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BeatJunky
149 abonnés
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3,0
Publiée le 14 novembre 2018
Pas trop mal même si le dénouement est un peu facile pour ne pas dire décevant.... Sur la base d'une histoire sur le sport, le film évoque la difficulté d'être soi même, de s'affirmer et d'accepter le regard des autres- très dur à cet âge... L'ado en question est interprété par le ptit gars de "Mommy" Antoine-Olivier Pilon et je l'ai trouvé cette fois encore très convaincant dans ce rôle - certes moins fort, moins "hystérique" mais il fait tout de même belle impression .... En tout cas, sans lui, le film ne serait pas aussi fort - voire pas du tout ! Il y a pourtant Sophie Mélisse à ses côtes mais celle-ci n'apporte pas grand chose au truc.... ça se suit facilement malgré tout puisque on imagine parfaitement ce que ressent ce ptit gars confronté au problème des jeunes de notre époque à savoir: gérer sa vie privée sur les réseaux sociaux... Le film nous montre à travers l'histoire de Tim que le phénomène devient l'un des gros souci des jeunes de notre époque ... Malheureusement, malgré qq moments assez émouvants, l'objectif n'est pas atteint.... Je n'ai pas été bouleversé ni particulièrement touché.... Je suis donc ressorti un peu déçu mais je ne me suis pas ennuyé pour autant, c'est passé assez vite, ça s'enchaîne plutôt bien.... Au final, 1.54 ne sera pas le drame de l'année mais certainement pas le plus mauvais non plus....
Même si *1:54* est un film parfois maladroit, il a le mérite de garder sa ligne directrice sur la durée et de proposer une thématique relativement importante au vu de l'époque à laquelle nous vivons. Bien plus qu'un film de sport, il s'agit avant tout d'une dénonciation du harcèlement scolaire, et on peut d'ailleurs féliciter le réalisateur de ne pas avoir voulu trop tomber dans le pathos à grand renfort de mise en scène mielleuse saupoudrée de musiques bien kitsch comme on aurait pu le craindre.
Au contraire, Yann England se montre relativement sobre et réaliste dans son traitement, et en ce sens le film fonctionne plutôt bien. Il s'est entouré d'un très bon casting relativement crédible (Antoine Olivier Pilon n'est pas aussi bluffant que dans *Mommy* mais il assure tout de même une solide interprétation) et nous propose un développement scénaristique qui, bien que convenu, arrive à accrocher le spectateur pour la totalité du film.
Seulement, même si le film se révèle assez important pour un jeune public, il manque selon moi un véritable "style" cinématographique, dans le sens où la mise en scène ne surprend jamais et le développement psychologique des personnages (mis à part celui d'Antoine Olivier Pillon) ne se fait jamais vraiment ressentir.
Ce qui m'a le plus dérangé tout le long du visionnage, c'est que j'avais parfois plus l'impression de regarder un spot publicitaire contre le harcèlement qu'une véritable oeuvre cinématographique.
Je conseille donc ce film car il est important pour le jeune public mais je pense qu'il aura du mal à satisfaire pleinement un public plus mâture.
Film excellent et excellente interprétation. Itinéraire de deux garçons souffre-douleur, victimes de harcèlement dans leur lycée. Avec l'homosexualité adolescente en toile de fond. Une réalité crue et extrêmement cruelle avec les quolibets, la violence physique et surtout les réseaux sociaux comme arme de destruction massive. La bêtise des uns crève l'écran tout autant que la souffrance des autres. Ce film - véritable claque aux harceleurs et aux adultes en responsabilité qui ne veulent pas voir - devrait être montré dans toutes les écoles.
comme souvent, le cinéma canadien dépeint très bien les sentiments humains. ici, la culpabilité, la honte, la vengeance, le renoncement... un drame poignant dans lequel on ne peut que s'attacher à son personnage principal parfaitement habité par A. O. Pilon.
bouleversant. les ravages des réseaux sociaux sont énormes, doublé d'une bêtise incommensurable des utilisateurs "pour plaisanter" . voila un film d'une force étourdissante. filmé avec beaucoup de maitrise sans accentuer les effets. il devrait être projeté dans tous les collèges , mais surtout avec un débats , car dans la salle certains ados ont réagis aux images comme ils font avec leur "phones" - attention danger !! mais film indispensable.
en voyant la Bande annonce, on ne s'attend pas à une histoire si bien faite. Il n'y a, certes, pas autant de courses ni DE réelle histoire sportive mais une bonne leçon de vie. Des personnages touchants. Un très bon film à voir, (pas après une rupture amoureuse ou tout autre événement triste)
Un petit film sans prétention mais qui vaut le coup d’œil. Il n'est pas parfait mais sera tenir le suspense et vous emmener là où vous ne vous y attendez pas.
sublime film sur un sujet délicat que le harcèlement en milieu scolaire. un nouveau rôle intense pour Antoine Olivier Pilon après le phénomène Mommy de Xavier Dolan.
je pensais voir un film sur les performances sportives d'un adolescent et je me suis trouvée retournée par cette histoire de harcèlement dans un lycée. ce film m'a particulièrement émue par l'interprétation formidable de ce jeune acteur déja vu dans le film Mommy. On est confronté dans cette histoire malheureusement d'actualité à l'homophobie et aux dégâts occasionnés par les réseaux sociaux chez les adolescents. Ce film pointe du doigt l'intolérance et le manque d'empathie de notre société. Un film à voir.
D’utilité publique, le film canadien « 1 :54 » a fait une sortie discrète dans les salles françaises mercredi dernier. Et pourtant ! Yan England a su mettre en images la dure réalité qui frappe chaque jour, des centaines d’écoliers : le harcèlement ! Intelligent et maîtrisé, son dernier film ouvre les portes sur un sujet sensible et bien trop actuel
J'ai hésité avec "bien" mais bcp de clichés et facilités me l'empêchent. C'est un film âpre et bien vu sur le harcèlement moral. Il démonte et montre le mécanisme imparable de la bêtise humaine et ses conséquences gravissime. Les acteurs sont tous fantastiques avec bien sur une mention pour Antoine-Olivier Pillon qui est ici tout le contraire de Mommy de Dolan : plus en retenu, explosant par "à coups", quand il ne peut plus maîtriser ses émotions et sa souffrance palpable. Il en est même beau dans de nombreuses scènes, tant il est juste et sincère. Les relations entre les ado sont bien dépeintes, le début de la sexualité, de la découverte de soi-même, avec un seul parent, dans un univers difficile et douloureux parfois qu'est la fin de l'adolescence. J'ai apprécié qu'au final "l'excuse" de la course ne soit pas une conclusion où tout serait merveilleux pour notre héros. Le film se complait parfois à utiliser ce moyen (les entraînements, la course) comme une effet de style plutôt agaçant. Il est utile et apporte un souffle à ce jeune en perdition mais le réal appuie trop dessus. Le film repart alors dans une autre conclusion, surprenante, sans concession, radicale même, mais qui m'a semblé au contraire complètement ratée et facile. Le propos du harcèlement méritait mieux je pense. Attention à la crudité de certaines scènes et propos. Le film ne perd pas son temps à esquiver son thème, donc peu recommandé pour les jeunes ados, malgré un thème qui les concerne et leur apprendrait.
un teen movie convaincant qui aborde plein de sujets liés à l'adolescence. Le cast est très bien avec Antoine-Olivier Pilon et Sophie Neuville. Il reste néanmoins un aspect un peu caricatural.
« 1:54 » est le premier long-métrage de Yan England. Une oeuvre engagée aux côtés d’un Antoine-Olivier Pilon poignant. Le film commence avec une complicité entre deux garçons adolescents, Tim et Francis, autour d’un projet scolaire qui leur prend à cœur. Comment gérer la découverte de l’homosexualité à cet âge et surtout, comment l’assumer, voilà à quelles questions répond dans un premier temps le récit dans une finesse qui prend aux tripes. Au cœur d’un réalisme percutant, Yan England dissèque l’ingratitude des jeunes dans les cadres scolaires et sportifs sur différentes sensibilités : l’harcèlement y est mis très en avant, l’homophobie également, puis les conséquences de ces deux fléaux. Tout cet ensemble répond dans une continuité constante à de nouveaux propos que sont la submersion émotionnelle engendrée par toute cette violence psychologique et la douleur du deuil. Par ailleurs, le sujet des réseaux sociaux y est dénoncé comme un fléau virtuel ingérable tant pour les ados frappés de plein fouet par ces élans de haine, que pour les parents. Face à ces funestes situations, l’histoire instaure une part de revanche sportive au personnage. Une rage remplie d’humanité qui nous embarque avec lui dans une course contre la montre. Révélé dans « Mommy », Antoine-Olivier Pilon est la star du film. C’est lui qui porte l’affiche et la tient jusqu’au bout dans un rôle sur mesure, brillamment réussi. Charmant, mignon et jeune, il est l’une des têtes montantes de ce cinéma québécois qui peine de moins en moins à s’imposer. Bilan : Une oeuvre engagée avec une répercussion éducative sidérale.