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Un visiteur
3,5
Publiée le 26 décembre 2018
Belle histoire que l’on peux malheureusement tous s’approprier .... film filmer simplement avec 3 vrai histoire et une vision de la famille vu par l’enfant plutôt réaliste.
C'est en ayant vu ce film que j'ai interprété son titre comme une ironie totale. D'une platitude qui aurait pu véhiculer un flot d'émotions, on reste sur l'histoire vue et revue d'une séparation avec juste quelques bulles de sentiment incarnées par la seule lumière du film, Ed Oxenbould. Ces années 60 préservées de folie ressemblent davantage à des années 50 où l'épuré soigné enferme la névrose des brushings propres. Je le rebaptiserais pour ma part "mourn-life, une saison en cendres".
on s'ennuie fermement.....Je m'attendais à ce que ce film attire l'empathie et l'émotion mais il n'en ai nullement le cas..... Je me dis que finalement qui s'y retrouve ici et aujourd'hui dans cette histoire de séparation dans l'Amérique des années 60, époque où le divorce était mal vu ? Pas grand monde à mon avis.
Le vécu du gamin est bien scénarisé, surtout, si on arrive à garder en tête l'âge qu'il est supposé avoir. Pour le reste, rien d'extraordinaire, que du très commun, pas vraiment exploité
Très bien pour un premier film. Belle adaptation du bouquin de Richard Ford. La mise en scène est classique voire conventionnelle. La photo est superbe, on se croirait de temps en temps dans un tableau d’ Edward Hopper. Très beau dernier plan qui a d’ailleurs été retenu en partie pour l’affiche du film. Ça se passe dans l’Amerique profonde des années 60, mais les thématiques sont toujours actuelles : la précarité des emplois, les frustrations sociales, le délitement des couples, ...mais avec cette forme d’optimisme fondée sur la redemption (ici, celle du couple) et la résilience (ici, celle de l’ado) propre à toute l’oeuvre de Richard Ford. A noter par ailleurs, la ressemblance de l’ado avec Paul Dano jeune. Choix délibéré ou acte manqué ?
Une incitation à ne jamais habiter dans le Montana et à ne pas faire de retour dans le temps des années 60, les trois personnages se morfondent dans une ville de province où dominent l ennui et le chômage et où les routes mènent à l enfer du feu, rien ne fait tâche dans les premiers instants, le langage est châtié, les parents aimants et l enfant sage, les habitants de la ville sont irrémédiablement blancs et ennuyeux. Malgré cela, nous sommes en total empathie avec le fils adolescent, tout est vu à travers son regard, nous vivons son malaise et sa honte devant le comportement de ses parents et imaginons de grandir et de s éloigner bien loin de cette ambiance suicidaire.
Ce film de Paul Dano est tout simplement excellent. La façon de tourner les scènes, de tourner les expressions faciales... C’est du génie. Malgré quand même que j’aurai préféré voir un peu plus Jake Gyllenhaal car c’est le meilleur pour moi, ce film est touchant et cette histoire là fais encore partie de notre quotidien.
Paul Dano est un acteur médiocre qui, d'écran en écran, promène inlassablement son masque de chien battu, d'être sans cesse en butte à la douleur d'être ( même lorsqu'il incarne le personnage de Pierre dans le téléfilm Guerre et Paix de la BBC ).
Par contre, son premier film ( sans sa présence, fort heureusement ) est intéressant à bien des égards, et fort réussi. Le fait que Joe, le fils, ait le regard du chiot qui cherche l'amour de ses maîtres ( ses parents ) fait penser que le film a un coté autobiographique.
Un film au traitement délicat, dont les personnages évoluent peu à peu dans une histoire banale qui pourtant nous accroche, tant elle est sensiblement racontée. Le fils est touchant de trouble devant le délitement du couple que formaient ses parents. La scène dans laquelle la mère passe, près du feu de forêt, devant les pompiers dont un est sur une civière sans qu'elle ne s'inquiète un instant de savoir si c'est son mari qui gît là est très subtile.
la définition de vanilla, aucune prise de risque, des personnages fades, j'y suis allé pour carey mulligan mais force de constater qu'elle ne peut pas sauver ce film.
le film aurait pu développer tellement de choses, plus de scènes d'enseignement à la piscine ou bien le travail du gamin dans le studio de photographie et même l'incendie qui les entoure.
Le film américain indé habituel. On a déjà vu cette mise en scène des dizaines de fois. Ce jeu faussement sobre et mesuré. Ces décors à la Hopper. Le Montana reste très cinégénique, tout comme Carey M et Jake G parfaitement vêtus. L'adolescent est émouvant, la fin dans l'atelier photo aussi. Cela fait peu