Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Le cinéphile
688 abonnés
2 746 critiques
Suivre son activité
2,5
Publiée le 20 mars 2020
1:54 amoncèle les clichés de l'homophobie et du harcèlement à l'école et sur les réseaux sociaux, sur fond de dépassement personnel. Le long métrage est trop démonstratif, manque cruellement de retenu, et se finit en queue de boudin paresseux. Reste une belle direction artistique, et des acteurs investis, pour un sujet important, universel et malheureusement intemporel.
Film qui effectivement retrace réellement bien le harcèlement subi à l'école quelque soit d'ailleurs le type de discrimination dans une indifférence totale et le pire souvent avec une complaisance pour certains qui regardent. Ce harcèlement amplifié aujourd’hui par les images et écrits des réseaux sociaux. Un très bon acteur déjà remarqué dans "Mommy" ou sont rôle est aussi fort voir plus. A méditer dans les formes de prévention et d'éducation, d'ouverture aux différences, à prendre en milieux scolaires, mais pas seulement. La liberté d'autrui s'arrête là ou commence celle des autres, à méditer dans un pays ou la devise est : Liberté, Égalité, Fraternité. A VOIR et faire savoir.
Film qui n'est ni excellent, ni franchement mauvais...qui est juste sauvé par ses thèmes forts : l'homosexualité, le harcèlement au lycée, l'attentat à la bombe... autrement c'est un peu plat, ça manque de conviction (surtout les scènes d'athlétisme qui ne sont pas folichonnes !) et au bout on ressort un peu frustré mais choqué par le scénario !! Mi figue mi raisin !
Film plus qu'agréable, où l'intention est bonne: dénoncer les dérives d'internet et plus particulièrement des réseaux sociaux par le biais desquels toute la saloperie humaine, la fange que nos semblables sont capables d'engendrer, peut ainsi être mise en exergue. Et le thème du sport de compétition ainsi que l'homosexualité servent de vecteur à ce message. Mais le problème est que le metteur en scène se prend un peu les pieds dans le tapis, car les clichés se bousculent malheureusement au portillon. Y compris l'histoire de la bombe - dont on entrevoit le préambule en début de film, un peu à la manière d'un thriller - ce qui là encore gâche un peu le goût du plaisir. Et puis encore un thème que le film semble vouloir aborder, et là aussi à lava vite, histoire de tout mettre dans le sac avant de refermer la porte: celui du meurtre de masse où l'auteur peut très bien être un désespéré, un être isolé et malheureux et non nécessairement un terroriste islamiste. Donc, que la misère humaine peut malheureusement provoquer bien des tragédies. Voilà à peu près tout ce que j'avais à dire sur ce film encore une fois très agréable à regarder, à l'interprétation magistrale - où le spectateur peut avoir à maintes reprises l'envie d'entrer dans l'écran pour trucider les "méchants" de l'histoire - et à la mise en scène plus que correcte.
Il y avait longtemps qu'un film m'avait autant fait vibrer, renverser émotivement et secouer psychologiquement. Dès les premières images, le film nous prend par les tripes, et nous traine ainsi jusqu'à la scène finale. Chaque scène, chaque personnage, chaque cadrage sont significatifs, une montée en puissance qui nous mène sans ménagement. Pour être honnête, certaines scènes auraient pu être mieux construites, d'autres mieux exploités, mais pour un premier film, Yan England a su montrer qu'il avait d'énormes potentiels. Malgré tout, un drame qui m'arrache des pleurs, me donne la chair de poule, me noue la gorge, m'assomme sur mon fauteuil, il y en a très peu.
Au cours des dernières années, de trop rares pépites québécoises ont réussi à passer nos frontières (en dehors des films de Xavier Dolan), 1:54, à l'image de Monsieur Lazhar, d'Insoumis ou de Starbucks (qui s'inscrivait dans un registre réussi mais différent), est un film puissant dont on ne ressort pas sans question. Là encore, les sujets évoqués sont graves et mis en valeur par un traitement subtil et un casting talentueux, porté par Antoine-Olivier Pilon (qui nous avait déjà impressionné dans Mommy de Xavier Dolan).
Jeune adolescent de 16 ans, Tom est un ancien champion local sur 800 mètres, ayant aujourd'hui abandonné l'athlétisme. Désigné avec son ami Francis comme les boucs émissaires par un groupe d'élèves depuis plusieurs années, les deux jeunes vont subir les attaques et les moqueries à répétition. Ces dernières vont cependant devenir de plus en plus virulentes entraînant alors une suite de réactions en chaînes qui vont perturber le quotidien de chacun. De souffre-douleur, Tim va alors reprendre la compétition pour affronter la terreur du lycée sur la piste, avec comme objectif de passer sour la barre des 1:54 afin d'obtenir le seul ticket pour la compétition nationale.
Centré autour de la problématique du harcèlement scolaire, le film va traiter de toute une palette de sujets tels que l'homophobie, le manque de confiance en soi, la dangerosité des réseaux sociaux, en nous montrant toutes les dérives de cette jeunesse adolescente. Alors que les réseaux sociaux prennent de plus en plus d'ampleur, les "blagues" deviennent de plus en plus virulentes et devenant de plus en plus dures à encaisser pour ceux qui les subissent. C'est bien cela que le film dénonce : un harcèlement considéré comme anodin par ceux qui le pratiquent, qui finit par s'étendre en dehors de la sphère scolaire jusqu'à atteindre des limites dangereuses.
1:54 parvient donc à poser de nombreuses questions à travers les personnages de Tom et de Francis. Et c'est bien pour cela qu'il a été caractérisé de nécessaire. Loin d'être le type de film dont on ressort avec le sourire, 1:54 est un long-métrage marquant, Un genre de film expiatoire qui voudrait lister certains problèmes de la jeunesse actuelle afin de les dénoncer. Finalement, le seul regret que l'on pourrait avoir (et encore) serait de dire qu'à force de multiplier les thématiques traitées, on finit par perdre de vue certaines d'entres elles.
Bien, bien joué, fort, ..., comme beaucoup de films sur ce sujet.
Le film montre et raconte bien cette histoire, l'histoire est forte et interessante, bien travaillée et racontée. Il y a pas mal de films aussi bien, mais il les vaut largement. La spécificité de ce film, est peut être de voir autant de possibilités d espoir., de possibilités. Le film montre bien l enfermement dans lequel se sent la victime.
A un moment dans le film, on voit des articles de presse ce qui s est passé vers les 12 ans de tim. Dans sa video où il parle face caméra à la fin du film, il suggère que c est à ce moment là que sa vie a pris un tournant. 12 ans a 17 ans,, 5 ans à cet âge, 30% de sa vie, c est en fait toute sa vie, tout ce qu il a connu dans sa vie.
Bouleversant... J'ai adoré ce film et ses acteurs : Antoine Olivier Pilon qui était déjà excellent dans Mommy ne fait que confirmer son talent. Je conseille à tout le monde d'aller voir ce film qui traite de sujets difficiles (le harcèlement, l'homophobie et le pouvoir destructeur des réseaux sociaux), mais qui, je l'espère, sensibilisera les spectateurs là-dessus.
Sur le papier, 1:54 est alléchant. Les thèmes sont forts (harcèlement à l’école, orientation sexuelle, homophobie, pouvoir des réseaux sociaux…). Malheureusement, le tout n’est pas très bien traité. La mise en scène est quelconque, voir insipide. Le scénario n’est pas assez approfondi. C’est plein de clichés et il manque une épaisseur et une émotion qui font cruellement défaut. La direction d’acteurs est tout aussi approximative. Personne n’est vraiment mauvais, mais personne ne brille non plus. Antoine-Olivier Pilon (la révélation de l’insupportable Mommy) en tête. C’est un premier long métrage qui cumule donc tous les défauts du premier long métrage. Mais le film
Victime d'un mauvais aiguillage a l'issue de la course , le film et son scénario s'enlisent totalement dans sa deuxième partie qui parait être une redite de la première en beaucoup moins bien : la corde (sensible) devient très pesante et tous les acteurs de mettent a déjouer , certains prêtent des lors franchement a sourire ce qui n'était pas le but assurément . Au final une vrai déception . Vous pouvez partir a l'issue de la course , avant c'est plutôt réussi ( ils ont changé de metteur en scène en cours de film ou quoi ?)
Faut pas tourner en rond! Antoine Olivier P est tres inégal Et je pense que c'est un problème de direction d'acteur . Puis Le scénarios semble plutôt léger un coach sportif qui n'est pas à l'écoute de ses athlètes et des rivalité .... Et enfin l'inconsistance de la course de 800 m, pas maîtrisé, pas crédible et Le héros qui a une foulée incable d'atteindre la performance attendu! 1 54 au 800 m c'est 400 m en 57 seconde! Super niveau! J'ai aimé les personnages secondaires .... sophie Nelisse et lou pascal Tremblay excellent jeune con très crédible !
On ne va évidemment pas voir ce film pour ses qualités cinématographiques, mais pour le sujet traité : le harcèlement qu'on n'ose plus qualifier uniquement de scolaire tant ce fléau dépasse les murs des écoles (merci les réseaux "sociaux" !) On reste abasourdis devant la cruauté de ces gamins qui ne réalisent même pas, à quel point ils sont destructeurs ; malheureusement, les personnages décrits dans ce film existent dans la vraie vie. Il faut le projeter dans nos établissements scolaires pour bien faire comprendre aux ados que l'humiliation et la violence ne sont pas "drôles" ou "cools", mais stupides et parfois criminels.
Premier bon point : la bande-annonce qui ne dévoile pas l'histoire. A l'arrivée, une très bonne surprise avec ce film qui mêle adroitement émotions, adrénaline, message social et suspense. A montrer dans les écoles !
Malgré une volonté démonstrative affichée au fur et à mesure de l’évolution du récit, ce film demeure d’une extrême urgence sur le comportement scolaire de certains individus qui via internet et téléphone portable ont fait du harcèlement un mode de vie par procuration. Deux garçons ne se sont encore jamais avoué leur amour quand une bande d’imbéciles leur tombe dessus, les provoque, les ridiculise, terrorisant à tour de bras une communauté fragile par excellence. La loi du silence institue un no man’s land dans lequel vont se perdre nos héros dont Antoine Olivier Pilon qui après « Mommy » porte une belle attention dans son interprétation et la retenue viscérale de son personnage meurtri. Un autre jeune comédien donne lui aussi beaucoup de lui-même en salopard patenté : Lou-Pascal Tremblay joue excellemment ce méchant et cruel canard . Pour en savoir plus
on découvre dans ce film que le harcèlement est partout aussi bien en Europe qu'en Amérique du Nord chez les pauvres comme chez les plus huppés. très bien interprété avec de jeunes acteurs prometteurs. on reste quand même stupéfait des conséquences de ces actes infâmes.