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traversay1
Dans la périphérie de Medellin, un groupe d'adolescents, pratique les arts de la rue. Pas de violence dans Los nadie, si ce n'est au loin, avec le son de déflagrations à moins que ce ne soient des pétards. Les jeunes décrits par le film ressemblent à beaucoup de ceux déjà entrevus dans d'autres long-métrages latino-américains. La fable est urbaine, un peu punk, beaucoup rebelle avec pour rêve principal celui de voyager, de préférence vers le sud du continent. Qualités du noir et blanc dans un grand souci documentaire mais narration hachée et banale qui refuse toute dramatisation, malgré le contexte. Se laisse voir sans véritable fièvre.
Los Nadie, le premier long-métrage du jeune réalisateur colombien Juan Sebastian Mesa raconte l'histoire d'une bande de potes assoiffés de liberté. Filmé sobrement en noir et blanc à Medellin, le film nous plonge dans l'univers d'une jeunesse qui se cherche et se construit, et qui trouve dans le jonglage et les arts de rue le meilleur moyen de s'évader.
Avec une mise en scène réaliste, qui rappelle parfois le cinéma direct ou le documentaire, le film n'est pas moins une oeuvre poétique d'une rare cohérence. Chacun des personnages est un monde à part entière, avec des rêves, des peurs, des envies, tandis qu'en toile de fond de ce conte urbain, la rue laisse transparaître une réalité où la violence est bien présente, comme par exemple lorsque qu'au loin, le bruit festif des feux d'artifice se confond à celui des coups de feu.
L'histoire de ce parcours initiatique, telle qu'elle est vécue par ses protagonistes et universelle. Juan Mesa parvient à nous livrer une interprétation sincère, touchante, pleine de grâce et d'humour. Un film à voir!
Avec une mise en scène réaliste, qui rappelle parfois le cinéma direct ou le documentaire, le film n'est pas moins une oeuvre poétique d'une rare cohérence. Chacun des personnages est un monde à part entière, avec des rêves, des peurs, des envies, tandis qu'en toile de fond de ce conte urbain, la rue laisse transparaître une réalité où la violence est bien présente, comme par exemple lorsque qu'au loin, le bruit festif des feux d'artifice se confond à celui des coups de feu.
L'histoire de ce parcours initiatique, telle qu'elle est vécue par ses protagonistes et universelle. Juan Mesa parvient à nous livrer une interprétation sincère, touchante, pleine de grâce et d'humour. Un film à voir!
Un film d'un noir et blanc plein de vitalité. Découverte d'une ville très lointaine aux prises avec des thèmes universels. Et un plaisir pour les amateurs de punk !
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