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    Wildlife - Une saison ardente
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    129 critiques spectateurs

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    petitbandit
    petitbandit

    78 abonnés 617 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 21 décembre 2018
    Malgré un casting de haute volée, une interprétation de qualité, une réalisation maitrisée, des décors et costumes réussis, ce film n'est pas bon...Quel ennui, quelle déception !!!! Un scénario d'une platitude et d'une monotonie rare, une absence d'émotion, des dialogues creux et sans saveur, Paul Dano semble s'être calé pendant 1H45 sur son limitateur de vitesse à 80Km/h sans accélération ni freinage d'urgence. A éviter sauf si vous avez envie de vous faire une bonne sieste....
    Kev T
    Kev T

    38 abonnés 658 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 février 2019
    Difficile d’avoir un avis tranché sur ce film à la fois lent, monotone mais poétique, profond. Tout ceux qui on vécu le divorce en tant qu’enfant ou adulte sauront s’identifier à ce long-métrage authentique. Carey Mulligan fait un très bonne prestation, Ed Oxenbould est parfait, super juste.
    Gfa Cro
    Gfa Cro

    47 abonnés 573 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 novembre 2018
    Vu et avis le 20181106

    Intéressant, bien fait et fin.

    Le film est très bien fait, bien écrit,. En temps qu objet cinématographique, il est normal, il ne se démarque pas beaucoup. Il y a quelques plans que je n ai pas aimé (lorsqu ils jouent au football derrière l arbre - pas beau, le long plan sur le bus qui arrive même si j’avoue que je ne m attendais pas au tout départ à ce traveling qui fini le plan - trop évident avant même que le plan commence). Il y en a que j ai apprécié par exemple celui de la promenade en voiture qui part du garçon et se termine sur l incendie, j ai bien aimé qu il m ait fallu du temps pour appréhender ce qui était déjà visible à l écran car la révélation est progressive et qu on est encore en train d intégrer l image d il y a deux secondes (des pieds des arbres avec les premières traces) que l image a continué à évoluer sans que j y prête attention et du coup, subitement, j appréhende une nouvelle image très différente alors que la transition a été en douceur.

    Je me suis un peu fourvoyé sur l objectif du film. Au lieu d aller à la police, je pensais qu il allait voir sa camarade de classe.C est à ce moment que j ai réalisé que j avais une mauvaise anticipation de l objectif du film. Avant je croyais que le film racontait le passage à l âge adulte d un enfant en découvrant que ses parents font des erreurs et qui trouve son propre équilibre qu autrement que avec ses parents. En allant voir les policiers, j ai réalisé que le film raconte en effet la désagrégation d un couple sous le regard impuissant d un enfant -quel que le synopsis AlloCiné le dit - mais je ne l avais pas lu. Je préfère finalement ce que le film propose même si la différence ne joue que dans de toutes petites nuances.

    De mon point de vue, le film joue beaucoup à perdre le spectateur sur de fausses pistes - fainéantise alors que c est plus lassitude du père, alcoolisme et colère de la mère alors que c est peut être peur de l insécurité et envie d être choyée, regard réprobateur du fils alors que c est son impuissance qui est finalement montrée. J ai bien apprécié de découvrir le film plus fin et délicat que je ne l imaginais.
    Christoblog
    Christoblog

    751 abonnés 1 621 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 janvier 2019
    Le premier film en tant que réalisateur de l'acteur Paul Dano est une réussite formelle.

    Wildlife propose une reconstitution convaincante des années 60 dans un coin perdu du Midwest. La photographie est somptueuse, à tel point que certains plans rappellent irrésistiblement des tableaux d'Edouard Hopper.

    La composition du jeune Ed Oxenbould, impuissant spectateur de la déliquescence du couple parental, est très solide. Jake Gyllenhaal ne fait pas grand-chose et le fait bien, Carey Mulligan en fait plus, avec beaucoup de mobilité dans le visage, comme à son habitude.

    Malgré quelques tics de mise en scène, le résultat est plutôt intéressant à regarder, dans un mode vaguement féministe et agréablement allusif. L'intrigue n'est guère développée, mais ce n'est pas très grave, Wildlife est avant tout un film d'ambiance.
    Barry.L
    Barry.L

    20 abonnés 136 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 décembre 2018
    Film d’ouverture de la Semaine de la critique 2018 à Cannes, ‘’Wildlife : une saison ardente’’ est le premier film du surprenant acteur Paul Dano. Adapté du livre de Richard Ford, le film est scénarisé par Paul Dano, mais aussi par Zoe Kazan, fille du scénariste Nicholas Kazan et petite-fille du réalisateur Elia Kazan (quelle famille!).

    L’action se situe dans les années 1960. Joe Brinson (Ed Oxenbould, révélé par ‘’The visit’’ de Night Shyamalan) est un adolescent plutôt solitaire. Son père, Jerry Brinson (Jake Gyllenhaal, aussi producteur du film) est un homme à tout faire sur un terrain de golf. Sa mère, Jeanette Brinson (Carey Mulligan) est femme au foyer. Tout va pour le mieux dans cette famille, fraîchement arrivée dans le Montana, une région où les incendies sont fréquents. Tout bascule le jour où Jerry est injustement licencié. Joe va ainsi assister à l’éclatement et au déchirement de ses parents.

    Tout allait si bien dans la vie des Brinson. Dans cette banlieue bien proprette du Montana, les trois vivaient paisiblement. Jerry apprécie sont boulot et aime discuter avec les clients, Jeanette aime sa condition de femme au foyer. Quand à Joe, s’il n’apprécie pas vraiment jouer au foot, il obtient en classe d’excellents résultats. Et puis, tout explose. Ce que va filmer Paul Dano, c’est une famille, à priori en parfaite symbiose qui va imploser. Il y a un premier temps où on reconnaît le type de film qu’est ‘’Wildlife’’ : un Drame avec un grand d, le genre de film dont les américains avaient le secret. Et l’ont toujours d’ailleurs : à première vue, le sujet du film, ses environnements et son époque auraient pu plaire à un Todd Haynes (le réalisateur de ‘’Loin du paradis’’ et de ‘’Carol’’). Mais Paul Dano se démarque de Todd Haynes avec le ton de son film. Il y a toujours chez Haynes un aspect majestueux, le réalisateur travaillant à l’extrême la beauté de la photographie et du décor. Dano lui choisit plutôt une certaine sobriété esthétique car son but est d’aller droit au coeur du drame, sans tabou ni chichis. Il ne s’embarrasse pas de préciosité esthétique. Et s’il peut accorder de l’importance à son décor, Paul Dano (en tant qu’acteur, il est bien placé pour le savoir) sait que les plus fortes émotions naissent le plus souvent grâce aux visages de ses acteurs. Par ailleurs, Paul Dano opte pour un point de vue unique qui est celui de Joe. En effet, tout le film est vu à travers les yeux de ce jeune adolescent. Et il faut prévenir le spectateur, cette idée offre un rendu final très rude car il y a quelque chose d’insoutenable à assister au délitement de ce couple à travers les yeux de l’innocent, de la victime. Mais si être collé à cette jeune personne est parfois dur à supporter, c’est là le meilleur moyen de véhiculer l’émotion. Cette émotion, s’instillant progressivement vient donc de l’intimisme de la mise en scène et du scénario. La première dispute du film entre Jeanette et Jerry ? Elle se fait hors champs, Joe étant à ce moment-là dans son lit, n’entendant que les voix de ses parents spoiler: . Les dangereux incendies contre lesquels Jerry va lutter ? On les verra seulement quand Joe les regarde, terrifié.
    ‘’Wildlife’’ est un film de regard, de contemplation. Mais il ne s’agit pas d’un regard sur la nature (comme c’est souvent le cas avec les films dits ‘’contemplatifs’’), mais d’un regard sur l’homme. Certes, les environnements sont magnifiques, mais avant tout, le regard, c’est celui que porte de Joe sur ses parents. Paul Dano laisse souvent durer ses plans, quand ces derniers filment un visage et sa réaction. Le champs sur le visage de Joe est souvent plus fort que le contre-champs sur ce que Joe contemple. spoiler: Là encore, on peut reprendre l’exemple de la scène de l’incendie. Joe observe effaré l’incendie ravager une partie de la forêt
    . Avant de filmer la forêt en question, Dano aura fait durer le plan sur le visage de Joe. Car avant d’être un film sur une séparation, c’est bien un film sur l’enfant, victime des déchirements de ses parents.

    Nous sommes donc devant un film de visages, c’est-à-dire un film où l’expression de l’acteur est souvent au centre de ce que filme le réalisateur. Ce genre de film pour convaincre à tout prix doit être porté par de grands acteurs. Car dans ce genre de film où l’émotion est le plus souvent véhiculé par les personnages, il est vital que les acteurs incarnent à la perfection leur personnage. Et l’une des grandes forces de ‘’Wildlife : une saison ardente’’, c’est précisément sa distribution. Jake Gyllenhaal (l’un des meilleurs acteurs du moment) apporte toute cette rage à son personnage orgueilleux, haineux envers les puissants. Mais plus encore, c’est Carey Mulligan qui a notre attention. Elle parvient à nous faire ressentir toute l’évolution de son personnage : d’abord femme au foyer modèle qui va peu à peu gagner en amertume et en désespoir. Le jeu de Gyllenhaal et de Mulligan est propre au jeu des acteurs de films mélodramatiques : prompt à verser dans une forme d’excès. Un contraste naît forcément entre leur jeu brutal et le jeu tout en nuance d’ Ed Oxenbould. La performance du jeune acteur est étonnante. Après ‘’The visit’’ où il jouait un jeunot adorateur de rap et assez tête à claque, le voir dans ce rôle taciturne surprend. Il fait preuve d’une grande maturité et fait parfois beaucoup plus adulte que Jeanette et Jerry. Les parents ici se comportent parfois comme de vrais gamins. Gamins qui ne parviennent pas à s’intégrer, toujours prêt à déménager de ville en ville au contraire de Joe, plus posé. L’osmose est total entre les acteurs et leur personnage. Est-ce vraiment surprenant ? Il faut tenir compte du fait que Paul Dano est acteur. Or, les acteurs qui passent à la réalisation sont souvent capables de tirer le meilleur de leurs acteurs (inutile d’en faire la liste ici). Ils savent exploiter tout le potentiel de leurs acteurs et même en révéler certaines facettes (comme Charles Laughton qui rendit monstrueux Robert Mitchum dans ‘’La nuit du chasseur’’).

    Classique,’’Wildlife : une saison ardente’’ n’en demeure pas moins un beau drame. Premier film prometteur pour l’acteur Paul Dano, qui parvient en nous glissant dans le regard innocent de Joe à pousser à l’extrême nos émotions. Tantôt exaspérant, émouvant ou violent, les parents finissent dans une scène finale illusoire par se réunir, le temps d’une simple photo. Ce déchirement marque pour le héros l’entrée dans le rude monde des adultes.
    Yves G.
    Yves G.

    1 316 abonnés 3 315 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 janvier 2019
    En 1960, au Montana, sous les yeux de leur fils unique, un couple se déchire. Jerry (Jake Gyllenhaal) vient de perdre son emploi et sombre dans la dépression. Jeannette (Carry Mulligan) étouffe de devoir porter à bout de bras un ménage qui bat de l’aile. Joe, quatorze ans, aimerait avoir une adolescence normale.

    Il y a deux façons de juger le premier film de Paul Dano, jeune acteur hollywoodien passé derrière la caméra, voué à une gloire précoce pour ses seconds rôles dans "Little Miss Sunshine" ou "There Will Be Blood". La première est de bâiller d'ennui à ce film au rythme volontairement lent, à l'intrigue minimaliste, au sujet déprimant.

    La seconde, au contraire, est de souligner son élégance, sa sobriété, sa pudeur. Car, si le divorce est un sujet cinématographique rebattu (de "Kramer contre Kramer" à "Jusqu'à la garde" en passant par "Une Séparation" voire "Mrs Doubtfire"), on l'aura rarement filmé avec une telle sensibilité. Tout se passe dans les décors désolés d'un Montana automnal - qui n'est pas sans rappeler ceux tout aussi désolants du récent Certaines femmes de Kelley Reichardt - merveilleusement éclairé par la très belle photographie de Diego Garcia.

    L'action se déroule au tout début des années soixante, dans une Amérique conservatrice où Kennedy n'a pas encore succédé à Eisenhower. Les intérieurs proprets et ennuyeux rappellent les tableaux de Edward Hopper. Le personnage interprété par Carrey Mulligan (pour laquelle je nourris une passion enflammée depuis son premier rôle dans "Une éducation" de Lone Scherfing) n'est pas sans rappeler ceux de ces femmes américaines filmées par Sam Mendes ou Todd Haynes enfermées dans un quotidien sclérosant qui soudain se rebellent. Au début de "Wildlife", on croit que l'histoire tournera autour de Jerry ; mais bientôt le récit se désaxe pour se focaliser sur Jeannette, ses frustrations, ses transgressions.

    L'histoire est racontée du point de vue de Joe. Elle évite les scènes attendues, explosives ou larmoyantes. Elle nous réserve un épilogue inoubliable, intelligent, réconcilié.
    colombe P.
    colombe P.

    125 abonnés 695 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 décembre 2018
    Ce film est un vrai ravissement et est de haute qualité.
    En effet, tout cela se ressent au niveau de l'écriture, de la réalisation, de l'interprétation et surtout de toute l'immense émotion suscitée par ce qui nous est raconté.
    Une vraie oeuvre d'art splendide.
    Padami N.
    Padami N.

    59 abonnés 514 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 décembre 2018
    superbe interprétation de C.Mulligan , pour un rôle fort et complexe.belle histoire d'adolescent qui se doit de grandir et de affronter des désillusions, et constater les espoirs déchu des ses parents. rires et émotions au rendez-vous.
    Sébastien D
    Sébastien D

    94 abonnés 541 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 21 décembre 2018
    Les images et la réalisation sont magnifiques, le casting est 5 étoiles, mais qu’est-ce que c’est chiant ! Quelques moments d’émotion, avec un retour du père qui est vraiment bon, mais la relation mère/fils est trop mise en avant, et le manque de sentiment ou de rébellion du fils faut qu’on s’ennuie assez.
    janus72
    janus72

    44 abonnés 261 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 janvier 2019
    Retenir surtout le trio d'acteurs : une mère qui se cherche - un père qui s'égare et leur fils tentant en vain de les guider, soit une triste photo surannée des 6o's . . .
    Carey Mulligan et Jake Gyllenhaal sont comdab excellent et le jeune Ed Oxenbould très bien dans un un rôle pivot important.
    Reste que l'ensemble du film me fait irrésistiblement penser au cinéma Mélo d'un Douglas Sirk, tout nickel et formidablement joué mais par trop plombant et presque désuet.
    J'ai aussi aimé la très belle photo de cette reconstitution minutieuse, avec un maximum de plans fixes qui voudraient certainement figer encore plus l'inaction.... mais le scénario y arrive déjà formidablement bien.
    Bref, à mon sens un sujet assez casse-gueule que Paul Dano, que j'adore, aurait sans doute pu laisser encore mûrir.
    Julien P
    Julien P

    1 abonné 3 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 19 décembre 2018
    Cette note est peut être sévère mais elle équivaut au plaisir que j'ai eu en regardant ce film. C’est un siphon qui absorbe 1h45 de votre vie dans un maelstrom d'ennui. Durant la première moitié je me suis forcé à rester dans la salle en espérant que le film décolle. Durant l’autre moitié je suis resté par respect pour les autres spectateurs et ne pas les déranger.
    On est le spectateur d’une histoire extrêmement banale filmée de la même manière, sans originalité ni audace. Un film doit apporter quelque chose, avoir un sujet intéressant, offrir une esthétique nouvelle, créer de l’émotion auprès du spectateur. Un très bon film rassemble les trois alors que celui-ci n’a rien. Quel dommage !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 22 décembre 2018
    Magnifique et tragique. Un film rare. Tout y est juste et beau. Ce film m'a bouleversé. C'est un sans faute.
    Alasky
    Alasky

    294 abonnés 3 092 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 janvier 2019
    Drame mis en scène remarquablement et doté d'un super casting. J'ai peut-être trouvé l'histoire pas assez creusée et pas assez forte en émotions. Mais cela dit, Paul Dano en réalisateur, j'en redemande !
    DAVID MOREAU
    DAVID MOREAU

    109 abonnés 2 183 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 18 octobre 2019
    LE BRASIER. Les cendres se consument doucement On peut sombrer dans le regret au lieu d'améliorer le présent. Paul Dano dresse un état des lieux sans mouvement. Optimiste, son incendie brûle hors saison.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 3 janvier 2019
    Les lecteurs de Richard Ford ne devraient pas être déçus par cette transposition. Les autres découvriront la chronique intimiste d’un automne dans le Montana durant lequel un adolescent fait l’apprentissage de la vie à travers les déchirements de ses parents. Le triangle des personnages est filmé le plus souvent en gros plan avec une grande sobriété que traversent par moment des panoramiques sur le paysage immense et écrasant qui contient l’action. La presse rapporte que Ford a donné carte blanche à Dano. Il semble qu’il n’ait rien à regretter.
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