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Freakin Geek
252 abonnés
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4,0
Publiée le 9 mars 2017
The Young Lady est un film réellement surprenant qui s’aventure sur un terrain totalement inattendu et raconte une histoire bien plus complexe que le laisse croire la bande annonce très conventionnelle. Il doit beaucoup à la prestation percutante de la jeune Florence Pugh, d’abord fragile puis rebelle et drôle avant de devenir démoniaque, dont on attend avec impatience de découvrir si elle saura pérenniser ce début de carrière très prometteur. [lire la critique complète sur le site]
On est loin ici des bluettes rafraichissantes de Jane Austen pour nous raconter l'austère Angleterre victorienne, la position contrainte des femmes, les sinistres nobliaux fauchés, la turpitude du clergé ou les ignobles conditions de servage infligées aux paysans et domestiques. On est plus proche aussi, sur le plan des mœurs, de D.H. Laurence et de l'Amant de Lady Chatterley ou d'une Madame Bovary qui aurait bouffé du lion. Pour autant, l'adaptation par un réalisateur britannique, William Oldroyd, du roman du russe Leskov - Lady Macbeth du district de Mtsensk - est une très bonne surprise. Avec des moyens limités et des comédiens peu connus, il parvient à nous captiver avec cette histoire d'abord murmurée, puis qui prend peu à peu l'ampleur de la passion qui étreint notre jeune Lady. Le film est très correctement et classiquement réalisé. Belle interprétation.
Débutant comme un drame romanesque à costumes similaire à maintes productions anglaises, le film emprunte vite une voie troublante en glissant vers le polar et la remise en cause des codes narratifs. Magistral.
même si ce drame d'époque fait théâtral et manque parfois de souffle, l'adage "prête à tout par amour" est vraiment de circonstance! un portrait de femme glaçant, sans concession, contestable évidemment mais qui lutte pour sa liberté et ses choix. ne peut toutefois pas laisser indifférent.
Passionnant et pile le genre de films tourmentés que j’aime, l’adaptation de l’histoire de l’autre Lady Macbeth proposée par William Oldroyd se démarque par sa beauté incroyable. Au-delà de son histoire entre folies meurtrières et obsessions dévorantes, The Young Lady évolue dans un décor et des costumes somptueux, dans une époque que le réalisateur magnifie à travers des prises de vue incroyables. Chaque plan est un tableau vivant, soigné au millimètre près par un réalisateur esthète. Reine de l’affiche, Florence Pugh est redoutable, aussi troublante que fascinante. Un véritable bijou.
Des tableaux en guise de plans où les détails illustrent l'austérité de la vie à l'époque victorienne. D'élégants jeux de lumière. Une actrice principale investie dans ce rôle qui passe de la douce jeune femme mariée de force à la furie vindicative. Cet appel sauvage de la lande au climat réfléchissant avec romantisme l'état intérieur des personnages. Des relations humaines corrompues par les frustrations et les conventions aussi étouffantes que les corsets. Une passion née dans la violence et la perversion. Une péripétie filiale déroutante qui semble longtemps délayer l'intrigue principale. Un dénouement pathétique et terrible. Mais une froideur distillée aussi forte que celle de cette côte et de ces coeurs.
Le film est lourd, pesant, attirant ... sans jamais perdre de son intensité. Et pourtant il y a de la fraicheur, du soleil. le mari et le père sont d'affreux personnages. la Young lady, Katherine est toute en rondeur, en fraicheur, victime d'un système très anglais de maitre et d'esclaves. Le scénario se déroule, inattendu et implacable depuis le voile du mariage ... beau et seule ... jusque ... Je me suis demandé si je reverrai ce film à la télévision. Oui, bien installé, sans quitter l'écran, sans doute avec un bon whisky ... Ce film se déguste.
Adapté du roman Lady Macbeth of Mtsenk de Nikolaï Leskov, The Young Lady s'essaie à une relecture du personnage de la Lady Macbeth de William Shakespeare, en transposant l'intrigue dans la campagne anglaise, auprès d'une jeune épouse qui met tout en œuvre pour avoir une vie meilleure... Le film s'appuie sur la prestation de Florence Pugh qui se met (littéralement) à nu pour tenter de porter l'ensemble du film à bout de bras (espoir vain), mais aussi sur un beau travail de l'image (les costumes, la scène dans laquelle la jeune Lady s'endort face caméra dans un décor joliment symétrique). Mais ce qu'on peut s'y ennuyer... En effet, le film dure moins d'1h30, mais il nous semble avoir vu le double, étant assommés par un rythme mou, des scènes qui s'étirent à ne plus savoir quand elles termineront (la scène de l'endormissement est certes belle mais longue - on s'y endort nous aussi -, la scène de l'étouffement où l'on aimerait presque donner un coup de main aux protagonistes si cela pouvait accélérer l'arrivée de la scène suivante...), des acteurs qui tirent la tronche sans en démordre, une musique aux abonnés absents, un filtre d'image grisâtre maladif, et un personnage principal très antipathique. On apprécie d'envoyer voler les règles misogynes des siècles précédents, d'avoir une femme forte qui choisit sa vie comme elle l'entend, mais on préfère le faire avec un personnage qu'on n'a pas envie d'emmener en cellule psychiatrique. Le titre français aussi nous rend assez perplexes : pourquoi remplacer le titre international "Lady Macbeth", très équivoque sur le contenu, par un catchy "The Young Lady" qui infantilise le personnage et manque de peu de mettre sur le compte de la folie juvénile le combat féministe et libertaire de cette femme ? Mystère. Il n'en reste pas moins que Florence Pugh se donne tant qu'elle peut pour son rôle compliqué, que le style visuel est soigné et que les personnages de femmes qui s'émancipent sont toujours des messages libertaires bons à prendre. Mais ce panel de gens boudeurs qui s'ennuient (qui regardent par la fenêtre, s'endorment debout) finit par nous faire adopter la même moue blasée.
Beau film. La mise en scène et la photographie sont fabuleuses. Sans voir le temps passer, je me suis laissée porter par cette histoire et par les paysages de landes anglaises, et bien sûr la belle performance de Florence Pugh, impeccable.
Un film d'époque à la réalisation très sobre, épurée au possible, ce qui peut rebuter de prime abord. Mais alors, quelle intensité dramatique. Le film monte en puissance, et réserve son lot de surprises et de scènes chocs en passant, l'air de rien. Le tout porté par des acteurs de qualité. Le verdict final est cruel, et implacable.
Dès le début du film on est plongé dans une ambiance austère, où règnent la solitude et l'ennui. Cette jeune femme mariée contre son gré à un riche lord anglais, qui ne la désire même pas, et on a l'impression que pour elle c'est un fait acquis et sous son air doux, qu'elle est soumise. Puis rien ne va plus. Son Beau-père et son époux quittent le domaine pour "affaires" et là la jeune demoiselle non seulement revit, court dans la nature qu'elle découvre insatiable, mais rencontre l'amour d'un simple palefrenier où là tous ses sens se réveillent et elle décide que rien ne pourra les séparer. De là s'enchaînent d'atroces moments où on a l'impression que Katerine perd tout sens moral et cela jusqu'aux crimes les plus odieux. Tout cela pour préserver son amour et finir vivante mais Ô combien seule !!!
Jolie surprise que ce film de William Oldroyd, son premier long métrage. Le film raconte l'histoire, au XIXème siècle en Angleterre, de Katherine, une toute jeune fille, vendue et mariée sans amour à un homme deux fois plus agée qu'elle. La jeune femme vit dans une maison austère avec son mari et son sinistre beau-Père. Son mari est incapable de la toucher , et son beau père reproche à la jeune femme son manque d'activité sexuelle. Enfermée dans cette maison austère, la jeune femme s'ennuie et dépérit. Alors qu'elle se retrouve seule, elle s'éprend d'un palefrenier. Elle découvre les plaisirs charnels et les plaisirs tout court comme ceux d'aller se promener dans la campagne environnante. La jeune femme dans cette Angleterre austère va vivre sa sexualité comme elle l'entend. Cet impossible amour va la rendre capable du pire. La mise en scène est sobre. Les décors et la photographie sont magnifiques.
On est tenu jusqu'au bout par cette histoire effrayante, et pleine de rebondissements. Il y a beaucoup de tension. Le réalisateur ne juge pas son personnage. Il nous la présente victime, malheureuse, froide, calculatrice, amoureuse, une forte personnalité que l'on sent prête à tout. L'atmosphère est étouffante, on sent les drames arrivés.
Le film c'est aussi la découverte d'une superbe actrice, la toute jeune Florence Pugh. Une révélation. Elle est incroyable d'intensité. Le visage et le corps sont jeunes. La détermination et le regard froid constrastent avec cette jeunesse. Son personnage est fascinant.
The Yound lady est un huit clos à la réalisation parfaite. Une histoire haletante et glacante framboisemood .com
"The Young Lady" fait partie de ces films radicaux type Haneke, où le spectateur peut se trouver décontenancé. Personnages antipathiques, ambiance étouffante, mise en scène acérée... C'est un peu "hard" mais dans le style, c'est redoutablement réussi.