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riverainpsy
32 abonnés
409 critiques
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3,5
Publiée le 24 janvier 2021
Très ancré dans les années 70 ( dans une Amérique en proie alors à une délinquance maximum ) , ce film , correctement interprété, réalisé comme un bon téléfilm , a été vue comme une apologie du fascisme en France , comme l'inspecteur Harry , avec force jugements hâtifs comme trop souvent ) . Ce serait ignorer toutes les facettes de ce scénario ( voir le rôle joué par les noirs dans ce film ) inspiré de l'histoire vraie du shériff Buford Pusser et qui pose , outre les questions relatives à la justice et à son application, la pertinence d'une police élue . Et, au delà , toutes les ambiguïtés du clientélisme local . Vieilli mais pas inintéressant ; d'autant que beaucoup entretiennent la mémoire de ce shériff , bien vivante dans le folklore contemporain du Vieux Sud .
Justice sauvage (1973) avait créé la controverse lors de sa sortie en salles aux Etats-Unis, cela n'a rien de surprenant, cette Série B ultra-violente est un vigilante-movie réactionnaire où les coups sont d'une rare violence. Inspiré de faits réels, notamment ceux du shérif Buford Pusser, le film narre l'histoire d'un ex-catcheur qui revient dans sa province natale. Après s'être fait violemment lynché, il décide de faire justice lui-même, non pas à grand coups de Kärcher® mais avec l'aide d'un simple gourdin. On appréciera le film de Phil Karlson, non pas pour son scénario ni pour ses personnages stéréotypés, avouons le clairement, se sera uniquement pour ses nombreuses scènes de bagarres et de courses poursuites endiablées, totalement jouissives et au combien sanglantes. Voilà un film qui porte bien son titre, contrairement à son titre original ("Walking Tall", que l'on pourrait traduire par "Marchant la tête haute"). Signalons enfin qu'il en existe une suite (Justice sauvage 2 : La Revanche - 1975), ainsi qu'un remake (Tolérance zéro - 2004).
Je ne suis pas un grand amateur du vigilante et celui ci cumule franchement les tares du genre. C’est simple c’est un plaidoyer pour la manière forte qui semble avoir été produit par la NRA. Dès le début du film lors de la scène de retrouvaille familiale j’ai tiqué. Les personnages sont ultra caricaturaux et pas très bien joués en plus. Le grand père qui a travaillé dur, le père costaud qui va protéger son foyer, la femme effacée qui tient son foyer tout va y passer pendant tout le film. Après avoir été laissé pour mort lors d’une rixe avec des malfrats et excédé par le laxisme de la justice locale corrompue, le personnage de Buford va devenir shérif de son patelin et faire régner l’ordre avec un gros bâton (car sa femme n’aime pas les armes cette inconsciente). De là il va y avoir une escalade de violence (très graphique pour le coup) et comme je le disais un plaidoyer pour l’autodéfense (le summum de l’abject étant atteint quand le fils de la famille arrive à l’hôpital avec le fusil qu’on lui a offert à Noël ). De plus j’ai trouvé le film bien trop long par rapport à ce qu’il raconte, non seulement c’est douteux mais c’est extrêmement lourd.
film moyen qui n a pas trop vieilli dans l ensemble . Il dénonce la corruption et les gangs qui terrorisent les citoyens d'une petite ville comme nos racailles dans les quelques 200 quartiers de l hexagone où règne la loi des voyous. Devant la corruption des pouvoirs publics de la justice et de la police , notre héros ( devenu shérif ) n a pas d autre solution que de d employer la manière forte pour rétablir la paix civile. Film qui doit donner des boutons aux moutons .
Dans la mouvance des films de vigilante, ce polar de l'artisan de série B P. Karlson se révèle d'abord hyper violent. L'hémoglobine coule à flot, les scènes de violences s'enchaînent à un bon rythme et cette histoire vraie d'un ancien Marine et ancien catcheur qui revient dans sa ville natale, y découvre la corruption et le vice, et décide d'y mettre un terme en devant shérif, est bien évidemment du pain béni pour le cinéma. Encore en vie à l'époque des faits (ce qui ne sera pas le cas pour les deux suites qui arriveront en 1975 et 1977, avec B. Svensson reprenant le rôle tenu ici avec autorité et charisme par un J.D. Baker en grande forme), Busser est un super-héros moderne, qui apprend le code pénal par coeur en une journée, qui est sûr de son bon droit, qui se trompe, apprend, se relève et repart de l'avant. C'est l'américain dans toute sa splendeur, l'incarnation d'un mythe. Le film reste agréable à suivre, parce qu'il est mouvementé et parfois prenant, malgré une direction des scènes d'action qui laisse parfois à désirer (mon Dieu, cette scène de bagarre dans le bar au début, c'est mou et mal filmé). Un film des 70's qui reste encore aujourd'hui passionnant à regarder via les questions qu'il soulève, mais qui a techniquement très mal vieilli. Il faut dire que Karlson était en fin de carrière, mais ça reste plaisant et correct. D'autres critiques sur thisismymovies.over-blog.com
Je comprends que ce film est choqué en 1973, tant cette histoire inspirée de fait réel est percutante et atypique. Effectivement, si le film s'est vu accuser d'être une apologie du fascisme par les chantres de l'anti autoritarisme, il appuie un propos contre la corruption policière et porte aussi une charge contre le racisme. Pour l'époque, la violence de ce vigilante movie est assez radicale, très réaliste et bien sanglante. Mise à part ça, «Walking Tall» de son nom original est, je trouve, un film largement sur-côté, davantage si on le compare aux "Dirty Harry" sorti à la même période. La réalisation est quelconque, plus proche d'un téléfilm que d'un film de cinéma. D'un point de vue plus général, dans le genre «vigilente», les deux premiers «Justicier dans la ville» sont bien supérieurs, ainsi que ceux réalisé dans les années 80, notamment «Savage street» ou «Class of 1984» et bien d'autres, tout aussi radicaux sans concessions. Pour ma part, je ne le considère pas comme un film culte, loin de là, son aura de film choque est dû au fait que cette histoire est vraie.