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    FaRem
    FaRem

    8 608 abonnés 9 508 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 mars 2017
    Tim est un adolescent réservé qui passe tout son temps avec son ami Francis. Les deux sont victimes de harcèlement, car les autres les considèrent comme différents. La situation déjà délicate va être exacerbée après un terrible drame qui va tout changer. Ce film sur le harcèlement scolaire ne révolutionne pas le genre, mais il est plutôt bien fait avec un sujet bien traité puisque toutes les parties sont montrées avec les harceleurs et les harcelés, mais également, le rôle des autres élèves attentistes ou encore le parent et les enseignants qui ne voient rien et qui sont dépassés. Ce thriller psychologique est saisissant et intense grâce à une histoire forte et de très bons acteurs notamment Antoine Olivier Pilon qui comme dans "Mommy" livre une performance pleine de force et d'émotion. Yan England abuse un peu de rebondissements vers la fin, mais malgré ça, c'est un très bon film dont le déroulement n'est pas prévisible.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 11 mars 2017
    Mon avis---

    J'ai visionné ce drame canadien bien réalisé par:" Yan England ", ce film entre dans une catégorie du déjà vu, avec un scénario qui on peut le dire n'est vraiment pas original du tout, c'est-à-dire la persécution dans certaines écoles d'un élève où plusieurs élèves par un ou plusieurs autres élèves au mental sadique ou raciste et même très violent semant la terreur sur le ou les élève concerné, ce ou ces derniers, subissent alors un véritable enfer, et leur vie devient alors dramatique. La cause en est souvent due, soit par un aspect physique quelconque, soit une cause raciste ou sexiste, dans ce cas-ci la suspicion de l'homosexualité d'un élève, et de là, tous les dérapages (violence et exactions) qui s'ensuivent débutent alors un véritable parcours du combattant, souvent sans beaucoup d'issues pour ce ou ces derniers, d'où les drames. Pour cela, le film essaie de démontrer la finalité de ces cas malheurs, la vie pénible qu'ont ces étudiants face à des bourreaux impitoyables. Il faut surtout remarquer l'excellente prestation de : Antoine-Olivier Pilon dans le rôle de Tim. Conclusion, le film ce laisse voire sans problème, c'est déjà bien.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 10 mars 2017
    un film très réaliste, émouvant et des acteurs au top de leurs performances.
    je le conseille vivement !
    Galaise77
    Galaise77

    31 abonnés 101 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 mars 2017
    Le harcèlement à l'école est un sujet douloureusement et honteusement d'actualité. Très peu souvent traité avec finesse et subtilité au cinéma et dans les médias, le harcèlement est pourtant une réalité qu’un certain nombre de jeunes subit honteusement et douloureusement. Certains arrivent à s'en sortir d'autres pas ! Rares sont les films qui ont su traiter avec intelligence, avec justesse, et sensibilité ce sujet. On se souvient bien évidemment du clip « Collège Boy » de Xavier Dolan pour le groupe Indochine, qui avait tant fait couler d'encre par la violence qui ressortait de cette fiction de quelques minutes qui avait su montrer de manière purement frontale la douleur que subissent ses enfants qu’elle soit physique ou psychologique.

    Le réalisateur Yann England (Témoin à risque), qui signe là son premier long métrage, en a fait le sujet principal de son film « 1 : 54 ». Et c'est avec beaucoup de finesse, d'intelligence et surtout un sens inné de la narration, que le réalisateur signe un scénario qui nous plonge dans l'enfer du harcèlement à travers le regard unique de son héros Tim. Jamais dans la caricature et toujours dans une justesse qui force le respect, le scénario s'est donné comme mission de pouvoir accrocher le spectateur au dos du héros. On tremble avec lui, on souffre avec lui, on se rebelle avec lui, on hurle en silence comme lui, et surtout on a mal comme lui ! Parce que le réalisateur ne fait pas que nous raconter une seule histoire il nous plonge dans notre propre réflexion, dans nos propres souvenirs ! Parce que finalement, à un moment donné nous avons tous été harcelé qu'elle qu’en soit la manière.

    Bien sur le scénario suit un jeune qui va se refermer complètement face à la persistance de ce qu’il subit depuis cinq années, cette peur d’être à nouveau moqué, de ne jamais être totalement intégré, mais il montre aussi cette sorte d’omerta qui règne dans les établissements scolaires, la crainte d'être « Celui qui dénonce », mais aussi l’impuissance et parfois l'aveuglement innocent des professeurs et surtout des parents. C'est une crainte perpétuelle pour ces derniers de voir leur enfant souffrir ! On a toujours peur que d'autres enfants s’en prennent à lui ou à elle, on tremble à la moindre alarme mais il est souvent trop tard, le mal est déjà fait. Cette boule au ventre avant d'aller à l'école, au collège ou au lycée a déjà fait son travail de gangrène. On imagine toujours nos enfants comme on voudrait qu'ils soient : Heureux, avec plein d'amis, et pourquoi pas les rois de l'établissement.

    Seulement parfois la réalité est beaucoup plus sombre et l'enfant s’enfonce dans une souffrance qu’il ne parvient pas a exprimer. Ici le scénario a fait le choix de suivre un jeune qui doit non seulement affronter ses bourreaux, ces harceleurs, mais également assumer sa propre nature, aux yeux des autres, une double peine, qui l’empêche constamment de s'épanouir. Yan Engand a décidé pour cela de mettre son personnage au centre de chaque scène physiquement ou non pour que l’on puisse suivre son calvaire de son point de vue.

    Pour incarner son héros, le réalisateur a choisi Antoine Olivier Pilon, que l'on a découvert magistral dans "Mommy" de Xavier Dolan, mais qui n'est pas si étranger ou sujet, puisqu'il était déjà le héros du clip du groupe Indochine. Comme dans ses précédentes prestations, le jeune acteur mais toute sa passion, toute son énergie toute cette finesse de jeux pour incarner ce personnage écorché vif, souffrant mentalement de cet acharnement dont il ne comprend pas les raisons, et heureux lorsque le destin parfois lui fait entrevoir un petit rayon de soleil. Un personnage enfermé dans ses doutes, dans ses craintes et dans sa honte injustifiée. L'acteur, surpasse tous nos espoirs. Il est attachant, émouvant, il nous fait tirer à maintes reprises les larmes des yeux tant sa composition est d'une justesse rare et d'une intensité qui force le respect.

    On ne peut rester insensible à ce film, « 1:54 », qui nous plonge dans un sujet encore malheureusement maltraité au cinéma, qui semble être tabou dans les médias, alors que des centaines peut-être même des milliers d'enfants en souffrent tous les jours. Comme le dit si bien le réalisateur, dans son film, tout est inventé et tout est vrai ! Tout est inventé parce que le personnage de Tim n’existe pas réellement mais finalement il existe dans l'esprit de tous ces enfants qui subissent un harcèlement. Et le réalisateur a poussé la réalité de son propos en allant chercher sur Internet de véritables commentaires qu'il a intégré à son scénario et à son film. Si le scénario est original, malheureusement les situations sont inspirées de la réalité, de toutes les recherches que Yan England a pu faire pour créer son histoire afin d’ainsi alerter les spectateurs sur un drame quotidien qui ne se passe pas forcément uniquement chez les autres.

    J'ai entendu quelque part que ce soit dans la salle ou peut-être ailleurs que ce film devait être présenté dans les établissements scolaires, de la même manière que certains de ses prédécesseurs comme « La journée de la jupe » par exemple ou « Les héritiers », "1:54", est un film qui effectivement a sa place dans une salle de classe, et mérite assurément, que les élèves de chaque établissement scolaire que ce soient les petits, les collégiens ou les lycéens et peut-être même l'université, puissent débattre et réfléchir sur le sujet. Il y a une phrase terrible qui a chaque fois résume l'horreur du harcèlement, "Mais c'était juste pour rire", malheureusement parfois une blague fait tout aussi mal qu’un coup porté au ventre.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 4 avril 2017
    J'ai eu du mal à comprendre les intentions d'1:54. Lors de la première demi-heure, nous avons une histoire d'amour interdite ainsi que des intimidations. S'ensuit, que des intimidations en boucle et très répétitive. Puis soudain, on entre dans une compétition d'athlétisme, comme si tous les maux allaient s'arrêter en battant un record sur piste... Intéressant. L'ensemble reste bon, la fin aussi, elle est ce qu'elle est. J'aurais voulu que le sujet soit mieux cerné et mieux traité. Dommage !
    De smet M.
    De smet M.

    10 abonnés 44 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 12 janvier 2017
    [...] céder à cette tendance dans le cinéma du « ventre-mou » (films qui ne sont ni des navets, ni franchement bons) : l'autodestruction. Tout comme Yan England, également au FIFF avec 1:54, qui clôturait son film sur le harcèlement spoiler: par un suicide habilement habillé d'héroïsme
    mais pas moins la manifestation du pessimisme ambiant [...]. Sous le prétexte plutôt bancal de vouloir montrer « la réalité » des choses, ces deux réalisateurs en oublient qu'ils font des films et non des recueils de faits divers. Le monde nous immerge et nous coule déjà bien assez. Cette remarque d'un spectateur après la projection de 1:54 est judicieuse : « ce n'est pas une fiction, c'est la réalité, c'est ce qui se passe tous les jours ». Ce dernier s'en réjouissait mais nous, le regretterons plutôt amèrement. Le cinéma ne tient donc plus son rôle de porte de sortie. Il n'est plus une lumière qu'il faudrait suivre mais il enferme au contraire dans l'obscurité du quotidien. Ce cinéma pessimiste n'est plus politique puisqu'il n'a tout simplement pas de projet. Il ne voit pas au-delà mais se morfond pour peut-être lui aussi finir pas se donner la mort.

    Si England avait bien du mal à se sortir spoiler: de cette scène de suicide qu'il montra après un quart d'heure
    et finissait pas craquer dans les derniers plans [...]

    Critique complète et en perspective sur Pours Cinéphilie
    ferlings
    ferlings

    20 abonnés 85 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 octobre 2016
    Il y a des films que l'on aime, des films que l'on adore et plus rarement, des films qui nous touchent...
    Que ce soit les similitudes avec Tim ou encore mon attachement a la vie aquis après les même réflexion que Francis, il y a dans ce film des thèmes durs et parfois violents et que je connais ou que j'ai vécu.

    je ne peux que vous inviter á aller le voir malgré que ce fût á la fois dur et difficile de voir ce film. Mais il transmet aussi tellement d'amour et de réalité de la vie que la vision qu'en a fait Yan England, est vraiment émouvante et parfaite.

    Antoine-Olivier Pilon porte une nouvellle fois un film au rôle fort et difficile émotionnellement... mais il est pour moi l'un des acteurs les plus prometeurs de sa génération...

    Voila un film que je verrai bien à Cannes en 2017...
    Marie-Noëlle L.
    Marie-Noëlle L.

    12 abonnés 71 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 octobre 2016
    Excellent film québécois vu au Festival du Film Francophone en octobre 2016.
    L'acteur principal Antoine Olivier Pilon découvert au FIFF en 2014 confirme son talent récompensé déjà dans "Mommy" qui était sorti en Europe lui aussi, rare pour un film francophone d'Outre-Atlantique.
    Il faut espérer le même parcours à ce premier long métrage de Yan England.
    Ce film nous parle de la difficile intégration d'un jeune homosexuel dans le milieu scolaire, sportif et familial.
    Le sujet, délicat, est traité avec subtilité et pudeur. Les jeunes acteurs sont talentueux et sincères.
    Ce film, récompensé du Prix du Jury Junior à Namur est particulièrement apprécié des adolescents mais pas seulement : moi, il m'a retournée. A voir !
    tony-76
    tony-76

    1 069 abonnés 1 410 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 mars 2017
    Premier long-métrage canadien pour Yan England, 1:54 dresse un portrait réaliste - celui de la vie des adolescents - de manière efficace tout en ayant cette ambiance pesante qui règne au sein du film. Derrière la vie de ces jeunes, il existe bien des limites à savoir spoiler: le harcèlement à l'école.
    Une thématique grave et actuelle... On peut dire que le jeune réalisateur ne prend pas de gants propres pour diffuser son message à son auditoire : spoiler: suicide, violence physique et verbale, problème d'identité sexuelle, vengeance...
    Mais, les choses se mettent en place rapidement et le drame devient riche en émotion. Le film touche le cœur ! Une réalisation honnête dans l'ensemble et les scènes de course à pied sont menées avec efficacité, comme les dernières séquences tout en intensité. C'est tout d'abord grâce à l'acteur Antoine Olivier Pilon qui nous a prouvé dans Mommy ses talents de comédien. Il livre ici une performance remarquable en nous présentant un adolescent fragile, décidé à changer son destin. Lou-Pascal Tremblay impressionne également dans le rôle spoiler: du perturbateur. Un sans cœur, inconscient du danger et vraiment détestable.
    Sophie Nélisse est convaincante et attachante. Néanmoins, il est regrettable que sa finale ne bénéficie pas de la même tension qui s'avère trop précipitée et qui donne un sacré coup-de-poing ! Au final, 1:54 est un résultat prometteur pour la carrière du réalisateur Yan England en nous livrant ce message désagréable et prenant. Une claque émotionnelle !
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