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    Wildlife - Une saison ardente
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    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 806 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 4 août 2020
    Dans les années 1960, la famille Brinson déménage et se retrouve au Montana. Jerry (Jake Gyllenhaal) perd son emploi alors que sa femme Jeanette (Carey Mulligan) et son fils adolescent Joe (Ed Oxenbould) prennent des emplois pour aider. Jerry décide qu'il va combattre les incendies et quitte temporairement sa famille. Maman à 34 ans trouve passion et sécurité avec un homme plus âgé. Joe est pris au milieu. Au début des années 60 le divorce était rare. En grandissant à cette époque je pouvais compter le nombre de couples que je connaissais qui avaient divorcé d'un seul doigt. Les gens ont surmonté leurs problèmes et leurs infidélités. Jake Gyllenhaal a tendance à assumer des rôles étranges ou ennuyeux. Celui-ci n'était pas différent. Alors que je vais vous accorder de bonnes performances a Ed Oxenbould. L'intrigue n'est allée nulle part et le drame n'a pas fonctionné pour moi. Un film sans aucun point ni conclusion une déception totale. Déprimant et morne. Il doit avoir été écrit par un homme car aucune femme n'agirait de cette façon autour de son fils surtout à cette époque...
    Caine78
    Caine78

    6 853 abonnés 7 399 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 26 décembre 2018
    J'étais presque conquis d'avance : bande-annonce prometteuse, le talentueux Paul Dano passant pour la première fois derrière la caméra, un sujet sensible, l'ambiance si particulière des 60's... Et dans un premier temps, mes bonnes dispositions se sont plutôt confirmées. L'apprenti réalisateur sait trouver le ton juste, prenant le temps de nous présenter chacun des personnages, les situations faisant apparaître rapidement ce cadre de vie avec sensibilité. Malheureusement, Dano essaie tellement d'être sobre, subtil, élégant que cela devient vite un problème. À partir du moment où spoiler: le père disparaît (provisoirement) du récit
    , l'intérêt diminue fortement. J'ai beau comprendre où « Wildlife » veut en venir, cela devient franchement statique, n'évoluant quasiment plus niveau scénario et très peu dans l'évolution des protagonistes. Le comportement de la mère, spoiler: changeant presque du tout au tout dès le départ de son mari
    , n'est pas très crédible. J'ai eu beaucoup de mal à y croire de façon générale, les aspects qui auraient pu être intéressants restant trop secondaires (la relation entre Joe et Ruth, principalement). C'est lent, vraiment, vraiment lent, donnant presque l'impression que l'acteur de « Little Miss Sunshine » a raconté tout ce qu'il souhaitait dans la première moitié, se contentant ensuite de ressasser un mal-être, une mélancolie certes bien décrits, mais sans réels enjeux. Après, tout n'est pas à jeter non plus, malgré l'état quasi-léthargique dans lequel j'étais plongé. Dano soigne ses plans, sait utiliser la lumière, et même si cela n'apporte pas grand-chose à l'intrigue, les années 60 restent notamment l'occasion d'un très joli travail sur les robes de l'héroïne. De plus, sommes-nous gré au scénario de nous offrir un personnage secondaire spoiler: loin des odieuses caricatures habituelles pour incarner l'élément perturbateur (principal) dans la vie du couple
    . Enfin, côté interprétation, bien que son rôle ne m'ait pas trop plu, Carey Mulligan livre une jolie prestation, tout comme le jeune Ed Oxenbould, mais la vraie surprise vient surtout de Jake Gyllenhaal dans un registre inhabituel où il excelle de sobriété, de retenue. Il n'y a malheureusement guère que dans les dernières minutes où j'ai retrouvé un peu d'intérêt pour chacun, ce dénouement aussi spoiler: amer qu'apaisé
    étant très bien vu. N'empêche, « Wildlife » a été loin de me raconter la belle histoire à laquelle j'aspirais, l'émotion recherchée étant quasiment absente de bout en bout. Pour ses débuts, Paul Dano n'a pas fait dans la facilité. Mais au final, je me suis souvent ennuyé. Et ça, je ne peux pas vraiment le pardonner. Déception...
    FaRem
    FaRem

    8 875 abonnés 9 665 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 mars 2019
    En adaptant le roman de Richard Ford, Paul Dano livre un premier film très simple, mais qui peut parler à beaucoup de monde avec l'histoire de cet adolescent qui voit ses parents se séparer lentement. Un récit au coeur d'une saison, celle des changements qui vont à jamais bouleverser la vie de cette famille. Tous ces événements sont montrés à travers les yeux de l'enfant. Il voit son père perdre confiance à la suite de la perte de son emploi et sa mère qui commence à s'épanouir sans que l'on sache si c'est par manque d'affection ou par réelle envie de vivre sa vie de femme avec l'envie de ne plus être simplement considérée comme une mère et épouse. Un ado qui passe plus de temps à observer la vie de ses parents qu'à vivre la sienne. Si Joe est au centre de l'intrigue, c'est Jeanette, incarnée par l'excellente Carey Mulligan, qui crève l'écran. L'actrice excelle dans son rôle et éclipse tous les autres personnages. En la voyant, on a envie que le point de vue change pour apprendre à le connaître davantage et ainsi avoir son ressenti qui manque cruellement à l'histoire. Son ras-le-bol et tout ce qui va avec ne fait pas d'elle une mauvaise mère. J'ai trouvé son personnage vraiment intéressant et j'aurais aimé qu'il soit plus développé. Ce qui vaut aussi pour le film en général puisque je trouve qu'il manque un peu de profondeur et surtout d'émotion. Je ne peux pas dire que j'ai été réellement touché par l'histoire même si celle-ci est intéressante. En somme, des débuts réussis pour le réalisateur qui signe un bon film qui doit beaucoup à ses acteurs.
    selenie
    selenie

    6 403 abonnés 6 221 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 mai 2019
    Le récit est limpide sur la forme et délicat sur le fond. Mais certains paramètres, certains passages sont sans doute un peu trop survolés comme par exemple les boulots des parents et, surtout, le job chez le photographe pour l'ado. Le plus gênant est que le traitement du couple occulte un peu trop l'époux, absent d'une grande partie de l'histoire. Par contre on apprécie que l'ado soit hors du cliché habituel de l'ado rebelle et/ou réfractaire, il est ici un enfant touchant et d'un respect pour ses parents qui est une chose maintenant hors norme. Le film doit aussi beaucoup à des acteurs parfaitement raccord avec leur personnage respectif. Paul Dano signe une chronique familiale amère et intimiste mais non dénué de tendresse.
    Site : Selenie
    traversay1
    traversay1

    3 684 abonnés 4 890 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 décembre 2018
    Tombé amoureux du roman de Richard Ford, qui épousait sans doute les propres sentiments qu'il avait eus durant sa jeunesse, Paul Dano ne pouvait choisir un autre sujet pour son premier passage derrière la caméra. Wildlife séduit de prime abord par la qualité de sa reconstitution d'une époque, les années 60, et celle de son regard, via son héros adolescent, sur la dislocation progressive du mariage de ses parents. L'aspect social du film, avec ce couple qui trouve difficilement sa place dans le monde du travail, est aussi parfaitement montré dans une narration qui ne pâtit pas d'une mise en scène d'une grande simplicité et sobriété. La lente désagrégation familiale ne donne lieu à aucune scène spectaculaire, si ce n'est peu de temps avant le dénouement. En revanche, le côté "saison ardente" avec ces feux de forêt à proximité qui symbolisent également la brûlure du sentiment amoureux qui s'épuise est un peu moins incarné tant Wildlife capitalise beaucoup sur les gros plans d'un jeune garçon qui est de loin le plus adulte des trois protagonistes principaux. Ce déficit d'atmosphère extérieure est voulue, Dano souhaitant focaliser son propos sur l'implosion de la cellule familiale. Aux côtés d'un Jake Gyllenhaal qui ne donne peut-être pas assez de subtilité à son personnage énigmatique, c'est le duo mère-fils qui emporte l'adhésion, avec Ed Oxenbould, débutant prometteur, et surtout Carey Mulligan, remarquable dans un rôle d'épouse pas spécialement sympathique qu'elle rend magnifiquement vivante y compris dans ses grands moments de détresse. C'est une immense actrice.
    moket
    moket

    547 abonnés 4 359 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 27 janvier 2020
    Les acteurs sont impeccables, les paysages magnifiques et la réalisation tout en finesse, mais l'histoire n'est pas bien passionnante…
    Hotinhere
    Hotinhere

    583 abonnés 5 028 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 6 novembre 2019
    Chronique touchante d'un couple en crise vu par les yeux d'un enfant dans les années 60 aux États-Unis. Un film soigné et délicat à l'interprétation sobre mais au final rien de transcendant, on attend l'étincelle qui n'arrive jamais.
    ffred
    ffred

    1 744 abonnés 4 028 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 décembre 2018
    Premier film en tant réalisateur pour le talentueux Paul Dano (Little Miss Sunshine, There will be blood...). Mais c'est surtout Carey Mulligan qui m'a attiré vers le film. J'ai une tendresse particulière pour cette actrice au physique d'adolescente (elle a trente-trois ans) et à la voix si envoutante, depuis Une éducation et Never let me go. Elle est une fois de plus formidable, aussi touchante que bouleversante. Le reste du casting est aussi très bien. Jake Gyllenhaal est très convaincant, tout comme les seconds rôles que sont Bill Camp et le jeune Ed Oxenbould (découvert dans The visit). Pour le reste, tout est beau ici. La mise en scène est aussi élégante que maitrisée, le scénario finement et intelligemment écrit, les images splendides, la direction artistique dans son ensemble une réussite. Cette histoire, douce amère, d'un adolescent qui découvre la vie au travers de ses parents qui se déchirent (tout autant qu'un certain portrait de l'Amérique des années 60), nous est conté avec une grande tendresse, une discrète pudeur et une belle délicatesse. Un très beau premier film empli d'une certaine mélancolie et d'une émotion toute contenue. On va donc suivre les traces de Paul Dano metteur en scène avec intérêt...
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 404 abonnés 4 251 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 avril 2019
    « Wildlife – une saison ardente » est le premier long-métrage du comédien Paul Dano. Il s'agit de l’adaptation du roman de Richard Ford. Au cœur d’une famille américaine dans les années 60, un adolescent solitaire va être le témoin de l’éclatement du mariage de ses parents. Alors que les personnages des parents joués par Carey Mulligan et Jake Gyllenhaal sont brillamment écrits et interprétés, c’est bien grâce à celui d’Ed Owendould que le spectateur y trouvera toute l’émotion du film. En effet, le drame familial est souvent au cœur des histoires dans ce type de cinéma. Ici, le film va prendre une tournure de récit initiatique pour cet enfant qui va devoir devenir adulte face à des situations brûlantes ou glaciales. Car c’est bien le feu et la neige qui vont guider les parents dans leurs erreurs et au fils de subir sans jamais pouvoir agir. Un film juste et délicat.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    Alasky
    Alasky

    366 abonnés 3 499 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 janvier 2019
    Drame mis en scène remarquablement et doté d'un super casting. J'ai peut-être trouvé l'histoire pas assez creusée et pas assez forte en émotions. Mais cela dit, Paul Dano en réalisateur, j'en redemande !
    Yves G.
    Yves G.

    1 517 abonnés 3 532 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 janvier 2019
    En 1960, au Montana, sous les yeux de leur fils unique, un couple se déchire. Jerry (Jake Gyllenhaal) vient de perdre son emploi et sombre dans la dépression. Jeannette (Carry Mulligan) étouffe de devoir porter à bout de bras un ménage qui bat de l’aile. Joe, quatorze ans, aimerait avoir une adolescence normale.

    Il y a deux façons de juger le premier film de Paul Dano, jeune acteur hollywoodien passé derrière la caméra, voué à une gloire précoce pour ses seconds rôles dans "Little Miss Sunshine" ou "There Will Be Blood". La première est de bâiller d'ennui à ce film au rythme volontairement lent, à l'intrigue minimaliste, au sujet déprimant.

    La seconde, au contraire, est de souligner son élégance, sa sobriété, sa pudeur. Car, si le divorce est un sujet cinématographique rebattu (de "Kramer contre Kramer" à "Jusqu'à la garde" en passant par "Une Séparation" voire "Mrs Doubtfire"), on l'aura rarement filmé avec une telle sensibilité. Tout se passe dans les décors désolés d'un Montana automnal - qui n'est pas sans rappeler ceux tout aussi désolants du récent Certaines femmes de Kelley Reichardt - merveilleusement éclairé par la très belle photographie de Diego Garcia.

    L'action se déroule au tout début des années soixante, dans une Amérique conservatrice où Kennedy n'a pas encore succédé à Eisenhower. Les intérieurs proprets et ennuyeux rappellent les tableaux de Edward Hopper. Le personnage interprété par Carrey Mulligan (pour laquelle je nourris une passion enflammée depuis son premier rôle dans "Une éducation" de Lone Scherfing) n'est pas sans rappeler ceux de ces femmes américaines filmées par Sam Mendes ou Todd Haynes enfermées dans un quotidien sclérosant qui soudain se rebellent. Au début de "Wildlife", on croit que l'histoire tournera autour de Jerry ; mais bientôt le récit se désaxe pour se focaliser sur Jeannette, ses frustrations, ses transgressions.

    L'histoire est racontée du point de vue de Joe. Elle évite les scènes attendues, explosives ou larmoyantes. Elle nous réserve un épilogue inoubliable, intelligent, réconcilié.
    velocio
    velocio

    1 331 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 18 décembre 2018
    Avec "Wildlife – Une saison ardente", le comédien américain Paul Dano se lance dans la réalisation en adaptant « Une saison ardente », un roman de Richard Ford publié en 1990. Intéressé par le sujet de la famille, il a trouvé dans ce livre deux caractéristiques qui, pour lui, symbolisent ce sujet : l’amour et les turbulences. C’est avec sa compagne Zoe Kazan qu’il a écrit le scénario de ce film, présenté cette année en ouverture de la Semaine de la Critique du Festival de Cannes.
    D’une facture très (trop ?) classique, le premier film réalisé par Paul Dano s’avère plutôt décevant, le sujet traité, la déliquescence d’un couple, ayant déjà fait l’objet d’œuvres autrement plus fortes. On retient surtout de Wildlife – Une saison ardente, le rôle important joué par le fils du couple, témoin impuissant de leur naufrage.
    Le cinéphile
    Le cinéphile

    707 abonnés 2 748 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 octobre 2019
    Vu #Wildlife premier film réalisé par Paul Dano.

    Une œuvre simple, intimiste, parfois scolaire, mais sensible sur le temps qui passe et sur les relations qui se dégradent.

    Un plan final somptueux
    Gentilbordelais
    Gentilbordelais

    327 abonnés 3 018 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 26 avril 2019
    une chronique familiale, au cœur des années 60, vue par le regard d'un adolescent. outre une réflexion sur le couple, c'est aussi l'émancipation de la femme qui est effleurée et finalement le plus adulte de ce récit est bien l'enfant, interprété en toute retenue par E. Oxenbould. quel dommage que ce drame soit si terne et ne propose pas l'intensité émotionnelle souhaitée!
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 20 octobre 2019
    Une réalisation moyenne pour cette mise en scène, l’intrigue suit ces acteurs et actrices ainsi de même. Ce scénario peu passionnant pour raconter ces vieux drames. Après que les feux de forêt qui s’embrasent, la participation volontaire des pompistes amateurs rémunérés, la vie familiale ne s’affecte pas de grande conséquence pour la suite des événements.

    L’incandescence ardente saisonnière d'une flamme allumée volontairement sous l’impulsivité soupçonneuse, un acte criminel laissé tomber pour faute de poursuite, une formalité. Ce regard d’adolescent creuse la tête de questionnement dans ce genre de cinéma mou, accroché au bout du cadre conventionnel de photo cliché roman collé à l’affiche finale, une mère, un père et fils tous liés.
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