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    Tunnel
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    202 critiques spectateurs

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    this is my movies
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    700 abonnés 3 087 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 mai 2017
    Le cinéma sud-coréen est définitivement la patrie du cinéma de genre réflexif, peintre de notre société malade. Si le cinéma espagnol réfléchit sur le genre et ses codes, tout en les réinventant, le cinéma sud-coréen est lui beaucoup plus 1er degré, et signe des films ambitieux visuellement, avec des scènes réellement spectaculaires et dignes des blockbusters US actuels, tout en n'hésitant pas à gratter sous la surface, développant plus son propos sous-jacent que concentré sur la qualité des effets spéciaux. La mise en scène est pourtant magnifique, avec quelques plans majestueux, d'autres beaucoup plus dérangeants, le scénario questionne notre humanité, nous obligeant à questionner notre rapport aux autres, nous mettant à la place des personnages avec une réelle empathie, tout en dépeignant une société pourrie de l'intérieur qui entoure des individus respectables, perfectibles mais respectables. Alors le film est parfois un peu long mais il aligne les passages obligés du genre, le tout au service de son histoire et de son propos. C'est puissant, très sud-coréen dans sa narration et dans sa représentation des rapports entre les personnages, mais la société qu'il dépeint est très occidentale et en cela, il touche à une certaine universalité. Du grand cinéma au service d'un propos simple mais touchant, exposé avec brio et intégrité. D'autres critiques sur thisismymovies.over-blog.com
    ollavatelli
    ollavatelli

    57 abonnés 547 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 mai 2017
    Après un premier film Hard Day d'une intensité incroyable, voici Tunnel ! Le deuxième film de Kim Seong-Hun. Sans être aussi haletant que son précédent opus, ce Tunnel reste un très bon film, qui nous fait passer par tous les sentiments.

    Il faudra vraiment très peu de temps pour que notre cher ami se retrouve coincé. Je déconseille donc fortement de venir en retard à ce film. La scène où le tunnel s'écroule est assez impressionnante et donne froid dans le dos. À ce moment-là, on se demande comment le film va réussir en haleine pendant presque 2h. Pourtant, ils ont réussi assez facilement.
    Tout d'abord, il se passe déjà beaucoup de choses. À l'intérieur du tunnel comme à l'extérieur, il y a suffisamment de péripéties pour nous accrocher de tous les côtés. De plus, le temps passera vite dans le film mais c'est ce qui fera aussi son défaut. Assez souvent on pensera aux grosses facilités scénaristiques : spoiler: le temps qu'il met à savoir qu'il y a une deuxième voiture est invraisemblable (déjà cette présence n'est pas très logique au vue du début sauf si la voiture était au-dessus du tunnel donc sur la montagne). Vous vous imaginez 4 jours à rester coincer dans une voiture et c'est seulement au bout du cinquième jour que juste à côté de lui, il y a un chien et une femme
    . C'est vrai que le film enchaîne très vite ses journées mais spoiler: peut-il aussi réellement tenir aussi longtemps avec si peu d'eau et de nourriture ??
    C'est pour moi les petits problèmes de scénario de cette production : l'invraisemblance des faits dans le temps. Malgré tout, en se prêtant au jeu, c'est captivant donc on n'en boudera pas.
    Ensuite, le film propose de bonnes sensations aux spectateurs : le début où le tunnel s'effondre est frissonnante. Tout le film est assez étouffant et nerveux. Quand les sauveteurs se rendent dans le tunnel au début pour inspecter c'est assez inquiétant. Il y a une bonne dose d'émotions et même d'humour (voulu ou pas mais par moment il y a un certain ton décontracté malgré une situation inquiétante). Parfois, on peut être en colère face au mépris (la mère d'une victime qui donne coupable la femme du personnage principal), face à la bêtise et à la manipulation des journalistes (et du gouvernement à la fin). La fin est une sacrée révélation du gouvernement et des journalistes dans notre monde pour dénaturer l'information puis la vérité. On aura chaud au cœur du chef sauveteur qui a donné le maximum pour Jung-Soo.

    Tunnel est donc un bon film Sud-Coréen qui sait encore jouer avec nos nerfs. Même si c'est un niveau légèrement inférieur à ce qu'on a déjà vu, cette production est globalement réussie en enlevant quelques petites invraisemblances car le but principal c'est vraiment de se laisser porter par l'ambiance et la nervosité.
    LeMagduCiné
    LeMagduCiné

    66 abonnés 626 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 mai 2017
    Thriller claustrophobique à mi-chemin entre le survival et la satire sociale, ce film mélange les genres et nous fait habilement passer de l'angoisse au rire pour livrer une vision caustique et acérée de la société et des pouvoirs publics sud-coréens.
    Avec Tunnel, on entre directement dans le vif du sujet : presque un début in medias res qui rend difficile tout processus d'identification ou d'empathie mais qui renforce l'impact et la puissance du film en nous plongeant directement au cœur de l'inattendu pour plus de réalisme.
    Yves G.
    Yves G.

    1 457 abonnés 3 487 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 mai 2017
    Le scénario de "Tunnel" se résume en deux phrases. Un homme est coincé dans sa voiture dans un tunnel écroulé. Les secours réussiront-ils à le sauver ?

    Le survival movie est devenu un genre à part entière. Son principe en est simple. Naufragé sur une île déserte (Tom Hanks dans "Seul au monde"), piégé dans un bateau qui coule lentement (Robert Redford dans "All is Lost"), enterré six pieds sous terre (Ryan Reynolds dans "Buried"), le bras écrasé sous un rocher (James Franco dans "127 heures"), le héros survivra-t-il ? Mais c’est un véritable casse-tête pour un scénariste. Que filmer sinon un homme seul ? Comment raconter sans lasser le lent écoulement du temps ? Comment donner du rythme au récit sans le ponctuer de rebondissements trop artificiels ?

    Il faut parfois s’appuyer sur quelques béquilles. Ainsi de l’usage du téléphone portable dans "Tunnel" – comme dans "Buried" – particulièrement surprenant dans un film dont l’affiche annonce : « Ça va couper ». Ainsi de certaines rencontres inattendues qui brisent la solitude du survivant (j’ai toujours considéré un peu « facile » l’arrivée de Vendredi sur l’île de Robinson qui, si elle enrichit le roman de Daniel Defoe et plus encore celui de Michel Tournier d’une dimension fascinante (l’altérité), le distrait de son sujet original (la survie)). Ainsi des flashbacks qui éclairent le comportement du rescapé.

    Le cinéma coréen relève la gageure de cacher, sous les traits anodins du film de genre, une critique politique aiguisée. C’était le cas des films de Bong Joon-Ho : "Snowpiercer", "The Host", "Memories of Murder". C’était le cas aussi du précédent film de Kim Seong-Hun "Hard Day". Ici, "Tunnel" est l’occasion de décocher quelques piques bien senties à la corruption d’un système dont la Présidente de la République vient d’être renversée pour concussion.

    Mais là n’est pas l’essentiel. Le scénario ne s’éloigne jamais bien longtemps de la voiture où notre héros est reclus. Pendant son interminable rétention, se poseront à lui et à ceux qui le secourent des questions déchirantes : va-t-il partager le peu d’eau qui lui reste pour adoucir les derniers instants d’une autre victime dont on sait la mort certaine ? vont-ils poursuivre des opérations coûteuses de sauvetage alors qu’il n’y a plus d’espérance raisonnable que le disparu soit encore vivant ? va-t-il voter pour Emmanuel Macron ou s’abstenir [Ciel ! je m’égare !] ?

    Comment "Tunnel" se termine-t-il ? Généralement les survival movies sacrifient au happy end. "All is Lost" de J.C. Chandor constitue une exception exotique. Je ne dirai bien entendu rien du bout de ce "Tunnel". Les deux options étaient également concevables – je n’en conçois guère de troisième – et celle qui est choisie n’est pas la moins efficace.
    Lecter_H
    Lecter_H

    195 abonnés 848 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 novembre 2017
    Je suis devenu fan du cinéma Coréen car il apporte un nouveau souffle, un autre regard. Ce film est un thriller - film catastrophe qui monte en intensité dramatique. C'est parfois un peu léger et surjoué par certains acteurs mais cela reste globalement très bien maîtrisé grâce à une écriture minutieuse du scénario.
    Je suis resté captivé d'un bout à l'autre.
    Estonius
    Estonius

    3 338 abonnés 5 452 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 mars 2020
    Balayons déjà les critiques qui ne sont pas de mise : Non le film ne lorgne pas vers Buried, mais alors pas du tout ! Non la critique économique et médiatique n'est pas "simplement esquissée", elle est bien là et elle est suffisante servant de filigrane à l'intrique. Non le film n'est pas trop long, un film n'est trop long que pour ceux qui n'accrochent pas. Non, ça ne tourne pas en rond, la progression dramatique est bien là. Non le film n'est pas "truffé" d'invraisemblances, mais il y en a tout de même deux ou trois, concevons-le sans que cela nuise à la crédibilité du récit. En fait le film est magistralement construit avec sa dose de suspense, de surprise et de retournement de situation, un peu d'humour, du réalisme aussi spoiler: (l'utilisation de l'urine est indiquée dans tous les manuels de survie mais c'est la première fois que j'en entends évoquer au cinéma)
    et puis il y a de l'émotion : spoiler: l'allocution de Doona Bae est très juste, émouvante mais sans pathos
    . Evidemment on pourra déplorer que le chef sauveteur spoiler: soit si peu charismatique, et puis cet aspect seul contre tous fait très hollywoodien
    , mais est-ce si important ?
    Le cinéphile
    Le cinéphile

    691 abonnés 2 746 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 décembre 2019
    Mélangeant la comédie et le drame, Tunnel parvient a passionner malgré son sujet de départ étriqué. Doublé d'une réflexion sur la société, sur sa capitalisation et son manque d'humanisme professionnel, Tunnel est un survival intense, suffisamment sobre pour paraître totalement crédible.

    https://polartsite.wordpress.com/2017/05/12/critique-de-tunnel-par-le-realisateur-de-hard-day/
    HZ
    HZ

    6 abonnés 60 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 mai 2017
    Excellent mélange des scènes dramatiques d'un film sur les catastrophes et un satire politique.Le spectateur sort du cinéma riant et en même temps réfléchissant.
    Noé T
    Noé T

    11 abonnés 212 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 octobre 2017
    Ne passez pas à côté de ce film !
    D'un rare suspense et un scénario unique encore jamais vu qui permet de valoriser particulièrement le cinéma coréen, qui seront très sûrement les maîtres du thriller de demain et je pense très sincèrement déjà.
    Acidus
    Acidus

    718 abonnés 3 709 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 juin 2020
    Les coréens ont le don de produire et réaliser de très bons longs métrages même lorsqu'ils touchent un genre que j'apprécie moyennement comme c'est le cas ici avec ce film catastrophe. En soit le pitch de "Tunnel" n'a rien de renversant. Et pourtant, Kim Seong-hun réussit à en faire une oeuvre de qualité, surprenante et divertissante. Il y met une bonne dose de suspens, de tension sans oublier une touche d'humour bienvenue. On apréciera également son regard satirique et mordant sur les médias mais aussi sur les intérêts politiques et économiques en jeu dans ce genre de fatis divers. La mise en scène et le casting fait le reste. Sûrement un des meilleurs films catastrophes qu'il m'ait été donné de voir.
    Incertitudes
    Incertitudes

    204 abonnés 2 320 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 septembre 2019
    Le huis-clos, dans la voiture, sous un tunnel enseveli, est très prenant. Tu te demandes s'il va parvenir à s'en sortir avec ce qu'il à bord. C'est-à-dire pas grand chose. Deux petites bouteilles d'eau. Un gâteau à la crème. Pour soi-même, c'est déjà dur. Alors, imaginons pour deux. Voire trois avec un chien. Tunnel peut se montrer poignant à ses heures. C'est une catastrophe. Rien n'indique que tout le monde rentrera à bon port. Ce commercial s'interrogera, pas longtemps, sur le partage de ses rations. Est-ce du chacun pour soi ou faut-il l'aider malgré la situation de départ de base désespérée ? Les secours, eux, tentent de s'organiser tant bien que mal. Dans Hard Day, Kim Seong-hoon pointait du doigt la corruption au sein de la police. Il frappe tous azimuts dans Tunnel. Le gouvernement coréen accusé de vouloir récupérer politiquement le drame. Les journalistes agissant comme des rapaces pour avoir le scoop. Les sauveteurs particulièrement lents et manquant d'informations fiables avec des plans faux ou des manuels écrits en langue étrangère. Enfin, les sociétés de BTP ayant construit ces ponts ou ces tunnels. Ou la priorité n'était pas la sécurité mais de bâcler le travail pour que ça leur coûte moins cher. On connaît le refrain. "Ça tiendra". "Il n'arrivera rien". Jusqu'au jour où...
    ned123
    ned123

    157 abonnés 1 683 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 octobre 2018
    J'ai vu un film... de très haut niveau d'intensité, sur une base d'un réalisme total. On découvre les à-coté d'une société Coréenne qui se mobilise comme toutes les sociétés de l'image et de l'apparence lorsqu'un événement à forte teneur émotionnelle survient. Ce film, vu après l’effondrement du tunnel à Gênes, montre la corruption des entreprises du bâtiment qui rognent sur les moindres dépenses pour faire des économies, au prix du risque de la vie des hommes... Et dans ce film, justement, on suit pas-à-pas la catastrophe que va vivre un quidam... Ici pas de sensationnalisme à l'américaine, mais des effets spéciaux qui collent à la situation... On vie la claustrophobie dans ses moindres détails, on vit l'espoir, le désespoir, la dérision et la tension du personnage, au plus profond de soi. C'est un film intelligent, réaliste, et tellement humain. Tout au long du film, les rebondissements se succèdent et on se laisse prendre par la puissance de l'instant. Ce huis-clos est totalement maîtrisé... Un très grand film...
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 359 abonnés 4 180 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 août 2017
    Un tunnel s’effondre. Au-delà du problème que soulèvent les normes non respectées à sa construction, un homme se retrouve enseveli. Après le très bon Hard Day, voici un nouveau drame poignant de Kim Seong-hun. Le cinéaste n’hésite pas à se servir de son héro coincé malgré lui et malgré l’incompétence des secouristes, des médias, des politiciens et des constructeurs pour critiquer la défaillance du système coréen. Tunnel est une œuvre qui met les personnages face à leur propre humanisme. Emouvante, parfois drôle mais toujours troublante, celle-ci instaure en chaque spectateur, une tension brutale qui le met lui aussi dans une posture inconfortable. Des séquences comme celle de la bouteille d’eau n’ont alors rien à envier de l’impressionnant éboulement. Tunnel est un film brillamment mené.
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    Cinememories
    Cinememories

    482 abonnés 1 465 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 novembre 2017
    Siège d’études controversées, les dernières années du cinéma coréen se résume à une mise en abime d’un état d’esprit national. Kim Seong-hoon, qui s’est déjà attaqué à la corruption policière dans la comédie « Hard Day », engage à présent son discours dans une satire de la société coréenne au sens large. Voilà bien un concept que les réalisateurs nationaux utilisent habilement afin de faire passer un message concret, sans pour autant dénaturer leur divertissement. Le genre catastrophe connait alors un nouvel essor du côté pacifique, car les productions occidentales limitent leur élan à leurs stars vedettes, sans toujours proposer une réflexion approfondie. Exit la redondance, ce scénario pourtant linéaire reste captivant, car rythmé avec un humour bien distillé dans le tempo de cette dramaturgie.

    Victime d’un accident exceptionnel, un honnête père de famille se trouve piégé dans l’antre des péchés, métaphore d’un sinistre tombeau. Les piliers qui soutiennent le tunnel sont, par analogie, aussi instables que les secteurs institutionnels du pays qui sont à la peine. Face à l’incompétence des services de travaux publics, secouristes, des journalistes ou des politiciens qui cherchent à s’approprier les louanges du grand spectacle qui constitue le drame, la victime en question n’est qu’un échantillon d’une population perdue et délaissée. Ainsi, Jung-soo (Ha Jeong-woo) doit se rationner, avec un calme presque surprenant, avant de penser à la crédibilité de la situation. Pendant son sauvetage, l’espoir s’essouffle dans les efforts des intervenants. La responsabilité incombe à celui qui se destine à remplir sa mission quoi qu’il advienne, or la vérité est ailleurs. L’état d’esprit n’est pas en harmonie avec l’humanisme que l’on prétend posséder. Amputé d’éthique et de bonne foi, la pression médiatique et politique influe énormément sur le laborieux sauvetage…

    En dehors de cette vitrine de débauche malaisante, on peut trouver des points positifs. Le survivant ne se montre jamais égoïste et propose même de se sacrifier pour un maigre espoir de servir er de survivre. Généreux de bout en bout, il finit tout de même par imploser moralement. Son épouse, Se-hyun (DoonaBae) ajoute alors la touche émotive nécessaire afin de satisfaire le troupeau de moutons qui tarde à la tâche. Quant au responsable des sauveteurs Dae-kyoung (Oh Dal-su), il fait figure d’empathie vis-à-vis de Jung-soo. Ils représentent le réel soutien, tant moral que physique au seul prisonnier d’un système inefficace.

    Habile dans sa démarche polémique, le réalisateur lance son « Tunnel » avec clairvoyance et recul. Le débat sur l’engagement civil et humain fait rage et l’on en dépeint toutes les couleurs et à tous les goûts pour se résigne à soutenir les victimes de la société. Cela illustre l’instabilité des infrastructures coréennes dont on prend la peine de détailler les aspects péjoratifs. Tout au long de l’intrigue, on estime la valeur d’un homme, aux enjeux financiers et moraux qui touchent chaque parti, souhaitant s’illustrer sur une scène bénéfique. Le caractère humain est imparfait, on le reconnait et l’on ne revendique par le contraire. On observe avec les secouristes, tous les efforts que l’on ne saurait rattraper les erreurs, voire les incompétences à la fois individuelles et collectives.

    Alors que l’on pourrait croire en une lueur d’espoir au bout du tunnel, il n’en est rien et la condition humaine rattrape ses erreurs pour les répandre de nouveau. La morale est toujours en suspens et ne permet pas de se prononcer sur la foi de l’Homme et de son engagement pour son âme, ainsi que pour ceux de son entourage.
    Stéphane D
    Stéphane D

    119 abonnés 2 118 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 septembre 2018
    En dépit d'une crédibilité relative sur la survie d'un homme, le suspens est bien maintenu avec des idées suffisamment nombreuses pour ne laisser aucun temps mort.
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