran; son mari, Alexander (Paul Hilton) est une brute, doublée d'un impuissant. De plus, il déteste son père.... on imagine l'ambiance dans ce château battu des vents. On la cloître à la maison. Elle est d'une passivité étonnante. A quoi pense t-elle, assise au centre de son canapé Chesterfield, dans le déploiement de sa magnifique crinoline bleue -image récurrente? Est elle stupide? Sans doute. Il y a quelque chose de bovin chez Katerine (ce qui ne veut pas dire qu'elle soit laide! la belle déesse Junon n'avait-elle pas des yeux de vache?) Il est évident que Florence Pugh restitue admirablement l'opacité de l'héroïne. Voila une actrice qu'on retrouvera sûrement souvent..... A côté d'elle, il y a cette femme de chambre muette, Anna (Naomie Ackie) qui est, elle aussi, un personnage très difficile à percer.

              Jusqu'au jour où, en l'absence des hommes de la famille, Katerine rencontre le nouveau palefrenier, Sebastian (Cosmo Jarvis), avec qui elle connait une passion sexuelle dévorante. Elle n'a alors plus aucune retenue, s'exhibant avec Sebastian jusqu'à lui faire porter les vêtements du mari et dîner avec lui à la table des maîtres. Tout cela ne peut que mal finir, quand ceux ci reviendront. Katerine est comme un animal, qui n'obéit qu'à ses passions animales et est prêt à dévorer tout ce qui se trouve en travers de son chemin...

              C'est beau, mais cela nous laisse assez longtemps relativement froids, jusqu'à ce que la violence la plus extrême s'introduise dans cet univers hiératique. En tous cas, ce portrait de femme monstrueuse restera comme quelque chose d'inégalé dans l'histoire du cinéma.
    deeejod
    deeejod

    6 abonnés 106 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 avril 2017
    Un personnage charismatique et difficile à cerner, le tout dans univers hostile. C'est beau, froid... et à l'arrivée tout à fait déconcertant.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 16 avril 2017
    Trop calme, divers plan fixe, pas de BO.
    The young lady rencontre un gros problème il est met longtemps avant d'avoir un grain d'événements important vu que l'on nous place une routine de scène quasi identique puis venu du synopsis la fameuse relation avc le palefrenier reste très étrange et inexpliquée jusqu'au déroulement final qui nous laisse bouche bée.
    Zeitnot33
    Zeitnot33

    4 abonnés 278 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 avril 2017
    Le,film bien réalisé.
    L'actrice est bien choisie.
    Le scénario encore plus dure que ne semble le montrer la bande annonce et complet.
    Dans le style, le film est donc une réussite.
    ffred
    ffred

    1 729 abonnés 4 021 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 avril 2017
    Les critiques avaient l’air dithyrambiques (enfin les extraits lues sur l’affiche), la rumeur excellente, tout pour que je me méfie donc. Mais non. Pour son premier film, William Oldroyd (venu du théâtre) réussit ce que peu de cinéastes réussissent du premier coup, le film parfait. C’est maitrisé de bout en bout, et sur tout les plans. La mise en scène est puissante tout en étant discrète, voir minimaliste. Cela aurait pu donner un drame sec, voir austère, ennuyeux et imbuvable, surtout que l’écriture (adaptation d’un roman russe du XIXè siècle) est tout aussi dépouillée. On part d’une chronique familiale rigide à l’époque victorienne dans la campagne anglaise, pour glisser dans le drame passionnel et le...
    Kilian C.
    Kilian C.

    41 abonnés 47 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 octobre 2017
    Dans l'Angleterre traditionnelle et puritaine des années 1850, Katherine, se retrouve mariée à un Lord, deux fois plus âgé qu'elle et ne semblant pas du tout intéressé par cette union. Vivant dans une grande propriété reculée avec son beau père et ce mari qui daigne à peine la regarder, cette dernière, ne pouvant même pas sortir de la maison, découvre l'ennui d'une manière brutale.

    Alors que son mari et son beau père doivent tous les deux partir, elle va se retrouver livrée à elle-même. Avec pour seule compagnie une femme de chambre qui ne parle quasiment pas, Katherine finit par braver les interdits en sortant. Et c'est à l'extérieur qu'elle va faire une rencontre qui va la changer profondément. Au point de remettre en cause les règles strictes qu'elle suivait jusque là.

    Après des premières images dont le contenu reste très beau mais lent, on découvre donc la thématique du film : une histoire d'amour impossible dans un contexte historique. De l'ennui initial, Katherine va ainsi aimer jusqu'à la folie, se lançant dans des stratagèmes machiavéliques pour pouvoir vivre cet amour.

    Et c'est finalement cet axe qui va se révéler intéressant dans un film très (trop) contemplatif . Nous allons découvrir jusqu'où est prêt cette jeune femme pour ne pas retourner dans le quotidien ennuyeux des premiers jours et pour pouvoir vivre cet amour interdit. Un amour partagé qui va progressivement évoluer pour devenir écrasant. Jusqu'à ce que les sacrifices effectués pour pouvoir le vivre plongent la ferme dans une spirale de violence.

    Ni très bon, ni mauvais, The Young Lady se distingue par une ambiance pesante et des manipulations continues dont on finit par ne plus voir le bout. Et c'est bien là la qualité première de ce film. Cependant, malgré le fait que la durée du film reste courte (1h30), on trouve le temps long à certains moments (principalement au cours de la première partie). Et ce malgré le fait que les plans restent beaux et soignés tout au long du film.

    Pour les amateurs d'histoire d'amour, nul doute que ce film saura leur plaire. Pour les autres, c'est plutôt le côté historique et les manipulations répétitives qui devraient leur plaire.

    Les : l'intrigue qui tourne autour des manipulations / le cadre historique et les costumes d'époque / l'actrice principale
    Les - : on aurait aimé que ce côté historique soit encore plus développé / le film reste très lent et trop contemplatif
    Wikus83
    Wikus83

    26 abonnés 64 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 avril 2017
    Dans l'Angleterre rurale du 19ème, Lady MacBeth, jeune épouse d'un Lord qu'elle n'a pas choisi, s'acoquine avec le palefrenier.

    Peu de musique, beaucoup de plans fixes, un montage à la serpe, on comprend dès les premières minutes que l'on ne va pas franchement se marrer. Mais l'âpreté formelle se prête parfaitement à l'exploration de l'ennui, la passion, la folie, la violence qui montent progressivement. Un film plutôt exigeant donc, esthétiquement réussi, qui se révèle assez troublant et fascinant.
    Stéphane C
    Stéphane C

    63 abonnés 389 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 14 avril 2017
    Un drame inégal, faussement shakespearien, sauvé in extremis par l'influence de son "héroïne" et sa belle photo ...
    Greg K.
    Greg K.

    1 critique Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 14 avril 2017
    Déçu, même si la performance des acteurs est remarquable, je trouve leurs personnages pas assez travaillés. En ce qui me concerne ce film est une perte de temps et d'argent.
    LeMagduCiné
    LeMagduCiné

    67 abonnés 626 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 avril 2017
    Pour son premier film, William Oldroyd adapte un roman russe dans une mise en scène théâtrale qui rend compte de toute la puissance des acteurs. The Young Lady dresse le portrait paradoxal d’une femme en quête d’indépendance et d’amour.
    joelle g
    joelle g

    92 abonnés 879 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 avril 2017
    Très agréable surprise que ce film...tout d'abord il nous plonge dans la vie dans la campagne anglaise fin 18ème siècle ....et relate la vie de Katherine , une jeune femme qui semble bien frêle au départ , pour se transformer en femme machiavélique , aveuglée par sa passion pour un jeune palefrenier...
    Une heure actrice inconnue ..mais belle , fragile , froide, calculatrice.....
    Anne M.
    Anne M.

    75 abonnés 643 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 21 avril 2017
    J’ai essentiellement apprécié ce film pour sa forme et sa réalisation. Des costumes et des décors de qualité. De très beaux cadrages qui font penser parfois à des tableaux de Veermer, des extérieurs qui font penser aux « hauts de Hurlevent ». Une actrice à la belle voix âpre très convaincante. Fluidité et sobriété dans la narration

    Katherine, « vendue » à un époux antipathique au 19ème siècle, s’installe en compagnie de son mari et de son beau-père dans une demeure tout à la fois belle et austère. En l’absence des deux hommes, elle se prend de passion pour le nouveau palefrenier.

    Après, je dirais que l’histoire est sinistre et sombre, aucun personnage n’est là pour rattraper l’autre. Une des morales du film est qu’il ne vaut mieux pas être pauvre, parce qu’on paye pour les autres.
    Claudine G
    Claudine G

    207 abonnés 496 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 avril 2017
    Dès le début du film on est plongé dans une ambiance austère, où règnent la solitude et l'ennui. Cette jeune femme mariée contre son gré à un riche lord anglais, qui ne la désire même pas, et on a l'impression que pour elle c'est un fait acquis et sous son air doux, qu'elle est soumise. Puis rien ne va plus. Son Beau-père et son époux quittent le domaine pour "affaires" et là la jeune demoiselle non seulement revit, court dans la nature qu'elle découvre insatiable, mais rencontre l'amour d'un simple palefrenier où là tous ses sens se réveillent et elle décide que rien ne pourra les séparer. De là s'enchaînent d'atroces moments où on a l'impression que Katerine perd tout sens moral et cela jusqu'aux crimes les plus odieux. Tout cela pour préserver son amour et finir vivante mais Ô combien seule !!!
    philhag
    philhag

    28 abonnés 370 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 avril 2017
    Le film est lourd, pesant, attirant ... sans jamais perdre de son intensité. Et pourtant il y a de la fraicheur, du soleil. le mari et le père sont d'affreux personnages. la Young lady, Katherine est toute en rondeur, en fraicheur, victime d'un système très anglais de maitre et d'esclaves. Le scénario se déroule, inattendu et implacable depuis le voile du mariage ... beau et seule ... jusque ... Je me suis demandé si je reverrai ce film à la télévision. Oui, bien installé, sans quitter l'écran, sans doute avec un bon whisky ... Ce film se déguste.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top