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ribouldingue
1 abonné
30 critiques
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1,0
Publiée le 4 décembre 2023
Seul contre les mercenaires est un film réalisé par Tanio Boccia qui suivant les modes était un spécialiste de péplums de série B et ensuite de westerns spaghetti de série très B. Il embarque dans cette galère son acteur fétiche Kirk Morris au jeu très limité dans le rôle principal. Le film manque cruellement de moyen et cela se voit à l'écran, surtout dans les décors naturels où les cavaliers passent régulièrement au mêmes endroits. Le scénario très faible saute d'une situation à l'autre sans soucis de cohérence, le héros doit encore se demander comment il a résolu ses problèmes. La palme de l'incohérence est celle d'un personnage qui apparait après 45 min. et qui semble être un protagoniste important du film et qui disparait quelques minutes plus tard. Vraiment rien à retenir de ce western.
Si vous voulez comprendre ce qu’est une daube de western spaghetti, sans conteste « Seul contre les mercenaires » d’Amerigo Anton est un chef-d’œuvre. L’histoire est nullissime ; les acteurs jouent comme des pieds ; les dialogues sont hallucinants de banalité ; dans la traduction française, les doubleurs récitent leur texte ; les décors se résument à un bout de ville en carton-pâte et des paysages sans caractère et pas franchement « US » ; je n’ai pas été fichu de faire la distinction entre les trois actrices principales (Katy, Meg et Julie) tant l’histoire m’a barbé ; les personnages sont caricaturaux (à l’image des « Mexicains » avec leurs sombreros). Seul point positif, l’image est soignée. Mais aucune rigueur dans le scénario et le filmage. Par exemple, expliquez-moi l’utilité d’introduire Gordon Mitchell (vu dans « Pas de pitié pour les salopards ») pour le faire disparaître quelques minutes après. Si vous aimez les « spaghettis » carbonisés, « Seul contre les mercenaires » vous semblera certainement appétissant mais difficile à digérer.
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