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Yetcha
877 abonnés
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3,0
Publiée le 19 juin 2017
J'adore la construction parfois exagérée des réalisations coréennes, derrière une situation incroyable et dramatique, les sauveteurs passent leur temps à manger, à discuter avec les administrations, la technologie est mise en avant, comme dans la vraie vie au pays de toutes façons. Mais c'est toujours la ténacité, la persévérance, le courage, et notamment pour autrui plus que pour soi-même qui triomphe. Un film à découvrir si vous aimez la Corée, les films catastrophes et leur côté exagération.
Terrible scène lorsque la femme accepte de dire au micro de la radio qu'elle ne croit plus à l'espoir. Le film est prenant et révèle comme une affreuse vérité la légitimité d'une action aussi gigantesque face aux pouvoirs de l'argent.
Prenez une situation dramatique dans laquelle un homme va se retrouver enseveli dans sa voiture sous un tunnel routier en Corée du Sud, puis ajoutez-y quelques petites touches d'humour asiatique décalé et bourré d'autodérision, vous obtenez alors un cocktail étonnant avec ce film de 2h06 qui ne m'a pas laissé indifférent. Certes, ce film catastrophe coréen possède quelques longueurs et pas mal d'imperfections dignes d'une série B, mais il est original qu'un drame de ce type nous fasse presque plus souvent sourire que pleurer... C'est à la fois le charme de ce "Tunnel", mais également son côté déroutant. Surprenant.
Après son « Hard Day » qui n’avait laissé la presse et le public indifférent, Kim Seong-hun revient avec « Tunnel ». Film pluriel dont la métaphore se veut ouvertement politique (et donc critique des institutions) et établit dans la claustrophobie que le film dégage le goût des œuvres maîtrisées qui ont quelque chose à dire. Entre film catastrophe et drame, « Tunnel », malgré ses quelques longueurs, se veut un film profondément humain en jouant autant de ses séquences sérieuses (en majorité) que certains passages à l’humour nippon parsemé ça et là. Hélas une fin un peu attendue et l’ensemble du film trop linéaire empêchent de tomber de l’engouement le plus absolu.
Kim Seong-hun dit avoue avoir essayé d'éviter de faire un film catastrophe banal à l'américaine au récit prévisible et grotesque. Il y parvient en grande partie, réalisant un film souvent trépidant, rythmé, avec une bonne dose d'humour. Parfaitement filmé, avec un grand sens des cadrages et de la captation des lieux naturels, Tunnel parvient à la fois à donner une sensation de claustrophobie (dans le tunnel) et, à l'inverse, d'ouverture lorsque l'action est sise à l'extérieur où la beauté des plans est frappante. Dans le tunnel, le cinéaste à l'idée de créer des surprises dans le récit en adjoignant au personnage une femme à la destinée tragique et un chien hilarant, vague chose illusoire qui rappelle le ballon de Tom Hanks dans Seul au monde. A la fois film d'action (la scène de la fuite de la voiture en marche arrière est sensationnelle), comédie (ce sont les situations qui sont drôles de même que parfois les protagonistes du récit) et charge politique contre le libéralisme effrené, Tunnel s'inscrit dans le film de genre à visée humaniste et critique de la société coréenne à l'instar des films de Bong Jong Hoo ou Dernier train pour Busan. Réussi, il n'atteint pas leur (haut) niveau du fait de certaines longueurs et d'une fin prévisible en happy end qui déçoit quelque peu. Tunnel est quand même, par la force de ses interprètes et sa mise en scène un bon film dont les deux heures six sont un peu exagérées. Le cinéma coréen se porte bien depuis quelques temps.
Le film est prenant malgré d'énormes longueurs et de lenteur. Mais comment dire ? Les incohérences et les absurdités du film rendent l'oeuvre totalement bien dégarnie. Tout d'abord, le tunnel qui s'effondre n'était pas aux normes (ça arrive), les médias premiers à contacter la victime, la scène des drônes est magnifiquement catégorique sur le manque flagrant d'éléments porteurs de ce film. Bref, une critique du manque d'humanité, de la surmédiatisation de cet événement qui rend le film invraisemblable.
Bien loin d'un Daylight centré sur l'action, Tunnel se concentre sur la psychologie des personnages, la critique d'une société ou le profit surclasse la vie et ou l'information n'a d'intérêt que si elle est sensationnelle et dramatique. Les aspects matériels de la survie sont noyés au milieu de cela et revêtent finalement peu d'importance. Heureusement car cet aspect manque vraiment de crédibilité. A signaler également quelques longueurs.
Voici un très bon film catastrophe coréen qui nous tient en haleine jusqu'au bout. L'intérêt du scénario réside principalement dans la façon dont le sujet est traité, entre les sauveteurs, les médias, le gouvernement...
Je découvre « Tunnel » de Kim Seong-hun, lequel n’inscrit pas son film dans la norme hollywoodienne. En effet, la catastrophe arrive dans les dix premières minutes du film. Il ne s’embarrasse pas d’installer des personnages multiples qui finiront tous par connaître la tragédie. Le réalisateur nous présente un personnage, Jung-soo interprété par Ha Jung-Woo. C’est tout. Le film va se focaliser sur ce personnage pris au piège de l’effondrement d’un tunnel qu’il emprunte… seul ! On peut légitimement s’interroger sur ce parti pris. Pourquoi ne suivre qu’une voiture ? Le tunnel est étrangement très très peu fréquenté. Peu importe, le réalisateur nous présentera une autre victime de cet éboulement un peu plus tard pour donner corps à son récit. Ce qui préoccupe grandement Kim Seong-hun ce sont les conséquences de cette tragédie. Les conséquences ne se limitent pas à la solitude du protagoniste prisonnier des gravats, de sa volonté à aider une jeune victime et d’établir une communication pour humaniser ce chaos dans l’attente des secours ; c’est aussi tourner en ridicule justement l’organisation des secours, la lourdeur des administrations, des politiques et des médias sud-coréens. Malgré la gravité du récit, le réalisateur s’autorise d’assaisonner d’humour quelques situations jugées... ridicules ! Je reconnais quelques longueurs - le film fait plus de deux heures -, il donne l’impression par moments de s’étirer pour ne pas dire grand-chose. Puis vers la toute fin, l’intérêt reprend avec ce sauveteur qui ne veut pas lâcher et surtout respecter sa promesse (je n’en dirai pas plus). J’ai eu plaisir à revoir Doona Bae que j’avais tant apprécié dans la série « Sense 8 » et l’acteur Ha Jung-Woo vu dans « Mademoiselle », un film d’une beauté classe. A voir si possible en V.O…
Le film de Kim SEONG-HUN (2017) s'avère un bon film catastrophe tant il évite le côté spectaculaire et (parfois) tape à l'oeil de certaines production 'made in US' . Un film catastrophe presqu'intimiste et vu par trois lucarnes, celle du couple directement impliqué dans l'effondrement du tunnel; celui des secours et aussi (et surtout) celui de la presse, des médias et des forces politiques. De ce point de vue c'est très intéressant tant le drame fait la courte échelle à la course à l'audiance des médias et politiques ! Avec Ha JUNG-WOO (vu nutamment dans "Mademoiselle en 2016) excellent de vérité et sobriété !
Même si j'ai toujours eu un peu de mal avec l'interprétation asiatique, il est vrai que même avec de l'humour bienvenue, surtout Ha jeong-woo et le petit chien. Je me pose des questions sur la survie d'un homme ensevelis dans un tunnel qui s'est effondré surtout sur le manque d'oxygène et de nourriture, la batterie du portable qui dure plus d'une semaine alors que normalement non, ce qui donne un peu de d'invraisemblance. Dans une situation comme celle là je me dit comment vivre avec la peur à tous moment que tous bascule, comment vont ils faire pour le sortir? Un bon suspens et une bonne réalisation suffocante. Malheureusement malgrés le drame, parce que c'est bien un drame, je n'ai pas vraiment d'émotion qui me traverse mais une bonne fin se profile à l'horizon et me rempli de joie. Vraiment pas mal !
On ressort du visionnage de ce film de survie tendu et éreinté tant le réalisateur parvient à nous tenir en haleine jusqu'au bout. Si les scènes claustrophobiques du tunnel sont finalement les plus réussies, la charge politique portée quand la caméra se tourne vers l'extérieur n'est pas inintéressante : on y voit une Corée minée pêle-mêle par la désorganisation, la corruption et la course au profit - littéralement au bord de l'effondrement. 'Tunnel' n'est peut-être pas toujours extrêmement subtil et tombe un peu dans le pathos, mais grâce à quelques touches comiques et à ses excellents acteurs, il reste tout à fait recommandable.
un film catastrophe sud-coréen qui en termes d'effets spéciaux et de décor n'a rien à envier au gros film un gros budget de Hollywood car la qualité est au rendez-vous ce qui n'est pas le cas dans les films catastrophe et de science-fiction français ces derniers ferais bien de s'inspirer de ce qui se fait en Corée pour avoir un peu de compétence ça leur ferait pas de mal. pour en revenir au film certes en terme de décor d'effets visuels exetera tout est d'excellente qualité en revanche le scénario est un peu léger par moment un film catastrophe doit nous tenir en haleine tout au long du film ce qui n'est pas le cas ici même si on a de l'empathie pour les personnages on regarde à plusieurs reprises notre montre nous avons même l'impression que ça fait longtemps que le film dur c'est dommage. le casting et de qualité même si ces acteurs là ne sont pas connu chez nous ils sont plutôt assez bon tous autant qu'ils sont. l'histoire raconte celle d'un homme qui se retrouve dans un tunnel au volant de sa voiture quand ce dernier se met à s'effondrer sur lui il est donc prise au piège et attend les secours tu devrais mettre une semaine pour arriver et le déloger il va devoir donc survivre en les attendant.
Tunnel est une tragicomédie à la Sud-Coréenne qui se révèle intéressante sur plusieurs aspects. Déjà le dosage entre le tragique et le comique est très bon. Les acteurs n'ont pas été dirigés dans le surjeu et le film garde l'aspect sérieux d'un thriller. Le scénario est le point un peu faible tant il est lisible et on s'attend aux dénouements cependant la critique sociale qui en ressort pèse un poids non négligeable. En effet ce long permet au réal Seong Hun Kim de mettre des boites aux politiques, journalistes et autres entreprises de BTP. La cloture est "juste" dans le sens où elle est probable malgré sa dureté et son pessimisme ce qui change des fins angéliques ricaines. Bon film!
J’avais adoré Hard Day le premier film de Kim Seong Hun. Tunnel est un film qui aurait sûrement gagné à être plus condensé pour rendre encore plus efficace son sous texte. C’est bien interprété, bien fichu mais les quelques chutes de tension nuisent vraiment à l’impression d’ensemble. C’est tout de même une nouvelle preuve de la qualité du cinéma coréen.