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    The Young Lady
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    146 critiques spectateurs

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    Shinny
    Shinny

    41 abonnés 248 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 18 avril 2017
    Réalisation trop classique et protectrice qui ne nous permet pas d'être dérangé ni troublé par la froideur du personnage dommage car ça aurait eu le mérite d'être encore plus sombre.
    domit64
    domit64

    50 abonnés 276 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 1 mai 2017
    La langueur du début du film nous endort, la lourdeur de la suite nous pèse, les scènes de crime nous oblige à fermer les yeux...
    Un synopsis pourtant intéressant mais aucune émotion n'est ressenti ni dans la passion qui est censé habiter les héros, ni dans la volonté ou l'ambition de cette jeune femme. Moins par le mauvais jeu des acteurs que par les plans du réalisateur...

    Dommage
    Jonathan M
    Jonathan M

    135 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 mai 2017
    Lady Macbeth dans une version intimiste de jeune effrontée. Huit clos dans une demeure trop grande pour elle seule. Le film est avant tout charnel et coquin. Et quand Lady impose sa loi et ses désinvoltures, cela mène au chaos. Une douce folie s'empare du personnage, où la passion guide sa raison. À mi chemin entre le caprice et la démence, elle supprime un à un les obstacles vers sa liberté. Glaçant oui, emmené par la parfaite Florence Pugh. Une révélation. Malheureusement, derrière cette convaincante prestation, une mise en scène pas à la hauteur de ses ambitions. Aussi froide que le personnage principal, elle ne nous emporte pas autant qu'il aurait fallu pour être conquis.
    MaxLaMenace89
    MaxLaMenace89

    62 abonnés 282 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 mai 2017
    Lady Macbeth, titre fort en sens, se transforme dans nos contrées en The Young Lady : cette propension des distributeurs français à traduire un titre original par un autre titre en anglais me dépassera toujours. Certainement nous prennent-ils pour des spectateurs stupides incapables de prononcer "Macbeth" en caisse... Bref.

    Lady Macbeth, titre fort en sens, se transforme dans nos contrées en The Young Lady : cette propension des distributeurs français à traduire un titre original par un autre titre en anglais me dépassera toujours. Certainement nous prennent-ils pour des spectateurs stupides incapables de prononcer "Macbeth" en caisse... Bref.

    Difficile de se forger un sentiment à chaud après le générique de fin, tellement l'austérité ambiante du film prend à la gorge. Lady Macbeth est d'une noirceur incroyablement glaciale, fascinante de la première à la dernière minute. Hormis quelques nappes sonores illustrant les moments les plus ténébreux du film, absolument aucune musique n'est utilisée dans le film, ambiance radicale rendant le tout aussi contemplatif qu'effrayant. Ce choix loin d'être aussi scolaire qu'on pourrait le penser dessine à merveille toute l’ambiguïté de ce portrait, aussi bien l'ennui régressif que le poison aride de la passion. Filmant quasi-intégralement en plans fixes, la caméra tend toutefois à se libérer lors des rares moments aérés du film où la jeune protagoniste respire à nouveau la liberté, englobée des élans de la caméra portée.

    Dans ce récit où la jeune Katherine doit faire face à la misogynie de l'ère victorienne, une société où la domination masculine est totale, et on ne peut que s'attacher à elle. D'autant plus que le personnage est porté par la talentueuse Florence Pugh, imposante et charismatique avec son innocence faussée et le timbre grave de sa voix... Le film s'en trouve vraiment perturbant car la caractérisation de Katherine est progressivement mise à mal, jeune femme tout doucement contaminée par les travers quotidiens qu'elle subit, achevant le métrage par un acte abominable. Ce parcours se révèle littéralement irritant pour le spectateur, qui malgré tout ressent de la sympathie et voudrait qu'elle prenne en main son destin.

    Domine alors ce paradoxe d'identification assez saisissant, d'autant plus que Katherine qui souffrait en silence empoigne son indépendance de manière presque anachronique, jeune punk giflant et riant au nez des codes de cette époque. Couplé à l'ambiance radicalement glaciale du film, c'est comme si cet exécrable patriarcat (qui fait encore écho aujourd'hui) donnait naissance à quelque chose de surnaturel. La jeune protagoniste deviendrait presque une sorte de créature de Frankenstein - son créateur étant le joug masculin - une entité caméléon qui passe d'un aspect à un autre de façon invisible, des visages contradictoires, de la dame blanche oisive à le veuve noire sans émotions... Au-delà de la romance à costumes que l'on pouvait attendre, Lady Macbeth révèle peu à peu la toile d'un véritable film de genre, comparable en certains points au récent Brimstone.

    Malgré le stoïcisme ambiant, rappelons toutefois le joli travail de reconstitution du film, malgré la relative simplicité du décor en quasi huis-clos. Le décor champêtre de Chester, lieu de tournage du film, offre des images extérieures absolument magnifiques, panoramas dont la brume n'enlève en rien ses couleurs, brillamment mis en lumière. Sans compter l'excellent travail sur les costumes, par la chef-costumière de Steven Spielberg qui a déjà officié sur War Horse et Lincoln. Bouclé avec un budget à hauteur d'un demi-million d'euros, ce premier film est sans conteste une belle petite prouesse.

    Entre fascination et perversion, Lady Macbeth ne laissera pas indifférent ceux qui céderont à son aura incroyablement oppressante et ambiguë qui étouffe les codes attendus, offrant plutôt derrière la passion et la romance le portrait glaçant d'une jeune femme qui, piégée dans la toile de l'emprise masculine, se transforme en veuve noire.
    L_huitre
    L_huitre

    86 abonnés 357 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 mai 2017
    Ce film anglais a recueilli déjà un beau succès d’estime chez les cinéphiles qui y voient une Emma Bovary anglaise un peu perverse. Le film est en tout cas assez déroutant. Par sa sécheresse, son image minimaliste, et l’absence de référence à un lieu ou à une époque. On sait qu’on est en Angleterre, au milieu du XIXème, c’est tout… Une Angleterre puritaine, corsetée dans ses bonnes moeurs, qui ne laisse aucune place à l’expression des sens. Cela ne fait pas les affaires de Lady MacBeth, jeune femme dont la robe à crinoline bleue saphir constitue la seule tache de couleur dans un monde gris. Sa nuit de noce a été une catastrophe, avec un vieux mari impuissant qu’elle n’a pas choisi. Elle s’ennuie… Alors, quand vient à passer un jeune palefrenier…
    C’est, on le devine, une nouvelle version de la folle histoire de Lady Chatterley et de son garde-chasse. Mais en plus dur. Avec une femme plus machiavélique qui est prête à tout pour préserver son amour et son seul moteur dans la vie. L’histoire s’enfonce dans le crime, et tout se trouble pour devenir glauque.
    Le film n’est pas inintéressant, mais il laisse le spectateur un peu en dehors de l’histoire. Les deux personnages ne suscitent pas l’empathie. Surtout, j’ai été un peu gêné par le jeu de l’actrice, un peu trop contemporain à mes yeux. Et ce bout d’Angleterre est quelque peu désespérant. « The young lady » est malgré tout un moment de cinéma acceptable dans l’actualité cinématographique très pauvre du moment.
    Bernard M
    Bernard M

    26 abonnés 461 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 mai 2017
    Inspiré d'un auteur russe, le cinéma britannique en a fait une œuvre très " british" se déroulant dans l'Angleterre victorienne...sauf peut-être sur l'humour qui fait cruellement défaut. Ce film est admirablement pesant, parfois sordide, austère: l'atmosphère est bien rendue et c'est dans ce contexte qu'évoluent les personnages jouant à merveille, un jeu sobre mais monstrueux. Le réalisateur a malheureusement sacrifié à la mode de l'absence de générique de base, mais surtout, il manque un personnage positif: aucun n'est vraiment sympathique. Pourtant on adhère à son histoire et c'est même parfois passionnant...mais ce n'est pas " la tasse de thé" de tout le monde!
    Jmartine
    Jmartine

    169 abonnés 677 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 avril 2017
    Le film The Young Lady de William Oldroyd , assisté au scénario par Alice Birch, est inspiré du livre écrit en 1865 par le russe Nikolaï Leskov qui aborde les thèmes de la femme dans la société européenne du XIXe siècle, le mariage, l’adultère et la vie provinciale, d’où certaines comparaisons faites avec Madame Bovary de Flaubert, et la planification par une femme d’un meurtre…le livre a été adapté en opéra par Dimitri Chostakovitch , opéra dénigré par les autorités russes et retiré par l’auteur, d’une première adaptation cinématographique en 1961 par Andrzej Wadja, une seconde en 1994 par Valeri Tororovski , The Young Lady en est la troisième adaptation. L’action s’est déplacée en Angleterre dans le conté de Northumberland, Katherine souffre en silence d’un mariage arrangé par son beau père, un noble rigide pétri de principes patriarcaux , et d’un époux, sans doute impuissant, qui la délaisse…elle se consolera dans les bras d’un palefrenier qui lui fait découvrir le plaisir ( on peut penser alors à l’amant de Lady Chatterley )… on assiste à la transformation dans un silence pesant, les dialogues sont réduits au minimum, de cette innocente jeune fille en meurtrière. C’est un film très léché, la photographie est magnifique, landes rousses assorties aux tenues de Katherine, longs plans fixes et symétriques du manoir vide, hiératisme glacé, mise en scène contrôlée ce qui donne au film une rigueur très théâtrale…ce qui n’est pas surprenant car William Oldroyd et Alice Birch sont metteur en scène de théâtre ou dramaturge. William Oldroyd fait ici ses premiers pas au cinéma et contrairement au langage qu’ils utilisent dans leurs spectacles théâtraux, ils choisissent la puissance de l’image…. Le dépouillement des décors même s’il relève d’un budget limité, sert magnifiquement le propos en soulignant la froideur et l’austérité des grandes demeures de l’aristocratie victorienne. La caméra enferme Katherine dans des pièces sombres et closes, alors que tout en elle aspire au dehors…la puissance érotique bien réelle reste elle aussi en coulisse… l’ambiance est de plus en plus irrespirable jusqu’à ce terrible dénouement seul moyen pour Katherine de retrouver sa liberté. Florence Pugh donne une interprétation palpitante d’une l’héroïne complexe, résolue et inquiétante…
    Anonyme M
    Anonyme M

    65 abonnés 1 667 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 11 mars 2022
    le film était bon au départ, une histoire dans un monde traditionel gouverné par les hommes, les filles qui doivent obéhir aux hommes et doivent etre belles porter la robe traditionel en V, avoir de joli cheveux long, un monde médiévale de croyances et de traditions magique donc c'est inspiré Disney par exemple jusqu'à ce que la fille tombe amoureuse d'un autre homme alors là elle se transforme en véritable meurtrière sans pitié tue le père du mari pour avoir enfermé son amant en prison, elle tue ensuite son mari puis va jusqu'à meme tuer un pauvre enfant. l'amant finit par la dénoncer disant je site "elle est pire que la peste" les scénaristes ont pété les plomb. nul.
    Christoblog
    Christoblog

    835 abonnés 1 684 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 20 avril 2017
    Pas facile d'entrer dans ce film, qui semble de prime abord se situer quelque part entre Lady Chatterley (sans la poésie sensuelle) et Madame Bovary (sans la profondeur psychologique).

    Pour tout dire, The young lady est écrit avec des moufles et filmé avec une truelle. Les effets y sont tristement surlignés (les cadres symétriques, le montage cut) et les sentiments évacués au profit d'une sorte de litanie humiliante, qui fait ressembler le film à une mécanique largement manipulatrice. A force d'acculer le spectateur dans ces retranchements (c'est une des premières fois de ma vie que je souhaitais des ellipses tout en regardant le film) The young lady finit tout de même par intriguer lors des trois dernières minutes. Dommage qu'il y en ait eu quatre-ving six avant.

    L'actrice principale joue comme un pied, la photographie est un gloubi-boulga qui mixe le pire de l'effet Vermeer et du "regarde comme je filme bien la lande brumeuse". Après, vous avez le droit d'y aller quand même : il y a au moins un truc sympa dans le film, c'est que les acteurs/trices sont sympas à regarder quand ils sont à poil.
    Clémentine K.
    Clémentine K.

    197 abonnés 1 429 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 3 mai 2017
    Un peu déçue par cette romance qui n'en est pas véritablement une. En plus, je suis un peu restée sur ma fin par rapport à ce personnage principal.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 16 avril 2017
    Film à regarder si vous avez le moral:
    description de la société victorienne où la femme n'était qu'un objet ,qu'on pouvait acheter contre 1 lopin de terre mais qui se révolte pour vivre sa passion amoureuse en devenant elle même 1 monstre pour ne plus vivre soumise mais la fin est d'une cruauté qd elle tue le dernier rempart à sa liberté
    PaulGe G
    PaulGe G

    112 abonnés 607 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 6 mai 2017
    pourquoi d'un scénario excellent avoir fait un si piètre film complètement raté. des scènes longues et inutiles (le brossage des cheveux) entre autre , et les plans fixes interminables ,et des redites pour dire que l'on change de jour, (mais pas de robe) pratiquement pas de décor, les costumes toujours les mêmes, et les comédiens ne sont pas a l'aise dans une mise en scène inexistante . c'est prétentieux a l'extreme et très ennuyeux.
    LaureP
    LaureP

    13 abonnés 199 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 28 avril 2017
    Je mets 1* pour la capacité à m'avoir mis aussi mal à l'aise.
    N'aimant pas connaître l'histoire d'un film avant d'aller le voir, je m'étais fiée à la bande annonce et à l'affiche et m'attendais à un mélange entre "Lady Charterley" et "raison et sentiments" quelle erreur!!! Il n'y a pas de romantisme ici, ni de sensualité... juste une sombre histoire de petites gens. Le palefrenier joué particulièrement mal ce qui n'arrange rien.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 19 avril 2017
    Le genre de film qui me fait regretter mes 10€... Pourtant le sujet m'intéressait mais au final ce n'est pas du tout ce à quoi j'avais pensé. La bande annonce est trompeuse. D'ailleurs quel
    est le sujet ? l'oppression des femmes, l'oppression du plus faible que soi ? la folie ? Car j'ai du mal à croire qu'on puisse atteindre ce niveau de désinhibition
    seulement par réaction à un contexte.
    Les personnages sont antipathiques, à part Anna et le petit garçon qui amènent de la douceur dans cette ambiance glaciale et déshumanisée.
    La fin est inaboutie et frustrante.
    Seul bon point la mise en scène qui illustre bien la sentiment d'ennui et de claustration.
    cylon86
    cylon86

    2 548 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 avril 2017
    A première vue, le synopsis du film fleure le Jane Austen, le film d’époque (l’intrigue se déroule en 1865) un peu rigide sur l’histoire d’une femme mariée à un homme deux fois plus âgé qu’elle et tombant sous le charme du jeune palefrenier du domaine. Jusqu’ici, on a plutôt envie de bâiller et de clamer au déjà-vu. Seulement Katherine n’est pas une jeune femme comme les autres...

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