Mon compte
    The Young Lady
    Note moyenne
    3,1
    2642 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur The Young Lady ?

    146 critiques spectateurs

    5
    4 critiques
    4
    52 critiques
    3
    56 critiques
    2
    19 critiques
    1
    10 critiques
    0
    5 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    steely_dan_76
    steely_dan_76

    15 abonnés 341 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 avril 2018
    Photographie contemplative aux multiples plans soigneusement choisis par le réalisateur.
    Malgré le rythme lent on se laisse prendre par cette histoire sordide.
    L'actrice principale est une révélation.
    mat niro
    mat niro

    360 abonnés 1 840 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 juin 2017
    Une femme mariée à un homme qui a deux fois son âge découvre les plaisirs de la chair et l'amour auprès d'un palefrenier. L'histoire se déroule dans l'Angleterre rurale en 1865 et Florence Pugh (que je découvrais par ce film) est magistrale tant elle fait preuve de machiavélisme. Le film monte crescendo en intensité et le réalisateur William Oldroyd signe un final hitchcockien avec également quelques séquences cultes (comme la mort de l'enfant). Un ensemble palpitant.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 24 décembre 2020
    Il reste très difficile de s'accrocher à cette énième film en costume. En effet, bien que le long-métrage bénéficie d'un bon décors et d'un scénario un peu trop approfondie. C'est assez lent et donc rapidement ennuyeux. Heureusement, la performance de Florence Pugh qui emporte tout sur son passage, donne un peu plus de consistance à cette œuvre. A voir malgré tout, pour se faire un avis, bien que le mien soit très mitigé au final.
    Tristan T.
    Tristan T.

    7 abonnés 18 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 avril 2017
    Impressionnant. Déroutant. fascinant.
    Ce film est réussi.
    D'abord par son actrice principale, d'une beauté complexe et d'une opacité rare.
    Ensuite par ses acteurs, tous parfaits dans leur rôle ciselé de violence enfouie.
    Puis par ses plans et ses scènes théâtralisées et totalement épurées.
    Par sa photo où le son et la lumière nous font rêver des highlands...
    et enfin par son scénario, où Madame Bovary croise Hitchock dans un amour fou et fatalisé.
    Du grand cinéma pour ce petit premier film.
    isakkk
    isakkk

    14 abonnés 193 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 avril 2017
    Le titre français (The young lady) est intéressant parce que l'on n'attend pas le déroulé que donne à comprendre le titre anglais (Lady MacBeth). Les acteurs sont excellents dans leurs rôles d'horribles misogynes et la jeune actrice éprise de vie est formidable. On est heureux de ne pas avoir vécu à cette époque....
    Valerie N
    Valerie N

    14 abonnés 208 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 juin 2017
    Diabolique ! le pression monte petit à petit. Film original et très prenant. On passe d'un sentiment à un autre au fil du déroulé du film.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 708 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 27 juillet 2020
    Je m'attendais à un film féministe mais je n'aurais pas pu être plus déçu. Quand un homme se force dans la chambre de la protagoniste féminine et tente de la violer elle commence une liaison avec lui. Le film descend plus bas en laissant le rôle principal féminin devenir un monstre répréhensible. Dans une scène atroce d'une minute où elle étouffe un petit enfant à mort ce qui est insupportable à regarder pour quiconque a une once d'empathie. Plutôt que d'être un conte féministe de libération il puise dans notre culture violente et dépeint en fait sa protagoniste comme une psychopathe. Young Lady est un film nihiliste vous laissant un goût amer à sa fin...
    Ninideslaux
    Ninideslaux

    84 abonnés 246 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 avril 2017
    Idée bizarre: transposer "Lady Macbeth du district de Mzensk" {de Nicolai Leskov, (1865), publié par Dostoïevski}, dans l'Angleterre victorienne. Que ceux qui ont lu le roman de Leskov lèvent le doigt! Bien sûr: on ne le connait que par le magnifique opéra que Chostakovitch en tirera. A priori, deux univers si différents... Mais il ne faut pas s'étonner que le réalisateur, William Oldroyd, vienne du monde du théâtre classique: son film est parfaitement théâtral.... Remarquons qu'il a été plus fidèle à Leskov que Chostakovitch. Celui ci voulait faire un opéra social, politique, dénonçant le destin des femmes opprimées dans la Russie tsariste. Il voulait donc que sa Katerina, quelques soient ses actions, apparaisse avant tout comme une victime. Or, une femme qui tue un enfant cesse de trouver chez nous, spectateurs, compréhension et empathie. Chostakovitch a donc "oublié" le meurtre de l'enfant que Oldroyd replace dans toute sa crudité et son horreur. Rappelons en passant que, malgré cela, Staline n'avait pas les mêmes notions que Chostakovitch de la représentation d'une femme russe.... et que l'opéra fût promptement interdit. Chostakovitch en fit une deuxième version, édulcorée, Katerina Ismailova, qui ne fut représentée à Moscou que largement après la mort de Staline.

            La transposition va donc être hardie et il est évident que le film que nous voyons est un film de théâtreux, animé par une recherche constante d'esthétique. Et, effectivement, tout est beau; chaque séquence est cadrée comme un tableau. Les étoffes sont magnifiques....

             Katerine, donc, apparemment une très jeune fille, est mariée (vendue) -ce qu'elle semble accepter avec beaucoup de docilité. Son beau père, Boris -la fidélité au roman va jusqu'à respecter les prénoms des protagonistes.... (Christopher Fairbank) est une brute, doublée d'un tyran; son mari, Alexander (Paul Hilton) est une brute, doublée d'un impuissant. De plus, il déteste son père.... on imagine l'ambiance dans ce château battu des vents. On la cloître à la maison. Elle est d'une passivité étonnante. A quoi pense t-elle, assise au centre de son canapé Chesterfield, dans le déploiement de sa magnifique crinoline bleue -image récurrente? Est elle stupide? Sans doute. Il y a quelque chose de bovin chez Katerine (ce qui ne veut pas dire qu'elle soit laide! la belle déesse Junon n'avait-elle pas des yeux de vache?) Il est évident que Florence Pugh restitue admirablement l'opacité de l'héroïne. Voila une actrice qu'on retrouvera sûrement souvent..... A côté d'elle, il y a cette femme de chambre muette, Anna (Naomie Ackie) qui est, elle aussi, un personnage très difficile à percer.

              Jusqu'au jour où, en l'absence des hommes de la famille, Katerine rencontre le nouveau palefrenier, Sebastian (Cosmo Jarvis), avec qui elle connait une passion sexuelle dévorante. Elle n'a alors plus aucune retenue, s'exhibant avec Sebastian jusqu'à lui faire porter les vêtements du mari et dîner avec lui à la table des maîtres. Tout cela ne peut que mal finir, quand ceux ci reviendront. Katerine est comme un animal, qui n'obéit qu'à ses passions animales et est prêt à dévorer tout ce qui se trouve en travers de son chemin...

              C'est beau, mais cela nous laisse assez longtemps relativement froids, jusqu'à ce que la violence la plus extrême s'introduise dans cet univers hiératique. En tous cas, ce portrait de femme monstrueuse restera comme quelque chose d'inégalé dans l'histoire du cinéma.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 30 juin 2017
    A contre-pied de la romance traditionnelle, "the young lady" propose une lecture machiavélique de la société bourgeoise anglaise du 19ème siècle. Avec ses silences opportuns, sa photographie soignée et son soupçon de burlesque, la réalisation glaciale et sans prétention se conforme aux états d'âme de cette très surprenante lady Macbeth. L'échappatoire contre la soumission passe ici par la transgression excessive des mœurs et des règles de bienséances, principale source d'émancipation féminine au sein de l'époque Victorienne.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 7 mai 2017
    Un film au rythme lent, presque contemplatif, traversé de scènes d’une violence inouïes, que ce soit dans les images ou dans les intentions des personnages. La condition féminine était déplorable, même pour les personnes bien nées ou faisant de riches mariages, sans parler de la condition des petites gens, traités comme des animaux. Cette jeune femme semble n’avoir aucune émotion, jusqu’à ce que son regard croise celui de ce palefrenier vibrant de vie et d’énergie. Leur passion la dévore, et pour être avec lui, elle va commettre des forfaits terribles. spoiler: Et quand il n’en peut plus d’être sous sa coupe et d’être devenu son complice involontaire, et cherche à la dénoncer, elle le trahit à son tour.
    L’histoire est terrifiante, et très dérangeante. On est loin de la passion interdite entre une dame et son domestique. Cette histoire d’amour tourne au bal sanglant, on ne sait pas où ça va s’arrêter ! L’interprétation est irréprochable. L’héroïne est fascinante de machiavélisme, et se donne tous les droits pour vivre sa passion. Les décors plutôt austères, soulignent parfaitement la froideur des grandes maisons aristocratiques d’une époque où il ne faisait pas bon être une femme ou d’être domestique. On sort de la projection avec un sentiment de malaise
    1ou2mo
    1ou2mo

    9 abonnés 468 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 avril 2017
    Un drame, une passion criminelle traitée froidement comme le cynisme de cette Bovary Chatterley.Le nombre de personnages est restreint mais le filmarrive à mettre en exergue la condition des petites gens par petites touches et situations bien étudiées..
    Isabelle B
    Isabelle B

    9 abonnés 88 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 avril 2017
    Une lande anglaise, un lord anglais écrasé par le pouvoir et la hiérarchie patriarcale et cléricale. Des bien pensants, une domesticité écrasée elle aussi et soumise, et une folie qui s'empare de cette jeune femme. Tout est dit à demi mots par petites touches, rien est développé, le minimalisme à l'extrême: dans les paysages, cette maison, ces lieux où la caméra ne fait que de repasser sans cesse sans que rien ne bouge. Ces longs plans fixes: cette jeune femme à sa fenêtre, sur son canapé, ce couple nu et enlacé comme dans un tableau.
    Il y a tant à dire de ce beau film curieusement ficelé et questionnant.
    Galactus
    Galactus

    8 abonnés 355 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 mai 2017
    Il pourrait être digne d'un film coréen, avec ses multiples rebondissements tous aussi scabreux les uns que les autres, et pourtant le contexte n'est que l'Angleterre au temps des seigneurs et des soumis. C'est vraiment bien filmé, dans peu de décors finalement. A ne pas mettre entre toutes les mains tout de même, c'est loin d'être joyeux.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 22 avril 2017
    Alors il ne suffit pas d'avoir les costumes, le décor, et un sujet passionnant pour faire un bon film. Ce film est creux comme une coquille d'oeuf. On ne sent ni la passion entre les deux personnages principaux, ni la tension sexuelle, ni la folie, ou la démence (?) qui nait peu à peu. C'est beau et plat comme une tapisserie murale... à mon grand désarrois
    deeejod
    deeejod

    6 abonnés 106 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 avril 2017
    Un personnage charismatique et difficile à cerner, le tout dans univers hostile. C'est beau, froid... et à l'arrivée tout à fait déconcertant.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top