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    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 18 mars 2017
    « C’était juste une blague« disaient les bourreaux à la fin du film. Pourtant cette simple blague a entraîné un drame sans précédent pour Tim, un adolescent de 16 ans qui a toutes les capacités pour devenir un athlète de haut niveau mais qui a une attirance pour les garçons. Quelque chose qui ne passera pas inaperçu auprès des autres garçons de son lycée qui s’amuseront quotidiennement à lui pourrir la vie jusqu’à un point de non-retour. Ou comment le harcèlement scolaire peut mener au pire.
    Ne vous arrêtez pas à sa bande-annonce car 1:54 est un grand film, un vrai film que la société et les jeunes doivent voir pour peut-être enfin saisir l’importance et les dangers que comportent le harcèlement scolaire. Et cette dernière scène où un des amis de Jeff à l’origine de ce qui va faire déraper Tim déclare : « C’était juste une blague« , donne tout son sens et toute son ampleur à ce film d’utilité publique.

    La critique complète ici :
    kiki3364
    kiki3364

    35 abonnés 223 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 mars 2017
    Je ressors de la salle tout chamboulé, c'était juste magnifique !
    Une très belle surprise car je ne m'attendais pas du tout à ça.
    1.54 est juste imprévisible. Ca parle d'actualité puisque les thèmes abordés ici sont l'homophobie, le harcèlement scolaire, et le harcèlement sur les réseaux sociaux en parallèle de la course.
    L'acteur est juste brillant, sa performance impressionnante.
    En gros, on suit le quotidien d'un jeune homme ayant du mal à s'accepter et qui essaie de trouver sa place dans la jungle du lycée.
    Émotionnellement, tout y est. Les personnages sont aussi charismatiques que détestables au plus au point.
    J'ai tout simplement adoré et je pense que ce film doit être vu tout simplement car il fait réfléchir et nous ouvre les yeux sur certaines choses.
    Steph w
    Steph w

    5 abonnés 7 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 mars 2017
    Vu à Lille en présence de Yan England suivi d'un débat très intéressant sur les thèmes du film. J'ai tout simplement été bouleversée par cette histoire. Maman de 2 adolescentes, je ne pouvais pas rester insensible.
    1:54 parle avec beaucoup de justesse du harcèlement à l'école mais également le deuil, l'homosexualité, la compétition ...
    Le jeu des acteurs est parfaite et Bravo à Yan pour cette très belle première réalisation.
    J'y retournerai avec mes enfants.
    Ce week-end c'est le printemps du ciné c'est une bonne idée de film à aller voir. Je vous le conseille fortement.
    PLR
    PLR

    465 abonnés 1 557 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 17 mars 2017
    Un scénario qui assemble trois parties. D'abord des scènes de harcèlement, sur fond ou plutôt à cause d'orientations sexuelles. Les ados d'aujourd'hui ne sont pas les plus tolérants, même dans le Québec supposé plutôt libéral. Cette première partie nous fera suivre le personnage principal en situation de souffre-douleur. Hélas, on reste un peu froid. Je m'en excuse car il ne faudrait pas mais il s'agit avant tout de cinéma (même si sans nul doute inspiré de la vraie vie) et il appartenait au scénariste, au réalisateur, au metteur en scène et aux acteurs de faire passer davantage d'émotion. Fin de ce premier acte par un drame. Le second reposera sur la manière du personnage principal de reprendre pied, de se venger peut-être, en espérant retrouver ses titres de gloire à la course du 800 mètres, contre un adversaire peu ou prou responsable du malheur qui précède. On change alors un peu de registre pour passer au film glorifiant le surpassement physique de soi. Le titre "1:54" évoque ça. Un temps à réaliser dans une compétition nationale de course à pied sur 800 mètres. Pas facile pour le sportif reprenant la compétition qui, bien que déjà champion plus jeune, ne réalise au début de la reprise de son entrainement qu'un temps de plus de 2 minutes. Les choses ne se termineront pas comme pressenti. Notre personnage principal retombera dans ses tourments. C'est la dernière partie qui nous mènera à ce qu'on nomme un fait divers. Le spectateur suivra tout ça, d'un peu loin. La faute à vouloir traiter plusieurs choses dans un même film sans rien aborder à fond.
    XAVIER H
    XAVIER H

    6 abonnés 106 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 mars 2017
    Une excellente direction d'acteurs , sur un sujet non révélé par la bande annonce (homophobie) un exploit !!! les protagonistes ne sont pas caricaturaux , et leur chemin de croix dans ce lycée est très plausible , même à notre époque tolérante , il suffit d'une bande de brebis galeuses pour faire l'année de bahut un calvaire. Pour un premier film le réalisateur a fait montre de maitrise , merci pour ce petit bijou .
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 17 mars 2017
    Déchirant ... très dérangeant juste magnifique et troublant .... à ne pas rater .... cet acteur est exceptionnel
    I'm A Rocket Man
    I'm A Rocket Man

    282 abonnés 3 105 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 mars 2017
    Film qui n'est ni excellent, ni franchement mauvais...qui est juste sauvé par ses thèmes forts : l'homosexualité, le harcèlement au lycée, l'attentat à la bombe... autrement c'est un peu plat, ça manque de conviction (surtout les scènes d'athlétisme qui ne sont pas folichonnes !) et au bout on ressort un peu frustré mais choqué par le scénario !! Mi figue mi raisin !
    Alban A
    Alban A

    10 abonnés 45 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 mars 2017
    Film très difficile sur le harcèlement à l'école, juste, très bien interprété, les sous titres quasiment inutiles, mais bon!
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 16 mars 2017
    Un film de la trempe des films de Gus Van Sant et Xavier Dolan. D'ailleurs l'acteur principal est la révélation de Mommy. Antoine Olivier Pilon est décidément aussi surprenant ici que dans Mommy. Un jeu juste et empli de retenue et d'émotions maîtrisées. L'homosexualité y est abordée avec toute la cruauté et la stupidité qui peut être l'apanage des adolescents avec en plus les dégâts occasionnés par l'utilisation des nouvelles technologies et des réseaux sociaux. S'il est facile de vivre son identité de gay lorsque l'on a 40 ans et plus ; il demeure très difficile de s'assumer au lycée et parmi les autres adolescents. L'apprentissage de l'amour y est cruel. Un film remarquable dont on ne sort pas indemne. A voir et à revoir.
    Kinopoivre
    Kinopoivre

    29 abonnés 200 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 15 mars 2017
    Le réalisateur-acteur-producteur-animateur de télévision de ce film québécois, son premier, a voulu courir deux lièvres à la fois, mais il n’en atteint finalement aucun, car ces deux thèmes, sans aucun rapport entre eux, ne fusionnent pas !

    Ces deux thèmes sont les suivants : les conséquences parfois mortelles du harcèlement anti-homosexuel dans les lycées et collèges, qui peuvent, comme ici, spoiler: pousser un jeune au suicide
     ; et le désir de prendre une revanche en gagnant une compétition sportive, par un concurrent qui n’a aucune chance au départ, mais finit, comme toujours au cinéma, par gagner – avec, une fois de plus, l’habituel déluge de niaiseries proférées dans le monde sportif@: donne tout, va jusqu’au bout de tes rêves, et autres platitudes.

    Bref, Tim et Francis s’aiment sans se le dire, c’est établi dès le départ lorsque Tim a la velléité spoiler: d’embrasser sur les lèvres son camarade qui dort, mais il n’ose pas
    , et lorsque Francis lui crie spoiler: “Je t’aime” juste avant de sauter du haut d’un pont
    . Donc, incontestablement, ils spoiler: n’ont rien fait ensemble
    . Mais, harcelé par un groupe de camarades du lycée qui ont découvert – ou souçonné, ce n’est pas certain – son homosexualité, Francis spoiler: se suicide
    , et Tim ne cherche plus qu’à se venger du chef des harceleurs, un nommé Jeff, qui le harcèle aussi, sans plus de raison que sa camaraderie avec Francis. Or il se trouve que Jeff est le champion du lycée pour la course à pieds de deux cents mètres, qu’il a parcouru en une minute et cinquante-quatre secondes, d’où le titre du film. Mais Tim est aussi bon coureur, quoique moins rapide, et il décide de battre Jeff lors de la prochaine compétition. Naturellement, comme toujours au cinéma, il triomphe, mais Jeff se venge à son tour en mettant en ligne une vidéo où l’on voit Tim et le défunt Francis spoiler: copulant dans un coin sombre. Et là, le scénario sombre dans le ridicule : d’où sort donc cette vidéo ?


    La fin parachève ce ridicule : Tim a quelques notions de chimie, et il spoiler: fabrique une bombe qu’il dépose dans la boîte de nuit où Jeff et ses copains font la fête, mais il se ravise au dernier moment, se pointe sur les lieux pour sauver tout le monde, et c’est lui qui est tué dans l’explosion !


    Iil paraît que ce fabuleux navet est projeté dans les écoles du Québec. Pas les écoles de cinéma, on espère !
    elodieeve
    elodieeve

    3 abonnés 79 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 mars 2017
    Pour moi, l'histoire principale du film n'est pas du tout celle d'un grand sportif mais plutôt celle d'un ado mal dans sa peau qui a du mal à affronter le regard des autres et la crainte de voir sa vie exposée sur les réseaux sociaux. C'est un film assez noir qui tend à démontrer comment on peut sombrer dans la folie à force de se sentir persécuté. L'acteur principal est convaincant, le sentiment d'injustice dérangeant. Je trouve que le film aurait pu comporter davantage de petites notes humoristiques. Le personnage central aurait pu avoir un peu plus de combattivité pour nous faire pencher de son côté. Dommage que certains moments clés du film ne soient vraiment pas clairs. Sinon, on se laisse assez embarquer par l'histoire.
    traversay1
    traversay1

    3 558 abonnés 4 856 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 mars 2017
    1:54 permet en premier lieu de revoir Antoine Olivier Pilon, le héros de Mommy. Son interprétation, dans ce premier film québecois, à l'instar de l'ensemble de ses camarades, est relativement moyenne mais il est vrai que son rôle d'adolescent tourmenté ne lui permet guère d'offrir que peu de variations de jeu. Le film prend pour thème ce que nos cousins canadiens appellent "intimidation" que l'on nomme plus volontiers harcèlement chez nous. La vertu pédagogique du long-métrage de Yan England est incontestable et nul doute que de nombreuses discussions à l'école pourront y être associés avec et pour les adolescents. Le scénario est cependant riche en raccourcis et en clichés qui amenuisent quelque peu son intérêt cinématographique. C'est un peu comme si il y avait un certain nombre de cases à cocher pour que le cahier des charges soit rempli : homophobie, quête identitaire, compétition via la course, lâcheté des réseaux sociaux, et on en passe. Dénoncer toutes les brimades de l'adolescence et les injustices en 1 heure 45 oblige le réalisateur à empiler les tracas sans trop de nuances dans une histoire qui débouche sur un dénouement dramatiquement excessif. Admirateur de Gus van Sant et sans doute de l'extraordinaire Polytechnique de son compatriote Denis Villeneuve, Yan England dispose d'un matériau trop schématique et pourtant rendu artificiellement complexe pour convaincre pleinement. Reste, une fois encore, à souligner que le film permet d'entamer le débat et peut-être à libérer la parole, ce qui n'est pas rien.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 13 mars 2017
    « 1:54 » est un petit bijou du cinéma canadien, un drame intense qui sonne vrai, porté par un acteur principal littéralement possédé par son personnage.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 13 mars 2017
    1:54 est le premier film long métrage en tant que réalisateur de Yan England qui s'attaque sur un sujet trop peu étudié encore et qui pourtant devient un réel fléau : L'harcèlement scolaire. Un sujet qui mérité d'être traité car comme on peut l’imaginer cela touche de plus en plus de jeunes et tôt.
    Il y a une dizaines d'années on aurait dit que le harcèlement s'arrêtaient en rentrant à la maison, de nos jours il se poursuit et reste permanent avec le développement des réseaux sociaux ce qui n'est pas sans impact comme le décrit très bien ce film.

    En voyant la bande annonce et lu la synopsis de départ je ne m'attendais absolument pas à une histoire aussi développée sous cette angle-là et sur un sujet auquel on à tous été directement ou indirectement confrontés.

    On rentre progressivement dans l'histoire de ces jeunes ados blessés par leurs camarades de classes avec cette méchanceté gratuite. Il est question ici de l'homophobie, la stigmatisation même si Yan England nous dirige quasiment tout le film sur le personnage renfermé de Tim (Antoine Olivier Pilon) que l'on découvre petit à petit son caractère personnel et cette fracture communicative avec le corps enseignants mais aussi avec son père, ses questionnements et ses doutes vis à vis de son orientation sexuelle notamment.

    En parallèle de cela, il va tout tenter pour défier son adversaire et ennemis dans ce qui lui permet d'avancer et de s'évader dans la course.

    Dès le début le film se montre particulièrement percutant pour le spectateur et le met dans le drame et l'émotion rapidement en ne lui laissant aucun moment de répit. On s'attache très vite à Tim et son amis Sophie. Les acteurs sublimes (particulièrement Antoine Olivier Pilon déjà prodigieux avec Mommy) et les décors principalement dans ce lycée Québecois comme un message du réalisateur destinés aux élèves. Des scènes violentes par moment ne sont pas sans réactions du public pour aller jusqu'au dénouement final tragique et presque sous forme de documentaire. Les images et l'esthétisme sont soignées.

    Seul petit bémol c'est le générique de fin qui reste neutre avec pas de musique de fond mais cela reste approprié de la part du réalisateur comme pour laisser le spectateur reprendre ces émotions après 1h47 d'interrogations et de questionnements pour lui aussi.

    Après la séance vu en Avant-première, j'ai eu la chance de rencontrer et débattre dans la salle et en personne avec le réalisateur, cela fut encore plus riche et bouleversant d’anecdotes sur l’œuvre avec le réalisateur très ouverts et sur des faits réels de personnes venus témoigner et l'on se rend compte que le harcèlement et bien plus important que l'on croit, c'est dramatique.

    L'idée de Yan England est de surprendre le spectateur et c'est bien réussi (pour ce premier film abordé) jusqu’au final tragique qui se révèle d'une bonne intensité. Il veut avant tout dénoncer à un grand nombre d'élèves la stupidité et la bêtises humaines faites envers leurs camarades impuissants mais pas que il y a là aussi un message pour sensibiliser les enseignants et montrer aussi que la cyber intimidation et la transparence sur le net peut être dévastateurs
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 13 mars 2017
    Nouveau film canadien avec le très talentueux Antoine-Olivier Pilon, déjà aperçu dans Mommy et avec la très bonne prestation de Sophie Nélisse.
    Ce film qui traite de l'adolescence et des problèmes d'harcèlement dans les écoles nord américaines est à coup sur un film fort, avec quelques scène assez violente.
    On retiendra un final intéressant et très poignant avec une morale des plus intéressante. Dans le même esprit que la série black mirror et sur les dérives des réseaux sociaux et des nouvelles technologies.
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