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Votre avis sur The Love Witch ?
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Un OVNI cinématographique !
Ce film est très beau et original, bien qu'un peu trop long...
Nous avons là un atypique film d'horreur qui traite du féminisme et des rapports hommes/femmes tout en exploitant les fantasmes de notre protagoniste.
Du coup, il y a une forte passion et une allure d'érotisme qui s'en dégage, mais le film n'est pas malsain ou déplacé pour autant.
Tout est remarquable !
La réalisation, les décors, les bandes-son, les maquillages et les costumes, c'est splendide.
C'est si agréable et si pur. Il y a un petit air kitsch et rétro très appréciable, et toutes les couleurs pâles donnent un bel air évangélique à l'œuvre.
Au passage, on a ici clairement une esthétique qui rend un magnifique hommage au cinéma d'époque (des années 60/70). Pour ce fait, on se croirait réellement devant un vieux film, pourtant, il date bien de 2016 !
En ce qui concerne l'actrice principale, elle est juste magnifique ! Samantha Robinson est d'une beauté ensorcelante. Ce choix est juste parfait, je suis tombé sous le charme.
D'ailleurs, le film aussi a son charme.
C'est une expérience et un sacré trip à lui seul.
Par contre, il est qualifié comme une comédie horrifique, mais le genre de ce film est probablement plus particulier qu'on peut le penser.
Ce film est très beau et original, bien qu'un peu trop long...
Nous avons là un atypique film d'horreur qui traite du féminisme et des rapports hommes/femmes tout en exploitant les fantasmes de notre protagoniste.
Du coup, il y a une forte passion et une allure d'érotisme qui s'en dégage, mais le film n'est pas malsain ou déplacé pour autant.
Tout est remarquable !
La réalisation, les décors, les bandes-son, les maquillages et les costumes, c'est splendide.
C'est si agréable et si pur. Il y a un petit air kitsch et rétro très appréciable, et toutes les couleurs pâles donnent un bel air évangélique à l'œuvre.
Au passage, on a ici clairement une esthétique qui rend un magnifique hommage au cinéma d'époque (des années 60/70). Pour ce fait, on se croirait réellement devant un vieux film, pourtant, il date bien de 2016 !
En ce qui concerne l'actrice principale, elle est juste magnifique ! Samantha Robinson est d'une beauté ensorcelante. Ce choix est juste parfait, je suis tombé sous le charme.
D'ailleurs, le film aussi a son charme.
C'est une expérience et un sacré trip à lui seul.
Par contre, il est qualifié comme une comédie horrifique, mais le genre de ce film est probablement plus particulier qu'on peut le penser.
Redzing
Si vous avez vu des images du film, ou même l’affiche, vous avez sans doute déjà compris le concept : « The Love Witch » est une comédie horrifique tournée dans l’esprit du cinéma fin 60’s / début 70’s. On ne peut qu’admirer l’énorme travail technique que cela a représenté. Coiffures, maquillages, costumes, décors, mais aussi montage, compositions et surtout un énorme boulot d’éclairage.
C’est bien simple, un œil non averti qui découvrirait par hasard des images du film pourrait croire qu’il a été tourné en 1969. Derrière cette œuvre, Anna Biller, qui est ici réalisatrice, scénariste, productrice, monteuse, et compositrice !
Ne vous attendez cependant pas à un pastiche de cette époque, façon OSS 117 version Hazanavicius, car l’ensemble reste à peu près sérieux. « The Love Witch » ne verse pas non plus dans l’hommage stérile ou le post-modernisme opportuniste. Le film utilise cette représentation d’une ère assez machiste pour évoquer… le féminisme et les rapports hommes/femmes.
Le prisme moderne demeurant également, car le film jette en permanence le trouble sur l’époque à laquelle il se déroule. Des dialogues évoquent les tests ADN, et les voitures sont récentes (peut-être davantage par souci logistique ?).
On suivra ainsi les aventures d’Elaine, sorcière de son état, qui cache un être profondément troublé. Se prétendant experte de la séduction et du fonctionnement des hommes, elle a en réalité une vision complètement déformée de la réalité et de la masculinité. Les hommes lui paraissent être des figures infantiles faciles à contenter, une erreur de jugement qui l’amènera à causer beaucoup de souffrance.
Je ne vais pas mentir, sur 2h c’est tout de même parfois longuet, même si la technique est à saluer. D’autant que le jeu des acteurs est assez troublant. Anna Biller a là encore opté pour une reconstitution d’époque, par conséquence les comédiens ont un jeu et un phrasé résolument statique par rapport à aujourd’hui.
C’est plutôt réussi avec la protagoniste (Samantha Robinson, dont la fausse candeur en devient flippante). Ca l’est moins avec d’autres interprètes qui ne réussissent pas forcément l’exercice périlleux d’exprimer des émotions modernes à travers un style de jeu rigide à l’ancienne.
Une œuvre expérimentale à coup sûr, qui ne plaira pas à tous, mais une jolie curiosité.
C’est bien simple, un œil non averti qui découvrirait par hasard des images du film pourrait croire qu’il a été tourné en 1969. Derrière cette œuvre, Anna Biller, qui est ici réalisatrice, scénariste, productrice, monteuse, et compositrice !
Ne vous attendez cependant pas à un pastiche de cette époque, façon OSS 117 version Hazanavicius, car l’ensemble reste à peu près sérieux. « The Love Witch » ne verse pas non plus dans l’hommage stérile ou le post-modernisme opportuniste. Le film utilise cette représentation d’une ère assez machiste pour évoquer… le féminisme et les rapports hommes/femmes.
Le prisme moderne demeurant également, car le film jette en permanence le trouble sur l’époque à laquelle il se déroule. Des dialogues évoquent les tests ADN, et les voitures sont récentes (peut-être davantage par souci logistique ?).
On suivra ainsi les aventures d’Elaine, sorcière de son état, qui cache un être profondément troublé. Se prétendant experte de la séduction et du fonctionnement des hommes, elle a en réalité une vision complètement déformée de la réalité et de la masculinité. Les hommes lui paraissent être des figures infantiles faciles à contenter, une erreur de jugement qui l’amènera à causer beaucoup de souffrance.
Je ne vais pas mentir, sur 2h c’est tout de même parfois longuet, même si la technique est à saluer. D’autant que le jeu des acteurs est assez troublant. Anna Biller a là encore opté pour une reconstitution d’époque, par conséquence les comédiens ont un jeu et un phrasé résolument statique par rapport à aujourd’hui.
C’est plutôt réussi avec la protagoniste (Samantha Robinson, dont la fausse candeur en devient flippante). Ca l’est moins avec d’autres interprètes qui ne réussissent pas forcément l’exercice périlleux d’exprimer des émotions modernes à travers un style de jeu rigide à l’ancienne.
Une œuvre expérimentale à coup sûr, qui ne plaira pas à tous, mais une jolie curiosité.
Shawn777
Anna Biller souhaite avec ce film faire revivre les années 70 en faisant en déclaration d'amour aux séries B notamment italiennes et en particulier les giallos (mais pas que). En effet, dès le début, le ton est donné avec cet étalonnage typique de cette décennie, un grain très marqué et puis plus généralement, le style de mise en scène, le style du personnage principal etc. Tellement réussi que l'on se croirait vraiment dans un film des années 70 si bien que l'on a des impressions d'anachronisme dès que l'on voit une BMW des années 2010 apparaitre à l'écran par exemple. Si la "plastique" du film est très réussie - on relèvera d'ailleurs une excellente B.O. qui fait, encore une fois, directement référence aux giallos dans sa sonorité - l'histoire est très confuse. En effet, en voulant aborder pleins de thèmes différents, il semblerait que la réalisatrice s'y perd, nous donnant alors une histoire un peu brouillonne et foutraque. Pour resituer l'histoire, nous suivons une sorcière qui emménage dans une petite ville tranquille après une "séparation" douloureuse. Elle pense alors pouvoir mettre tous les hommes à ses pieds mais les choses ne se passent pas exactement comme prévues. Entre dialogues complètement inutiles mais rigolos (je pense notamment aux échanges entre les deux flics qui rappellent fortement bon nombre de séries kitsch et surrécrites des années 80) et scènes montrant la sorcière réaliser ses étranges mixtures (qui rappellent là "Elvira" surtout que les deux femmes ont relativement le même style et la même force de caractère), eh bien, il ne se passe pas grand-chose ! Ou plutôt si, il se passe trop de choses, ce qui rend le film et surtout son propos (même si on a bien compris qu'il était féministe, il cite même "Les Femmes de Stepford" mais ce n'est pas un message lourd pour autant) quelques fois difficile à suivre et on décroche ainsi très rapidement de l'histoire. Concernant le casting, on retiendra surtout Samantha Robinson qui est sacrément convaincante dans son personnage ! "The Love Witch" est donc, pour ma part, une déception, d'autant plus dommage que le film avait un sacré potentiel !
Un conte philosophique moderne sur les différences hommes femmes et leur rapport. Très bel esthétique des années 70 et très belle performance de l'actrice principale. Si la fin avait été différente j'aurai mis 5. C'est dommage d'aller si loin pour finir comme ça.
Ce film nous plonge dans un de ces vieux thrillers des années soixante et se démarque par son esthétique whimsigothic, cabinet de curiosités, fantaisie...
Bien que le scénario et le jeu d'acteur laissent un peu à désirer, ce n'est pas si dérangeant que ça.
Le film est très satisfaisant à regarder et a tout un univers bien à lui. La "palette de couleurs" nous rappelle l'esthétisme des films de Jacques Demy.
Un petit bijoux qui mériterait plus de reconnaissance :)
Bien que le scénario et le jeu d'acteur laissent un peu à désirer, ce n'est pas si dérangeant que ça.
Le film est très satisfaisant à regarder et a tout un univers bien à lui. La "palette de couleurs" nous rappelle l'esthétisme des films de Jacques Demy.
Un petit bijoux qui mériterait plus de reconnaissance :)
J'ai vraiment eu du mal a croire que ce film a été filmé en 2016, c'est vraiment impressionnant comme les mises en scènes sont identiques au vieux cinema. Et Elaine... Simplement sublime... Une jeune femme envoûtante, mystérieuse et avec une certe puissance, une vraie potion séductrice, mais qui devient de plus en plus insensée, la fin est vraiment decepcionante...
spoiler:
Pas de moral d´histoire pour elle, pas de final heureux ni mauvais, pas de point final quoi...
donc 5 étoiles pour toute l’esthétique du film et 1 pour le script
donc 5 étoiles pour toute l’esthétique du film et 1 pour le script
Ce film est excellent à plusieurs niveaux, les couleurs sont exceptionnelles, Samantha Robinson est parfaite dans ce rôle qui lui va à merveille, le scénario est original, 2 heures où on ne s'ennuie pas un instant
Un univers à part et un charme retro vraiment efficace. L'histoire n'a rien d'extraordinaire mais elle reste intéressante dans son déroulement et réjouira les amoureux de mystique et de sorcellerie. On se laisse facilement séduire et porter. Décalé et vraiment agréable ce film a pour atout son originalité et sa photographie superbe qui ne laissera personne indifférent.
Une sucrerie kitsch délicieusement sexy au rythme indolent des 70's. Longuet mais original et cette sorcière donne envie de se damner.
L'amour, la différence entre les hommes et les femmes, le féminisme... Un film spécial dont l'atout majeur est sa "personnalité" originale. Cela passe par des décors et des costumes kitsch, le jeu d'acteurs, l'érotisme suranné… À noter la beauté et le charisme de l'actrice principale.
Je ne pensais pas que ça serait possible mais on retrouve bien le charme des thrillers fin 60s, que ce soit dans l'esthétique, la réalisation ou même la bande son, s'en est même impressionnant. Il se dégage une vraie atmosphère rétro qui ne semble pas tant que ça "calquée pour calquée", on sent une rigueur et de la passion, je dois bien avouer que je suis resté assez admiratif une bonne partie du film au niveau de la forme, rien à dire. Après, et c'est ce que je reproche souvent à ce genre de revival, tout le reste ne prend que trop rarement de risques, c'est là qu'on voit qu'il n'y a pas de metteur en scène du niveau de Tarantino par exemple, qui serait capable de transcender sa matière première et d'y apporter sa propre patte pour en faire un véritable objet (on peut aussi penser à Amer de Cattet et Forzani). L'histoire en elle-même n'est pas inintéressante dans ce qu'elle raconte du désir féminin, la réalisatrice ne tombe d'ailleurs pas dans la bêtise féministe ras des pâquerettes, c'est au final impartial et plutôt désespéré, et moi j'aime le désespoir, et puis niveau sorcellerie on n'est pas non plus chez Barbara Steele, le ton est certes mystérieux mais angélique, la malveillance n'est que maladroite. Cette sorcière de l'amour est le rôle que Edwige Fenech n'a jamais eu, à mon grand dam, mais l'actrice est rayonnante à tout point de vue, l'envoutement opère donc je valide.
Un exercice de style très réussi qui aurait pu se sublimer davantage.
Un exercice de style très réussi qui aurait pu se sublimer davantage.
Incantations, élixirs et magie noire, pentagrammes et sorcelleries nocturnes, beautés mystérieuses et couleurs ensorcelantes sont les délicieux ingrédients de cette oeuvre extrêmement sexy, d'une splendeur visuelle incroyable, hypnotisante, rendant bien hommage aux films d'horreur érotiques et polars érotiques tournés en Technicolor dans les années 60-70. Tout y est, des costumes au maquillage, des décors à la musique, on est plongés dans une ambiance qui plaira surtout aux cinéphiles nostalgiques.
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