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    The Young Lady
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    3,1
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    146 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 15 mai 2017
    Puissant et sombre. Rien à redire en ce qui concerne l'image, les décors, l'actrice et la superbe réalisation de ce film. J'y ai vu un aspect social plus qu'une histoire d'amour. En effet, le rapport entre les maîtres et les domestiques est constamment présent au cours de l'histoire. Et l'importance que l'on donne à chacun selon son statut social conditionne ses actions dans cette histoire.
    Paul-Hervé T.
    Paul-Hervé T.

    1 abonné 27 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 mai 2017
    On peut s'interroger sur le choix de traduction, le titre "Lady Macbeth" étant à mon avis plus adapté à l'oeuvre. Un film très bien tourné, avec une belle photographie et un très bon jeu d'acteur. On est très proche du théâtre, avec une unité de lieu et une unité d'action. Le film ne durant qu'1h30, j'aurais aimé que le réalisateur développe un peu plus sur les origines du mal. Mais s'il a choisi de s'inscrire dans la lignée du Macbeth de Shakespeare, il semble logique qu'il se concentre davantage sur la mécanique et la spirale du mal. A voir donc, mais pas quand on est déprimé.
    Galactus
    Galactus

    8 abonnés 355 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 mai 2017
    Il pourrait être digne d'un film coréen, avec ses multiples rebondissements tous aussi scabreux les uns que les autres, et pourtant le contexte n'est que l'Angleterre au temps des seigneurs et des soumis. C'est vraiment bien filmé, dans peu de décors finalement. A ne pas mettre entre toutes les mains tout de même, c'est loin d'être joyeux.
    Jean-Patrick Lerendu
    Jean-Patrick Lerendu

    16 abonnés 152 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 12 mai 2017
    Au milieu du 19e sècle, Katherine mène une vie bien malheureuse auprès de son mari, un lord beaucoup plus âgé qu'elle et qui la contraint à vivre recluse au sein de leur triste domaine. Un jour son mari s'absente pour quelques temps et Katherine ne va pas tarder à tomber amoureuse du palefrenier et va peu à peu désirer vivre complètement cet amour, si neuf et si exaltant pour elle.
    Dans le même temps, on découvre que son mari a eu un jeune garçon d'une relation cachée et qui devient le véritable maître du domaine. Notre couple amoureux va devoir plonger dans de biens sinistres réalités.
    Christine D.
    Christine D.

    1 critique Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 mai 2017
    Très beau film, sobre, classique avec une photo magnifique et un jeu d'acteur excellent
    Suite aux remarques entendues à la sortie, il ne faut pas confondre l'histoire et le film...
    L'histoire, classique, est sordide, difficile à supporter pour certains...
    Le film, sur le plan cinématographique est sublime...
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    136 abonnés 1 632 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 mai 2017
    Le film d’époque, traditionnellement lorsqu’il traite de la bourgeoisie du XIXème siècle, sort ses plus beaux apparats : costumes magnifiques, intérieurs luxueux et relations humaines de très haute tenue. Là, que nenni et c’est la belle audace de ce film. Pour son premier film, William Oldroyd fait d’un atout un budget super serré puisqu’il prend parti de parler de cette petite noblesse pas très argentée et rustre des campagnes… loin des lustres de la cour royale. Pour preuve la jeune héroïne n’a qu’une seule belle robe, pas luxueuse, et le reste du temps elle arpente en tenue modeste la lande britannique superbement filmée dans l’esprit « Les hauts de Hurlevent ». Jane Austen présentait dans ses romans, sources de beaux films d’époque une vision romantique de la noblesse ; ici, ce sont la dureté rustre des rapports humains qui nous sont montrés ; loin des échanges à fleuret mouchetés dont on a l’habitude dans ce type d’exercice. Et le titre original de ce film en dit long sur la violence de la société, sur la perversité des rapports humains et sur la violence faite à la femme dans une noblesse si peu raffinée : « Lady Mc Beth ». « The young lady » pouvait tromper le spectateur alors que le titre original affiche clairement ses intentions. Ce sera une tragédie voire un thriller historique et non une comédie romantique. La jeune actrice, Florence Pugh, est prodigieuse dans le rôle de cette femme prête à tout pour s’émanciper ; d’une violence froide et glaciale. De fait, les meurtres s’enchaînent jusqu’au dernier d’une violence presque insoutenable. La limite du film de fait est bien exprimée par Vincent Ostria dans l’Humanité : « … sa stigmatisation du rigorisme d’antan cautionnent un massacre en règle mais gratuit. ». Et en fait le malaise vient essentiellement de séries d’aberrations scénaristiques dont la personnalité anachronique de la young lady révélée dès la première scène d’humiliation de son mari. Dès cette scène inaugurale, elle bafoue les valeurs de son époque, elle se comporte comme une femme d’aujourd’hui, embarrassant. Ce film a donc le mérite de lever le voile sur la brutalité d’un monde et d’une époque que l’on nous montre trop souvent comme très raffinée. Mais voilà sur un thème à peu près semblable ; Jane Campion frappa bien plus fort car beaucoup plus subtilité avec « La leçon de piano ».
    Et plus de critique sur blogspot: tout-un-cinema
    sebou36
    sebou36

    71 abonnés 381 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 mai 2017
    Voici un très beau film servi par d'excellents comédiens. La froideur formelle pourrait paraitre rebutante au premier abord, mais la photographie et la mise en scène sont précises, les intentions des personnages claires. Le film simplifie énormément le livret d'origine, le choix est porté sur la relation entre la Lady ( tiens, pourquoi ce titre, d'ailleurs? Lady Macbeth de Mentsk était plus évocateur...) et son amant. La fin est plus ambigüe, moins morale. Mais quelle force, quelle rigueur! De quoi inspirer nos "ôteurs" hexagonaux?...
    S.i.n
    S.i.n

    9 abonnés 66 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 16 juillet 2017
    Lent et monotone. Ce sont les mots qui représentent le plus mon ressenti face à The Young Lady. Une terrible déception pour ce film que j'attendais tellement. Le rythme du film est lent. Beaucoup de plans fixes, de plans sur l'environnement, pas d'actions si ce n'est des scènes de sexe ou de lutte. Et pour couronner le tout cela sans musique. Un scénario des plus banaux également autour d'une jeune fille effrontée qui se transforme petit à petit pour se conformer aux mœurs de la bourgeoisie. Que de regrets. Seul point positif : le jeu de Florence Pugh qui incarne Katherinne.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 7 mai 2017
    Un film au rythme lent, presque contemplatif, traversé de scènes d’une violence inouïes, que ce soit dans les images ou dans les intentions des personnages. La condition féminine était déplorable, même pour les personnes bien nées ou faisant de riches mariages, sans parler de la condition des petites gens, traités comme des animaux. Cette jeune femme semble n’avoir aucune émotion, jusqu’à ce que son regard croise celui de ce palefrenier vibrant de vie et d’énergie. Leur passion la dévore, et pour être avec lui, elle va commettre des forfaits terribles. spoiler: Et quand il n’en peut plus d’être sous sa coupe et d’être devenu son complice involontaire, et cherche à la dénoncer, elle le trahit à son tour.
    L’histoire est terrifiante, et très dérangeante. On est loin de la passion interdite entre une dame et son domestique. Cette histoire d’amour tourne au bal sanglant, on ne sait pas où ça va s’arrêter ! L’interprétation est irréprochable. L’héroïne est fascinante de machiavélisme, et se donne tous les droits pour vivre sa passion. Les décors plutôt austères, soulignent parfaitement la froideur des grandes maisons aristocratiques d’une époque où il ne faisait pas bon être une femme ou d’être domestique. On sort de la projection avec un sentiment de malaise
    PaulGe G
    PaulGe G

    112 abonnés 607 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 6 mai 2017
    pourquoi d'un scénario excellent avoir fait un si piètre film complètement raté. des scènes longues et inutiles (le brossage des cheveux) entre autre , et les plans fixes interminables ,et des redites pour dire que l'on change de jour, (mais pas de robe) pratiquement pas de décor, les costumes toujours les mêmes, et les comédiens ne sont pas a l'aise dans une mise en scène inexistante . c'est prétentieux a l'extreme et très ennuyeux.
    Clémentine K.
    Clémentine K.

    197 abonnés 1 429 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 3 mai 2017
    Un peu déçue par cette romance qui n'en est pas véritablement une. En plus, je suis un peu restée sur ma fin par rapport à ce personnage principal.
    ATON2512
    ATON2512

    60 abonnés 1 140 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 mai 2017
    Le film de William OLDROYD (2017) est autant un thriller qu'un film presque naturaliste tant il dépeint avec réalisme et force de détail, la vie au milieu du 19 ième siècle en Angleterre. Vie difficile dans les campagnes où les femmes n'avaient aucune liberté , soumises autant à leur mari, qu'aux diverses règles sociales, culturelles et religieuses. On étouffe souvent en pensant indubitablement les progrès (en la matière) des sociétés modernes.
    La force du film est d'ailleurs sous-jacente à cette description. En effet à détailler la vie de cette "bourgeoise" presqu'enfermée à la fois dans sa demeure rurale autant que dans tous ses carcans sociaux; on en arrive à comprendre la dérive meutrière et la nature violente de "Katherine". Comme ses passions amoureuses qui lui sont toutes interdites.
    " Katherine " dont la force tient aussi à une interprétation sans faille de Florence PUGH, à la fois belle , analytique et d'une froide résolution . On notera aussi la prestationn de Cosmos JARVIS (jouant "Sébastian") et bien sûr Naomi ACKIE (dans le rôle de "Anna").
    Jonathan M
    Jonathan M

    135 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 mai 2017
    Lady Macbeth dans une version intimiste de jeune effrontée. Huit clos dans une demeure trop grande pour elle seule. Le film est avant tout charnel et coquin. Et quand Lady impose sa loi et ses désinvoltures, cela mène au chaos. Une douce folie s'empare du personnage, où la passion guide sa raison. À mi chemin entre le caprice et la démence, elle supprime un à un les obstacles vers sa liberté. Glaçant oui, emmené par la parfaite Florence Pugh. Une révélation. Malheureusement, derrière cette convaincante prestation, une mise en scène pas à la hauteur de ses ambitions. Aussi froide que le personnage principal, elle ne nous emporte pas autant qu'il aurait fallu pour être conquis.
    L_huitre
    L_huitre

    86 abonnés 357 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 mai 2017
    Ce film anglais a recueilli déjà un beau succès d’estime chez les cinéphiles qui y voient une Emma Bovary anglaise un peu perverse. Le film est en tout cas assez déroutant. Par sa sécheresse, son image minimaliste, et l’absence de référence à un lieu ou à une époque. On sait qu’on est en Angleterre, au milieu du XIXème, c’est tout… Une Angleterre puritaine, corsetée dans ses bonnes moeurs, qui ne laisse aucune place à l’expression des sens. Cela ne fait pas les affaires de Lady MacBeth, jeune femme dont la robe à crinoline bleue saphir constitue la seule tache de couleur dans un monde gris. Sa nuit de noce a été une catastrophe, avec un vieux mari impuissant qu’elle n’a pas choisi. Elle s’ennuie… Alors, quand vient à passer un jeune palefrenier…
    C’est, on le devine, une nouvelle version de la folle histoire de Lady Chatterley et de son garde-chasse. Mais en plus dur. Avec une femme plus machiavélique qui est prête à tout pour préserver son amour et son seul moteur dans la vie. L’histoire s’enfonce dans le crime, et tout se trouble pour devenir glauque.
    Le film n’est pas inintéressant, mais il laisse le spectateur un peu en dehors de l’histoire. Les deux personnages ne suscitent pas l’empathie. Surtout, j’ai été un peu gêné par le jeu de l’actrice, un peu trop contemporain à mes yeux. Et ce bout d’Angleterre est quelque peu désespérant. « The young lady » est malgré tout un moment de cinéma acceptable dans l’actualité cinématographique très pauvre du moment.
    MaxLaMenace89
    MaxLaMenace89

    62 abonnés 282 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 mai 2017
    Lady Macbeth, titre fort en sens, se transforme dans nos contrées en The Young Lady : cette propension des distributeurs français à traduire un titre original par un autre titre en anglais me dépassera toujours. Certainement nous prennent-ils pour des spectateurs stupides incapables de prononcer "Macbeth" en caisse... Bref.

    Lady Macbeth, titre fort en sens, se transforme dans nos contrées en The Young Lady : cette propension des distributeurs français à traduire un titre original par un autre titre en anglais me dépassera toujours. Certainement nous prennent-ils pour des spectateurs stupides incapables de prononcer "Macbeth" en caisse... Bref.

    Difficile de se forger un sentiment à chaud après le générique de fin, tellement l'austérité ambiante du film prend à la gorge. Lady Macbeth est d'une noirceur incroyablement glaciale, fascinante de la première à la dernière minute. Hormis quelques nappes sonores illustrant les moments les plus ténébreux du film, absolument aucune musique n'est utilisée dans le film, ambiance radicale rendant le tout aussi contemplatif qu'effrayant. Ce choix loin d'être aussi scolaire qu'on pourrait le penser dessine à merveille toute l’ambiguïté de ce portrait, aussi bien l'ennui régressif que le poison aride de la passion. Filmant quasi-intégralement en plans fixes, la caméra tend toutefois à se libérer lors des rares moments aérés du film où la jeune protagoniste respire à nouveau la liberté, englobée des élans de la caméra portée.

    Dans ce récit où la jeune Katherine doit faire face à la misogynie de l'ère victorienne, une société où la domination masculine est totale, et on ne peut que s'attacher à elle. D'autant plus que le personnage est porté par la talentueuse Florence Pugh, imposante et charismatique avec son innocence faussée et le timbre grave de sa voix... Le film s'en trouve vraiment perturbant car la caractérisation de Katherine est progressivement mise à mal, jeune femme tout doucement contaminée par les travers quotidiens qu'elle subit, achevant le métrage par un acte abominable. Ce parcours se révèle littéralement irritant pour le spectateur, qui malgré tout ressent de la sympathie et voudrait qu'elle prenne en main son destin.

    Domine alors ce paradoxe d'identification assez saisissant, d'autant plus que Katherine qui souffrait en silence empoigne son indépendance de manière presque anachronique, jeune punk giflant et riant au nez des codes de cette époque. Couplé à l'ambiance radicalement glaciale du film, c'est comme si cet exécrable patriarcat (qui fait encore écho aujourd'hui) donnait naissance à quelque chose de surnaturel. La jeune protagoniste deviendrait presque une sorte de créature de Frankenstein - son créateur étant le joug masculin - une entité caméléon qui passe d'un aspect à un autre de façon invisible, des visages contradictoires, de la dame blanche oisive à le veuve noire sans émotions... Au-delà de la romance à costumes que l'on pouvait attendre, Lady Macbeth révèle peu à peu la toile d'un véritable film de genre, comparable en certains points au récent Brimstone.

    Malgré le stoïcisme ambiant, rappelons toutefois le joli travail de reconstitution du film, malgré la relative simplicité du décor en quasi huis-clos. Le décor champêtre de Chester, lieu de tournage du film, offre des images extérieures absolument magnifiques, panoramas dont la brume n'enlève en rien ses couleurs, brillamment mis en lumière. Sans compter l'excellent travail sur les costumes, par la chef-costumière de Steven Spielberg qui a déjà officié sur War Horse et Lincoln. Bouclé avec un budget à hauteur d'un demi-million d'euros, ce premier film est sans conteste une belle petite prouesse.

    Entre fascination et perversion, Lady Macbeth ne laissera pas indifférent ceux qui céderont à son aura incroyablement oppressante et ambiguë qui étouffe les codes attendus, offrant plutôt derrière la passion et la romance le portrait glaçant d'une jeune femme qui, piégée dans la toile de l'emprise masculine, se transforme en veuve noire.
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