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CIBIE71
16 critiques
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4,0
Publiée le 21 novembre 2018
J'ai beaucoup aimé à mon avis on adhère ou non pour moi ce faut le cas. Première impression d'étrangeté et un personnage principal qu'on a envie de secouer puis on apprend à la connaître. spoiler: Quant au côté invraisemblable de son ascension pourquoi pas on a bien vu dans la réalité des acteurs toucher le fond pour mieux ressusciter ensuite. . J'ai même revu le film une seconde fois pour le plaisir de décortiquer chaque scène et de revoir Adeline d'Hermy une belle découverte et Vanessa Paradis dans un rôle solaire qui lui va à ravir pourtant je suis loin d'être fan d'habitude.
Tout semble se bousculer dans la tête de cette jeune femme egaratigtinée par le destin, un tempérament introvertie et taciturne qui nuit à ses premiers essais dans une carrière cinématographique. Le milieu artistique ,exigeant et sans compassion, pousse cette jeune villageoise à commettre des excès mais paradoxalement un long travail de réflexion se met en place pour pouvoir imposer un équilibre dans son esprit torturé et complexe. Touchant et tumultueux.
Je ne sais quoi penser. Une chose est sûre : je ne peux pas dire que je n’ai pas aimé comme je suis sûr de ne pas avoir aimé ! On est bien avancé avec ça ! Ce n’est même pas une réponse de normand. Pour tout dire, « Maryline » c’est ça. C’est un entre deux. Entre j’aime bien et j’aime pas trop. Il n’y a rien de précis. C’est confus comme ces ellipses. C’est parfois maladroit voire incongru pour certaines séquences. Il y a du potentiel dans d’autres comme cette scène où Maryline est tétanisée pour déclamer une phrase en anglais ; ou sa discussion avec Jeanne Desmarais (Vanessa Paradis, touchante de générosité). Puis l’ellipse suivante fait retomber ce potentiel. Un film ponctué de promesses non tenues. Un récit frustrant. J’aurais aimé aimer ce portrait de femme, mais le parcours de cette Maryline m’apparaît être un tracé de tirets aux intervalles irréguliers plutôt qu’un trait continu. J’avais l’impression de voir un film à sketch. Le sort de Maryline tantôt me touchait tantôt m’indifférait. A retenir l’indéniable prestation d’Adeline D’Hermy dans la peau de cette Maryline dont les blessures d’enfance cicatriseront avec le théâtre. Ah, le théâtre ! Guillaume Gallienne connaît ! Juste pour le plaisir de provoquer : nous en révèlerait-il les bienfaits ?!
Super film je ne comprends pas les gens qui n'ont pas accroché l'histoire est certes lente mais vraiment prenante le rôle principal et jouer à merveille et la scène finale est tout simplement sublime
Deuxieme film de Guillaume Galienhe après son premier film autobiographique qui fut un succès critique et relativement public même si j'avais moyennement accroché, j'ai pensé que ce deuxième film avec comme choix d'actrice principale une actrice inconnue membre comme lui de la comédie française allait révéler une sublime actrice, Adeline d'Hermy . Hélas le soufflé ne retombe même pas car il a du mal à monter et on assiste à un film assez nombriliste sur le métier d'acteur en l'occurrence d'actrice comme si Galienne était habité par son art mais aussi totalement obnubilé par lui du coup en ayant du mal à ne pas se raconter lui même ou raconter les affres de l'artiste. J'ai peiné pour aller au bout, par ennui et désintérêt tout simplement et dans ce film Adeline d'Hermy ne m'a pas convaincu, ni par son jeu, son physique, sa sensibilité et surtout son charisme. D'ailleurs le seul moment de grâce est le passage avec Vanessa Paradis, elle charismatique, empathique, immense, hypnotisante, grandiose qui dans le rôle comme dans le film eclaire un peu Maryline et donc Adeline d'Hermy. Mais hélas cet éclairage, cette lumière ne dure pas et on sombre doucement de nouveau dans l'ennui et la lente compréhension de sa personnalité, de ses problèmes et difficultés, n'est pas suffisante pour éveiller l'intérêt du spectateur moyen que je suis avec le sentiment total que Galienne se fait avant tout plaisir et fait surtout ce film pour lui même. Il sera difficile de toucher le plus grand nombre avec cette vision trop ego plein de choses. ...
J'ai beaucoup beaucoup aimé ce film, superbement joué. C'était très émouvant. Je suis d'accord avec les critiques qui disent qu'on ne comprend pas très bien pourquoi elle s'obstine mais je me souviens qu'au début, sa soeur lui dit de partir et de ne pas faire comme elle qui est revenue. Cela n'est peut être pas très perceptible dans l'attitude de Maryline. Ce film m'a émue ! Merci à Guillaume Gallienne et à Adeline d'Hermy. (fabuleuse)
Je viens de voir maryline et j'ai bien aimé ce film très sensible. L'actrice de la Comédie française joue à la perfection et son air triste tout le long du film, ses yeux au bord des larmes, m'ont beaucoup émue. La dernière scène avec ces sourds muets qui lui rendent hommage est bien la signature de Guillaume Galliene. Merci pour ce bon moment. Il est vrai que le suis aussi une inconditionnelle de cet excellent acteur qu'est Guillaume Galliene...
Je n'ai pas compris où a voulu nous emmener Guillaume Gallienne. Autant j'avais aimé ''Les garçons et Guillaume à table''... autant là... à part voir une jeune provinciale insipide, alcoolique et totalement incompétente... il ne se passe strictement RIEN. L'atmosphère est anormalement pesante et même assez glauque parfois. Est-ce le portrait d'une de ses copines comédiennes ?? Film vraiment très très ennuyeux et très très moche du début à la fin. Incompréhensible !!!
C'est le parcours d'une jeune fille blessée (de par son éducation dans une famille modeste et close) qui monte à Paris pour essayer de faire carrière dans le cinéma....mais il lui manque les mots... et dans ce film de Gallienne qui brille par sa sensibilité, on s'attache à ce personnage même s'il ne vaut rien dans ce milieu... elle trouvera quand même sa voie.... très personnelle... Malgré quelques inégalités, ce film met en avant le superbe jeu d'une actrice...qui cherche à le devenir...Très troublant...
plongée dans le monde du cinéma dans lequel une actrice débutante se cherche, pose ses conditions et suit les voies qui lui sont proposées même si elle n'y croit pas vraiment. PLV : chacun a sa chance
Encore un film qui n'existe que par la grâce de l'exception culturelle à la Française. Quand va-t-on arr^ter les subventions et le régime des intermittents du spectacle ?
Portrait d’une femme insaisissable que l’on voudrait rendre attachante. On nous la joue L’Étranger d’Albert Camus version L’Actrice de Gallienne, soit un scolaire mélange de cinéma chiant, de théâtre figé et de littérature d’apprentissage. Voilà pourquoi on suit de près une anti-héroïne – ou héroïne ? – sans pour autant la connaître, la comprendre. Intrusive posture où son intimité nous est révélée frontalement par le biais d’une mise en scène poético-réaliste pleine de grandiloquence et de lourdeur. L’erreur, c’est de rester en surface, contempler de loin son personnage et ses déboires à la manière d’un coffre-fort cadenassé sur du vide. Y aurait-il une clef éparpillée entre les scènes, dans ce vaste herbier collectant les étapes d’une actrice sur le devenir ? Maryline veut fasciner par l’opaque, envoûter par l’incompréhensible. Elle ne fait que louvoyer de la même manière que le film fait feu de tout bois, de tout art pour n’en atteindre finalement aucun. Et que dire du dégoût que suscite la province, celui que la scène du repas à table cristallise avec ses gros plans sur des trognes, ses comportements excessifs et vulgaires sous l’effet bienheureux de l’alcool ? Parce qu’il parle couramment anglais, Lord Gallienne s’amuse de la provinciale qui, parce qu’elle est provinciale, ne parle pas anglais. Trop loin de la Comédie-Française assurément, ce « là-bas », ce « pays de ploucs » où l’on prend des cuites dès dix ou onze ans. Le réalisateur se fait zolien sans prendre la peine de comprendre l’œuvre ni le contexte d’écriture de Zola : une alcoolique en puissance étouffée par sa rage car, bien évidemment, trop liée à ses proches arriérés qui rasent les cheveux de leurs enfants, à un ami débile qui sonne la cloche d’une église barbare et sauvage. Si je n’ai pas compris votre film, M. Gallienne, je m’en excuse. Avant d’être un littéraire cinéphile, je dois me reconnaître provincial. Il y a à coup sûr incompatibilité ! Il n’empêche que votre film est nombriliste. Et détestable. Preuve que l’opacité apparente ne signifie pas mystère, encore faut-il de la profondeur.
Une 2eme partie plus prenante..............quand le positif prend le dessus....................bien dans l'ensemble.................3 étoiles et demie..........!!!!!!!!!!!
Pour son second film, Guillaume Gallienne dresse le portrait d'une jeune femme qui part de son petit village et qui va se heurter aux épreuves de la vie. Une femme qui n'a pas eu une enfance facile, qui est fragilisée par la perte de son père, qui a des problèmes d'alcool et qui fait de mauvaises rencontres ce qui ne l'aide pas à prendre confiance en elle. Il n'y a pas réellement d'enjeux juste des instants de vie de la descente aux enfers jusqu'à la renaissance qui sont ponctués par de beaux moments et de belles rencontres. Tout ne se vaut pas, mais la très bonne performance d'Adeline D'Hermy permet de maintenir un intérêt jusqu'au bout même si son personnage est aussi attachant qu'exaspérant à cause de son manque de répondant et dynamisme. La mise en abyme du récit est réussie comme le montre la dernière scène qui est d'abord cruelle, mais ensuite superbe au niveau de sa signification. Bien qu'inégal, "Maryline" est un joli film, un drame parfois touchant qui rend un bel hommage à cette femme tout en montrant l'envers du décor de ce milieu souvent cruel dans lequel il est difficile de s'épanouir.
Fausse compassion, fausse maïeutique, laborieux, mal construit, mal monté, mal joué (surtout par le "rôle-titre" - jamais sincère, jamais naturelle). Un monument d'enflure stylistique, aussi creux qu'ampoulé. Rarement visionné (en tout cas récemment) quelque chose d'aussi inintéressant, et sec.