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    Loïck G.
    Loïck G.

    334 abonnés 1 670 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 mars 2017
    Malgré une volonté démonstrative affichée au fur et à mesure de l’évolution du récit, ce film demeure d’une extrême urgence sur le comportement scolaire de certains individus qui via internet et téléphone portable ont fait du harcèlement un mode de vie par procuration. Deux garçons ne se sont encore jamais avoué leur amour quand une bande d’imbéciles leur tombe dessus, les provoque, les ridiculise, terrorisant à tour de bras une communauté fragile par excellence. La loi du silence institue un no man’s land dans lequel vont se perdre nos héros dont Antoine Olivier Pilon qui après « Mommy » porte une belle attention dans son interprétation et la retenue viscérale de son personnage meurtri. Un autre jeune comédien donne lui aussi beaucoup de lui-même en salopard patenté : Lou-Pascal Tremblay joue excellemment ce méchant et cruel canard .
    Pour en savoir plus
    Kilian C.
    Kilian C.

    41 abonnés 47 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 mars 2017
    1:54 : un film grave et nécessaire

    Au cours des dernières années, de trop rares pépites québécoises ont réussi à passer nos frontières (en dehors des films de Xavier Dolan), 1:54, à l'image de Monsieur Lazhar, d'Insoumis ou de Starbucks (qui s'inscrivait dans un registre réussi mais différent), est un film puissant dont on ne ressort pas sans question. Là encore, les sujets évoqués sont graves et mis en valeur par un traitement subtil et un casting talentueux, porté par Antoine-Olivier Pilon (qui nous avait déjà impressionné dans Mommy de Xavier Dolan).

    Jeune adolescent de 16 ans, Tom est un ancien champion local sur 800 mètres, ayant aujourd'hui abandonné l'athlétisme. Désigné avec son ami Francis comme les boucs émissaires par un groupe d'élèves depuis plusieurs années, les deux jeunes vont subir les attaques et les moqueries à répétition. Ces dernières vont cependant devenir de plus en plus virulentes entraînant alors une suite de réactions en chaînes qui vont perturber le quotidien de chacun. De souffre-douleur, Tim va alors reprendre la compétition pour affronter la terreur du lycée sur la piste, avec comme objectif de passer sour la barre des 1:54 afin d'obtenir le seul ticket pour la compétition nationale.

    Centré autour de la problématique du harcèlement scolaire, le film va traiter de toute une palette de sujets tels que l'homophobie, le manque de confiance en soi, la dangerosité des réseaux sociaux, en nous montrant toutes les dérives de cette jeunesse adolescente. Alors que les réseaux sociaux prennent de plus en plus d'ampleur, les "blagues" deviennent de plus en plus virulentes et devenant de plus en plus dures à encaisser pour ceux qui les subissent. C'est bien cela que le film dénonce : un harcèlement considéré comme anodin par ceux qui le pratiquent, qui finit par s'étendre en dehors de la sphère scolaire jusqu'à atteindre des limites dangereuses.

    1:54 parvient donc à poser de nombreuses questions à travers les personnages de Tom et de Francis. Et c'est bien pour cela qu'il a été caractérisé de nécessaire. Loin d'être le type de film dont on ressort avec le sourire, 1:54 est un long-métrage marquant, Un genre de film expiatoire qui voudrait lister certains problèmes de la jeunesse actuelle afin de les dénoncer. Finalement, le seul regret que l'on pourrait avoir (et encore) serait de dire qu'à force de multiplier les thématiques traitées, on finit par perdre de vue certaines d'entres elles.
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    103 abonnés 1 800 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 mars 2019
    Porté par Antoine Olivier Pilon (Mommy de Xavier Dolan, clip College boy du groupe Indochine, tourné par le même Dolan), ce film québécois raconte le terrible combat d’un garçon harcelé par ses camarades en raison de son homosexualité, qu’il aura logiquement du mal à assumer. Si certaines séquences sont très émouvantes, d’autres passages sont un peu trop artificiels et démonstratifs. Il n’empêche que ce long-métrage fort et émouvant mérite d’être vu, ne serait-ce que pour la thématique du harcèlement scolaire qu’il aborde avec grande sincérité.
    Jean-Claude L
    Jean-Claude L

    46 abonnés 289 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 mars 2017
    Magnifique film sur deux garçons différents des autres par rapport aux autres de leur groupe scolaire et ce qui va poser des questions et des problèmes car dans une école il y a toujours des forts et des moins forts et même si au départ il s agit de blagues ne faisant rire que certains ils ne se rendent pas compte du mal que ça va créer. Quand il y a compétition pour trouver un gagnant tout sera permis même l impardonnable car les deux garçons ne réussissent pas à passer au dessus. Je crois sincèrement que c'est un film à voir par toute notre jeunesse pour leur comprendre que leurs blagues sont parfois à éviter quand il s'agit de parler et de montrer une sexualité différente des normes pour leurs copains bravo excellent.
    Gfa Cro
    Gfa Cro

    52 abonnés 573 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 mars 2017
    Vu et avis le. 20170317

    Bien, bien joué, fort, ..., comme beaucoup de films sur ce sujet.

    Le film montre et raconte bien cette histoire, l'histoire est forte et interessante, bien travaillée et racontée.
    Il y a pas mal de films aussi bien, mais il les vaut largement. La spécificité de ce film, est peut être de voir autant de possibilités d espoir., de possibilités. Le film montre bien l enfermement dans lequel se sent la victime.

    A un moment dans le film, on voit des articles de presse ce qui s est passé vers les 12 ans de tim. Dans sa video où il parle face caméra à la fin du film, il suggère que c est à ce moment là que sa vie a pris un tournant. 12 ans a 17 ans,, 5 ans à cet âge, 30% de sa vie, c est en fait toute sa vie, tout ce qu il a connu dans sa vie.
    kiki3364
    kiki3364

    35 abonnés 223 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 mars 2017
    Je ressors de la salle tout chamboulé, c'était juste magnifique !
    Une très belle surprise car je ne m'attendais pas du tout à ça.
    1.54 est juste imprévisible. Ca parle d'actualité puisque les thèmes abordés ici sont l'homophobie, le harcèlement scolaire, et le harcèlement sur les réseaux sociaux en parallèle de la course.
    L'acteur est juste brillant, sa performance impressionnante.
    En gros, on suit le quotidien d'un jeune homme ayant du mal à s'accepter et qui essaie de trouver sa place dans la jungle du lycée.
    Émotionnellement, tout y est. Les personnages sont aussi charismatiques que détestables au plus au point.
    J'ai tout simplement adoré et je pense que ce film doit être vu tout simplement car il fait réfléchir et nous ouvre les yeux sur certaines choses.
    Daniel C.
    Daniel C.

    145 abonnés 721 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 mars 2017
    Voici un film, qui a le mérite de dénoncer le drame du harcèlement en milieu scolaire. L'exclusion de l'un est toujours mû par la crainte de la contamination de ce qu'il nous inspire. Il nous ressemble tellement que l'on pourrait se dissoudre dans cet autre. Si je le rejette, je m'en différencie. L'homophobie est le moteur sous-jacent de ce rejet. Quoi d'étonnant ? L'homo, c'est le même, le semblable. Si je m'inscris dans ce registre, cela signifie que j'aime le même que moi. L'hétéro, c'est l'amour de l'alter. L'homophobie repose sur cette impossibilité de supporter qu'un autre soit attiré par un autre comme lui et non par un autre pas pareil. L'adolescence est cette période où l'on se cherche, où l'on tente de s'affirmer en faisant appartenance à un clan et en rejetant ceux qui ne font pas partie du clan. Que peuvent les adultes, qui réclament la dénonciation des coupables pour pouvoir agir ? La régulation psychologique post mortem semble bien dérisoire, tant les harceleurs se sentent extérieurs aux drames, dont ils sont responsables et pour autant n'éprouvent guère de culpabilité. A trop vouloir épargner la culpabilité, on en oublie qu'elle n'est pas que traumatique, qu'elle peut aussi être salvatrice, lorsqu'elle permet de mesurer la gravité des actes et des faits, qu'ils engendrent. Le chemin est long pour saisir qu'on n'aurait pas dû se comporter de telle ou telle manière. Lorsque l'irréversible s'est produit, il est souvent bien tard... La balance doit être le symbole de la justice, elle est très souvent détournée au nom de la loi du silence : "J'suis pas une balance" n'est rien d'autre qu'un aveu d'acceptation de la complicité avec les ignominies pratiquées. Parfois la dénonciation peut être un acte de courage, n'en déplaisent aux petites frappes, qui veulent museler leur entourage pour sadiser tranquillement leurs proies. Un film nécessaire à projeter auprès des jeunes pour les faire réfléchir à leurs positionnements. Ne rien dire, c'est parfois cautionner.
    Bulles de Culture
    Bulles de Culture

    134 abonnés 634 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 mars 2017
    un teen movie convaincant qui aborde plein de sujets liés à l'adolescence. Le cast est très bien avec Antoine-Olivier Pilon et Sophie Neuville. Il reste néanmoins un aspect un peu caricatural.
    Sally Ecran et toile
    Sally Ecran et toile

    62 abonnés 304 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 mars 2017
    D’utilité publique, le film canadien « 1 :54 » a fait une sortie discrète dans les salles françaises mercredi dernier. Et pourtant ! Yan England a su mettre en images la dure réalité qui frappe chaque jour, des centaines d’écoliers : le harcèlement ! Intelligent et maîtrisé, son dernier film ouvre les portes sur un sujet sensible et bien trop actuel
    papalou
    papalou

    15 abonnés 225 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 29 mars 2017
    Faut pas tourner en rond!
    Antoine Olivier P est tres inégal
    Et je pense que c'est un problème de direction d'acteur .
    Puis Le scénarios semble plutôt léger un coach sportif qui n'est pas à l'écoute de ses athlètes et des rivalité ....
    Et enfin l'inconsistance de la course de 800 m, pas maîtrisé, pas crédible et Le héros qui a une foulée incable d'atteindre la performance attendu!
    1 54 au 800 m c'est 400 m en 57 seconde!
    Super niveau!
    J'ai aimé les personnages secondaires .... sophie Nelisse et lou pascal Tremblay excellent jeune con très crédible !
    Muriel B.
    Muriel B.

    13 abonnés 54 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 avril 2023
    Autant le dire tout de suite, j’ai clairement été malmenée (mon petit cœur surtout) pendant toute la durée du film. Je crois même pouvoir dire que j’ai été crispée pendant un bon tiers de celui-ci (heureusement mes vêtements ne craignaient pas trop!). La réalisation de Yan England est absolument fantastique, j’ai ressenti la grande majorité des émotions des personnages, et particulièrement de Tim que l’on suit durant tout le long-métrage.

    J’avais adoré Antoine-Olivier Pilon dans Mommy, et je n’ai pas du tout été déçue de le retrouver dans 1:54. J’y retrouve un personnage torturé, qui tente de sortir la tête de l’eau malgré tout ce qui l’accable sans raison. Ici, âgé de 16 ans et homosexuel, le thème du harcèlement fait partie majeur du film. Pas de temps à perdre, on est tout de suite mis dans le bain avec des scènes parfois très violentes – je me suis d’ailleurs aperçue que j’ai arrêté de respirer au même rythme que Tim lors de bouleversements. J’ai réellement vécu à la même cadence que ce personnage, souhaitant être à ses côtés pour l’aider dans ses difficultés ainsi que pour le soutenir dans sa quête de dépassement personnel au travers de la course.

    Dès les premières images, ne sachant à quoi m’attendre comme histoire, j’ai élaboré plusieurs théories. Quelques unes étaient bonnes et bien amenées par Yan England, et pourtant je n’aurai pu imaginer la plupart des dénouements apportés par la réalisation.

    Un beau film un peu brutal qui m’ aura arrachée de grosses larmes !
    Olivier B.
    Olivier B.

    21 abonnés 105 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 mars 2017
    Je n'avais pas bien saisi avec la bande annonce de quoi il retournait, mais j'avais un doute sur l'origine de ce harcèlement... Je ne me doutais pas que ce serait un film violent qui m'a retourné la cervelle...
    Je suis sorti tremblant du ciné, chialant...
    Je ne sais pas ce qui m'a le plus choqué... La fin ou l'ado de 16 ou 18 ans assis derrière moi dans la salle, qui ne bougeait plus, tétanisé dans son siège, les larmes aux yeux...
    Evidemment, je susi touché de prêt par ce sujet, ayant moi-même eu à subir de la part d'ados incultes et ignorants ce genre de chose...
    Mais après tout, spoiler: "c'était juste une blague"
    ...
    I'm A Rocket Man
    I'm A Rocket Man

    282 abonnés 3 105 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 mars 2017
    Film qui n'est ni excellent, ni franchement mauvais...qui est juste sauvé par ses thèmes forts : l'homosexualité, le harcèlement au lycée, l'attentat à la bombe... autrement c'est un peu plat, ça manque de conviction (surtout les scènes d'athlétisme qui ne sont pas folichonnes !) et au bout on ressort un peu frustré mais choqué par le scénario !! Mi figue mi raisin !
    mat niro
    mat niro

    352 abonnés 1 815 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 avril 2017
    On retrouve dans ce drame Antoine-Olivier Pilon révélé dans l'excellent "Mommy" qui va subir un harcèlement incessant de ses collègues de classe. D'emblée le ton est donné avec le suicide de son meilleur ami amoureux de lui et le comportement de ces individus va aller crescendo. Le sport et les 1:54 nécessaires à la qualification pour les 800 mètres nationaux ne sont ici qu'un prétexte pour accentuer les brimades subies par Tim à travers les réseaux sociaux et autres technologies numériques. C'est un film social, totalement dans l'ère du temps, interprété avec brio par ce trio, d'une noirceur terrible, mais qui dégage une puissance énorme face à la bêtise humaine. A montrer dans toutes les écoles!
    isakkk
    isakkk

    14 abonnés 193 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 avril 2017
    Un film très intéressant par ce qu'il montre du harcèlement chez les jeunes ados dans un lycée canadien. L'accent est tellement drôle pour les français que cela participe du charme de ce film qui se termine tellement mal.... charming anyway
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