Votre avis sur Eileen ?
3,0
Publiée le 11 mai 2024
Le film tient bien en haleine, il y a un bon suspense, les deux actrices sont excellentes mais quelle fin baclée!
2,5
Publiée le 27 avril 2024
Vu en avant-première. Le film laisse une curieuse sensation d'inaboutissement... et j'en ai un peu marre que les femmes lesbiennes soient montrées comme déviantes ou folles. Comme si quelque chose devait forcément ne pas tourner rond chez elles.
3,0
Publiée le 3 janvier 2024
« Tu n'as pas assez de douceur dans ta vie ? » Eileen est une jeune femme discrète et très observatrice qui semble vivre des émotions par procuration comme le suggère la scène d'introduction. Lorsque Rebecca, la nouvelle psychiatre de la prison où elle travaille, s'intéresse à elle, c'est tout son monde terne qui s'illumine sauf qu'elle ne se doute pas que ce rapprochement aura des conséquences... Je ne connais pas l'œuvre d'origine d'Ottessa Moshfegh, mais cette adaptation de William Oldroyd a quelque chose de frustrant que ce soit au niveau de cette relation ambiguë pas assez exploitée ou en ce qui concerne ce virage abrupt qui surprend sans satisfaire toutes les attentes avec une conclusion beaucoup trop rapide. Le réalisateur de "Lady Macbeth" peut heureusement compter sur Anne Hathaway et Thomasin McKenzie, qui sont très bien ensemble, mais le développement de l'histoire et des personnages est très frustrant. Au final, c'est pas mal, mais on a la mauvaise impression de regarder la moitié d'un film...
2,0
Publiée le 8 avril 2024
Film vu en streaming sur Apple TV. Atmosphère assez sombre, intéressante mais Je ne suis jamais complètement rentré dans le film.
3,0
Publiée le 12 janvier 2024
Certains premiers longs-métrages, comme The Young Lady du Britannique William Oldroyd, donnent l'envie immédiate de suivre leur auteur dans leurs réalisations futures. Le voici donc, ce second film, Eileen, avec un changement de continent, via une action située au Massachusetts, et d'époque, pour le début des années 60. Mais dans cette adaptation d'un roman de Ottessa Moshfegh, c'est à nouveau une jeune femme qui est au centre de l'intrigue. Eileen travaille dans un prison pour adolescents criminels et vit avec un père alcoolique, ancien policier, qui ne s'est jamais remis de la mort de sa femme. Eileen, frustrée et désœuvrée, dont certains fantasmes sordides envahissent parfois ses pensées, voit dans l'arrivée d'une belle psychologue sophistiquée l'occasion de transfigurer son quotidien et de donner un sens à sa pauvre existence. spoiler: Plutôt réussi dans son atmosphère de film malsain, le scénario s'emballe dans sa dernière partie et bifurque vers le thriller, suite à une série d'événements bien difficiles à avaler. Sauf, bien entendu, si l'on considère que ceux-ci ne sont que des fantasmes de plus dans l'esprit perturbé d'Eileen, mais ce n'est pas vraiment ce que le film semble suggérer, alors qu'il ne ressemble plus qu'à une sorte de pastiche des films noirs de la grande époque de Hollywood.
Malgré cela, impossible de ne pas souligner la prestation étonnante de Thomasin McKenzie et celle, plus classique, dans le registre de la femme fatale, de Anne Hathaway.
3,0
Publiée le 9 février 2024
C'est peu dire que l'on avait adoré "The Young Lady", le premier film de William Oldroyd qui, en plus de révéler l'actrice incontournable qu'est devenue Florence Pugh, dressait le formidable portrait désespéré d'une femme prête à tout pour échapper aux conventions les plus rigides de son temps. Il aura donc fallu patienter de nombreuses années avant que le réalisateur fasse enfin à nouveau parler de lui avec cet "Eileen", nouveau récit d'émancipation féminine délaissant cette fois la noirceur de l'Angleterre rurale du XIXème siècle pour celle du Massachusetts des années 60 et, par la même occasion, le film de costumes sciemment austère au profit du film noir à la saveur Hitchcockienne.

Pétrie de désirs refoulés et de liberté face à la présence étouffante de son père alcoolique dans la demeure familiale, une jeune femme se met à éprouver une fascination irrépressible envers la nouvelle psychologue de la prison où elle travaille...

Évidemment, avec une Thomasin McKenzie bridée au quotidien et à nouveau subjuguée par une figure féminine forte aux mèches blondes (cette fois incarnée par Anne Hathaway), "Eileen" nous ramène inévitablement un certain "Last Night in Soho" en tête par le biais de son postulat mais la ressemblance s'arrête à cette simple énonciation, le film de William Oldroyd propose une ambiance toute autre, plus frontalement dépressive, rationnelle et bien moins colorée (opposée d'ailleurs aux clichés de l'Amérique 60's), prenant donc le chemin des films noirs de l'âge d'or hollywoodien (jusqu'à la calligraphie employée pour le générique), où le stéréotype de la femme fatale est là pour essentiellement vampiriser l'esprit d'une héroïne plus faible et lui permettre d'échapper à son quotidien misérable en vue de desseins que l'on imagine aisément criminels.

Disons-le d'emblée, "Eileen" est un film bien plus mineur que "The Young Lady". Peut-être est-ce dû à la prolifération de ce type de récit durant ces dernières années ou au fait que celui-ci présente des finalités assez prévisibles sur la destinée de son personnage principal mais, sur son cheminement global, on ne pense pas se tromper en disant que "Eileen" aura un impact limité dans les mémoires.
Cependant, en termes de traitement de ses protagonistes, la patte talentueuse de William Oldroyd est bien présente dans la manière d'exposer le triste quotidien d'Eileen, ses fantasmes, sa relation malsaine avec son père emplie de répliques perfides (Shea Wigham est décidément un des seconds rôles US les plus talentueux de notre époque), la noirceur qui gronde en elle (les représentations subites de son esprit torturé dans la réalité sont particulièrement réussies) et cette soudaine attirance pour cette femme libérée à qui elle rêve de ressembler. On a beau deviner les rouages d'ensemble de l'entreprise, les qualités réunies pour l'accomplir la bâtissent avec brio, offrant même de très bons points culminants par leur exécution qui, elle, parvient à produire un certain effet de surprise par sa façon de révéler quelques éléments décisifs (un certain renversement des rôles ou une dernière partie en forme de confrontation en huis-clos doté d'une belle intensité).
Ajoutez à cela une interprétation de très bonne tenue, une sublime B.O. d'époque, la qualité d'écriture, l'atmosphère générale... Et vous obtiendrez une "Eileen" qui, si elle n'atteint pas les firmaments désespérés de son aînée dans "The Young Lady", vaut la peine d'être découverte. En espérant maintenant que l'on aura à attendre moins longtemps un troisième long-métrage de la part de William Oldroyd...
3,5
Publiée le 22 mai 2024
L'érotomanie extrêmement bien mise en scène. Les deux premiers tiers du film sont les plus réussis. Le dénouement, et surtout la scène de résolution qui le précède, ne sont pas d'un grand intérêt. Quoi qu'il en soit, un film bien filmé et un scénario qui, même s'il dérive parfois vers la fin dans des directions lassantes tant elles sont à la mode, est assez solide.
3,5
Publiée le 11 décembre 2023
William Oldroyd avait révélé Florence Pugh dans son très âpre premier long-métrage « The Young Lady ». Avec « Eileen » il continue à filmer les femmes mais change de continent pour passer de l’Angleterre à l’Oncle Sam, d’époque aussi pour faire un bond dans le temps du XIXème siècle aux années 60 ainsi que de registre puisqu’on passe d’un drame romantique à un suspense psychologique. Son second essai est l’adaptation d’un roman éponyme de Ottessa Moshfegh qui avait pas mal fait parler de lui il y a quelques années. On y suit une jeune femme à la vie terne et monotone vivant avec son père veuf et alcoolique et travaillant au sein d’une maison de redressement pour garçons mineurs. Un endroit où elle va devenir proche de la nouvelle psychologue et s’émanciper... Difficile d’en dire plus sans déflorer l’intrigue tant ce thriller psychologique dépend de son dernier acte totalement inattendu et surprenant qui rebat adroitement les cartes. Durant toute la première partie du film on sent qu’il y a un truc qui ne tourne pas rond dans cette histoire et que quelque chose va arriver mais on ne sait absolument pas de quoi il retourne, participant au mystère vaporeux qui entoure le film.

Dès le départ, on nous montre tout du point de vue de la jeune Eileen. Tout ce que l’on voit, entend et ressent est de son fait. Mais on peut se demander au bout d’un certain temps si cette narratrice imposée par l’histoire est vraiment fiable. Et la fin ajoute encore à cette impression même si ce sera à nous de trancher par nous-mêmes à la fin du long-métrage. Tout le film est axé sur la psychologie de la jeune femme. Un personnage frustré, empêché, triste et qui rêve d’autre chose plutôt que son triste et morne quotidien. Lorsque débarque cette psychologue belle et plantureuse qui s’intéresse à elle, Eileen change à tous niveaux, comme si cette femme était le déclencheur d’une envie d’autre chose et le catalyseur de ses désirs. Par petites touches adroites et justes, on voit le changement s’opérer.

La mise en scène d’Oldroyd est particulièrement raffinée et en tous points conforme à ce que l’on pourrait attendre d’un tel sujet. Un peu comme dans le sublime « Carol » de Todd Haynes auquel Anne Hathaway a repris la coiffure de Cate Blanchett, la photographie possède une patine à l’ancienne très vintage et adaptée. L’atmosphère hivernale du Massachussets des années 60 est tout aussi bien rendue que dans le récent « Winter Break » d’Alexander Payne qui se déroulait dans le même cadre spatio-temporel. L’ambiance de cette œuvre qui manque peut-être d’enjeux clairs, définis et plus imposants est particulièrement étrange, presque inquiétante, ce qui participe au sentiment de malaise général. Mais on aurait pourtant aimé être davantage bousculé et dérangé. En revanche, on apprécie que le récit aille à l’essentiel au vu des circonstances et soit dépouillé de tout gras, ce qui en améliore l’efficacité. Au final, « Eileen » est un film psychologique admirable et étonnant, porté par un duel d’actrices délicieux, chacune jouant à merveille sa partition auquel il manque juste un petit je-ne-sais-quoi.

Plus de critiques cinéma sur ma page Facebook Ciné Ma Passion.
0,5
Publiée le 11 mai 2024
il ce passe vraiment rien d'intéressant dans ce thriller soporifique, la mis en scène est mauvaise, les acteurs ni croient pas, on s'ennuie fortement, bref.......passer votre chemin
0,5
Publiée le 30 août 2024
Aucun intérêt à part le jeu d acteur c est vide …
Scénario y en a pas, ambiance pareil on s ennuie du début à la fin.
3,0
Publiée le 25 mai 2024
film palpitant avec un esthétisme rétro comme on aime, très bons acteurs, l'histoire est intéressante
2,5
Publiée le 14 juin 2024
Beaucoup trop mou et malgré que le film est court je l’ai trouvé d’une longueur interminable. Malgré les performances des acteurs très bonne mais l’histoire n’est pas assez prenante.
1,5
Publiée le 12 juin 2024
En 1964, dans le Massachusetts, une jeune secrétaire tombe sous le charme de Rebecca, la nouvelle conseillère glamour de la prison où elle travaille. Leur amitié naissante prend bientôt une tournure tordue lorsque Rebecca révèle un sombre secret.
2,5
Publiée le 22 janvier 2025
Quoique bien joué par les acteurs, le film ne mène pas à quelque chose de sensé. Ça semble être une histoire de personnage fabulé, n'existant pas, ou de multiple personnalités, sans avoir pleine confirmation. Le film fait des bouts chocs qui semblent superficiels. On n'y retient pas grand chose sauf ce que j'en déduis.
3,0
Publiée le 21 mai 2024
Film
Plutôt sympa qui commence doucement jusqu’à la vérité sur la folie des femmes bonne interprétation
Les meilleurs films de tous les temps