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weihnachtsmann
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2,0
Publiée le 19 décembre 2018
Dernier opus. On tourne en rond autour de la piscine et l’on s’ennuie ferme. Pas beaucoup de sea, du sexe très léger, et pour le fun on repassera car c’est très bavard Bref une trilogie dans son ensemble largement évitable
Il est important de savoir que ce film est en fait une parodie de "Boulevard du crépuscule", histoire de rire au lieux de rester perplexe devant sa quasi vacuité. Oui "quasi" car on doit quand même avouer qu'à travers cette production, il y a une volonté chez Paul Morissey de montrer une sorte de société un peu artificielle durant les années 70, et assez "fucked-up" dans la manière de traiter le jeu des personnages (presque à la Gregg Araki). Heat se débrouille pas mal dans ce domaine. Cependant il ne suffit pas de montrer des scènes de sexe pendant les 3/4 de la bande et de filmer à la main pour rehausser la donne. Certes on est bien dans un contexte plus moderne et donc plus cru, mais la faiblesse scénaristique nous empêche de prendre plaisir devant quelque chose qui aurait pu être bon avec plus de fond et de forme. Qu'aurait dit la critique si ce film avait été fait par des amateurs ? Donc pas mal tout juste pour moi, 12/20
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3,0
Publiée le 26 février 2014
Troisième du nom d'un triptyque qui a fait date depuis, "Heat" peut se voir comme une parodie du "Sunset Boulevard" de Wilder ou comme une peinture grinçante des seventies, un film produit par Andy Warhol mais ècrit, photographiè et dirigè par Paul Morrissey! Cette fois, le beau Joe Dallesandro est un ancien acteur de second ordre qui fait la connaissance d'une actrice vieillissante (Sylvia Miles, surtout connue pour son rôle de prostituèe dans le mythique "Midnight Cowboy" de Schlesinger) qui va l'attirer dans le monde dècadent et dèlabrè du show-biz! Avec des rencontres aussi pittoresques qu’invraisemblables! Arrive ensuite la fille, la psychotique et à demie folle Andrea Feldman...Comèdien fètiche des films de l'underground, Dallessandro est remarquable dans ce dernier film de la trilogie comprenant "Flesh" en 1968 et "Trash" en 1970, son metteur en scène condamnant finalement à tout jamais son personnage à rester un minable sans avenir! L'acteur rèapparaitra même dans les deux films que Morrissey a rèalisès à partir des grands mythes du cinèma fantastique: "Flesh for Frankenstein" et "Blood for Dracula". Mais ça c'est une autre histoire et surtout un autre genre...
Sous la chaleur californienne, le rythme est un peu lent. Le pathétique des stars déchues et le ridicule de ceux qui veulent devenir des stars sont interessants. Pas mal, regardable.