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    Jorik V
    Jorik V

    1 279 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 mars 2017
    Pour un premier film, le québécois Yann Bertrand ne choisit pas la facilité en filmant cette chronique lycéenne très sombre mêlant homophobie, harcèlement moral à l’heure des réseaux sociaux et compétition sportive. C’est un peu trop pour un seul film et ça rend « 1 : 54 » un peu lourd à digérer, la barque émotionnelle et thématique étant quelque peu chargée. Mais on salue cependant le courage de cette première œuvre qui met le doigt sur des travers encore trop présents dans nos sociétés contemporaines dites évoluées. Et notamment chez les jeunes, à un âge où intelligence et réflexion ne sont pas toujours de mise. Malgré tous les sujets traités et un risque constant de trop-plein, le résultat parvient à être homogène sur le fond, même s’il est toujours sur le fil du fourre-tout.

    Il y a de nombreuses maladresses qui parsèment ce long-métrage pertinent et sincère. On pense surtout à la scène de la fête qui aboutira au chantage prenant en étau le personnage de Tim, joué par le formidable Antoine-Olivier Pilon révélé dans « Mummy ». Elle apparaît comme une facilité de scénario lourde et pataude. Mais de nombreux raccourcis ou clichés sont également présents donnant à l’ensemble une impression de manque de nuances. On pense aux personnages de la bonne copine, cependant joué avec justesse par Sophié Nélisse, et aux ados persécuteurs, vraiment trop sadiques et unidimensionnels pour qu’on y croie vraiment. A l’inverse, le personnage du père comme la finalité de la compétition sportive déjouent tous les pronostics acquis sur eux. En résulte une impression mitigée de film tantôt réussi, tantôt trop démonstratif et manichéen.

    De surcroît, le metteur en scène n’impose pas vraiment sa marque dans ses images, se contentant de filmer sagement son histoire et c’est dommage. Mais il faut avouer qu’il est difficile d’imposer une patte dans le milieu balisé des films de lycée et que l’athlétisme n’est pas le sport le plus cinégénique. Il arrive pourtant à rendre les scènes de courses relativement prenantes. Le film surprend dans son dernier acte ne prenant pas du tout les chemins qu’on attendait de lui et c’est tant mieux, même si le dénouement nous semble avec le recul un peu trop extrême. « 1 : 54 » est un drame pédagogique et utile, en dépit de ses imperfections, qui parvient à nous offusquer en plongeant dans le microcosme adolescent, un âge où les adultes n’ont pas le droit de cité. Il aborde des thèmes peut-être un peu trop forts et lourds pour un jeune cinéaste qui s’en sort néanmoins avec les honneurs à défaut d’offrir un film d’une totale maîtrise.
    elriad
    elriad

    440 abonnés 1 867 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 mai 2017
    le jeune et excellent acteur Antoine-Olivier Pilon livre ici un personnage aux antipodes du très extraverti et charismatique fils dans le bouleversant film "Mommy". Le film, drame assumé sans lumière ni espoir, offre une lecture ultra pessimiste de la difficulté d'être ado dans un lycée quand le harcèlement et l'homophobie ordinaire font de votre vie un enfer. Même si les mentalités ont largement évolué, il est certain que dans cette tranche d'âge la plus cruelle, difficile d'exister à l'heure d'Internet et des réseaux sociaux qui étalent votre vie. Malgré quelques défauts, "1:54" touche et interpelle, proposant une réflexion intéressante dont la dernière phrase résume le propos et fait froid dans le dos. "c'était juste une joke"...
    Gentilbordelais
    Gentilbordelais

    325 abonnés 2 999 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 31 mars 2017
    comme souvent, le cinéma canadien dépeint très bien les sentiments humains. ici, la culpabilité, la honte, la vengeance, le renoncement... un drame poignant dans lequel on ne peut que s'attacher à son personnage principal parfaitement habité par A. O. Pilon.
    SebLefr3nch
    SebLefr3nch

    191 abonnés 687 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 mars 2017
    Très peu de films québécois arrivent jusque sur nos écrans, à part ceux des réalisateurs-stars du moment. Pour "1:54" ce sont, à la fois, la notoriété du jeune acteur Antoine-Olivier Pilon découvert dans "Mommy" et la qualité du film qui nous l'amènent dans nos salles. Même si l'histoire est sensible, bien ficelée sur les deux premiers tiers où l'on découvre un adolescent en conflit dans son identité sexuelle et pris pour cible par ses camarades de classe allant jusqu'à l'harcèlement moral et psychologique, le dernier tiers nous emmène dans une direction très dramatique de la situation ce qui nous fait un peu décrocher de la véracité du propos. Les thématiques de la recherche de l'identité, du harcèlement psychologique chez les jeunes, de l'utilisation des réseaux sociaux et de la vengeance sont vraiment bien utilisées et emboitées l'une dans les autres. Dommage que la fin ne représente pas vraiment tout le travail fait en amont. La réalisation est principalement maitrisée. Les acteurs sont assez bons. Antoine-Olivier Pilon et Lou-Pascal Tremblay se démarquent vraiment des autres jeunes par leurs jeux très justes. Un film plutôt bien réussi sur des sujets importants mais qui nous laisse un peu sur notre faim.
    BeatJunky
    BeatJunky

    154 abonnés 1 930 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 novembre 2018
    Pas trop mal même si le dénouement est un peu facile pour ne pas dire décevant.... Sur la base d'une histoire sur le sport, le film évoque la difficulté d'être soi même, de s'affirmer et d'accepter le regard des autres- très dur à cet âge... L'ado en question est interprété par le ptit gars de "Mommy" Antoine-Olivier Pilon et je l'ai trouvé cette fois encore très convaincant dans ce rôle - certes moins fort, moins "hystérique" mais il fait tout de même belle impression .... En tout cas, sans lui, le film ne serait pas aussi fort - voire pas du tout ! Il y a pourtant Sophie Mélisse à ses côtes mais celle-ci n'apporte pas grand chose au truc.... ça se suit facilement malgré tout puisque on imagine parfaitement ce que ressent ce ptit gars confronté au problème des jeunes de notre époque à savoir: gérer sa vie privée sur les réseaux sociaux... Le film nous montre à travers l'histoire de Tim que le phénomène devient l'un des gros souci des jeunes de notre époque ... Malheureusement, malgré qq moments assez émouvants, l'objectif n'est pas atteint.... Je n'ai pas été bouleversé ni particulièrement touché.... Je suis donc ressorti un peu déçu mais je ne me suis pas ennuyé pour autant, c'est passé assez vite, ça s'enchaîne plutôt bien.... Au final, 1.54 ne sera pas le drame de l'année mais certainement pas le plus mauvais non plus....
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 27 mars 2018
    Le film est très bien réalisé, on y voit les différents stades qui vont du harcèlement, en passant par le suicide, la violence physique et verbale, un problème d'identité sexuelle, la vengeance.. De ce qui se passe à l'école. Et il semblerait que le corps enseignant, tout comme les parents soient impuissant à trouver des solutions concrètes. Il est vrai que la fin se termine de façon brutale, une vrai claque en pleine figure. Et d'autres films, téléfilms, ou séries ont également montré tous ces problèmes dans des enseignes scolaires. Mais avant qu'un drame se produise, il y a rarement des solutions apportées, trouvées, afin de protéger ces élèves fragiles, harcelés. Ce que j'ai apprécié dans ce divertissement, c'est la volonté pour Tim, de par le sport, la course sur 800m, d'atteindre un temps d'1:54 afin de gagner les championnats. Contre toute attente, il veut le faire en souvenir de son meilleur ami, décédé. Mais aussi pour prouver aux autres, qu'il en est capable, et qu'en fin de compte, "on le lâche un peu", qu'on arrête de lui faire des "crasses". Touchant, récit singulier qui mérite la découverte.
    ferlings
    ferlings

    20 abonnés 85 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 octobre 2016
    Il y a des films que l'on aime, des films que l'on adore et plus rarement, des films qui nous touchent...
    Que ce soit les similitudes avec Tim ou encore mon attachement a la vie aquis après les même réflexion que Francis, il y a dans ce film des thèmes durs et parfois violents et que je connais ou que j'ai vécu.

    je ne peux que vous inviter á aller le voir malgré que ce fût á la fois dur et difficile de voir ce film. Mais il transmet aussi tellement d'amour et de réalité de la vie que la vision qu'en a fait Yan England, est vraiment émouvante et parfaite.

    Antoine-Olivier Pilon porte une nouvellle fois un film au rôle fort et difficile émotionnellement... mais il est pour moi l'un des acteurs les plus prometeurs de sa génération...

    Voila un film que je verrai bien à Cannes en 2017...
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 386 abonnés 4 208 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 septembre 2023
    Antoine-Olivier Pilon, la révélation de "Mommy" de Dolan, trouve un nouveau rôle dans la peau d’un adolescent victime de harcèlement scolaire. A seize ans, Tim est intelligent, et possède un incroyablement don sportif, mais sa timidité, son manque de confiance en lui et son homosexualité en font une proie facile pour ses camarades de lycée. Pour ne pas se laisser abattre, Tim va se remettre au 800 mètres et ainsi affronter son plus gros bourreau. 1:54 se révèle alors être une belle œuvre sur la compétition et prouve qu’il y a des manières positives de se venger. Malheureusement, le harcèlement continue, notamment sur les réseaux sociaux. C’est dans un gouffre émotionnel que tombe le personnage, mais le film par la même occasion. Nous sommes peut-être au cinéma mais toutes les séquences sont transmissibles dans la réalité. 1:54 est un long-métrage violent sur la dure réalité d’une période horrible de l’être humain, l’adolescence. Au-delà de son aspect cinématographique, Yan England devrait présenter son film dans tous les collèges.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    702 abonnés 3 053 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 août 2024
    En s’emparant de deux sujets d’actualité qui s’articulent pleinement à l’école, comprenons d’une part le spoiler: harcèlement et ses variantes (cyberharcèlement notamment)
    , d’autre part spoiler: l’homophobie
    , 1:54 prolonge l’avertissement figuré par Xavier Dolan dans son clip pour Indochine, College Boy (2013) : le choix du comédien Antoine Olivier Pilon n’est pas dû au hasard, assure une continuité au combat par la présence de points communs tels la pratique sportive, le recours au téléphone portable ou encore l’amplification des violences vécue en chemin de croix par une victime sur laquelle la caméra jamais ne s’acharne. Dans le cas de Tim, il s’agit d’un élève passionné par la physique-chimie et soucieux de partager cet amour avec ses camarades, également sportif de haut niveau.
    L’intelligence du long métrage tient alors au refus de toute victimisation théorique et exagérée par la mise en scène au profit d’un éloge de la persévérance et de la robustesse : il orchestre un spoiler: changement de nature du harcèlement
    , qui passe de l’exercice d’une autorité injuste d’un collectif sur deux amis isolés à la peur d’un seul de voir sa puissance et sa notoriété entachées par la présence d’un rival. De passif, Tim devient actif et mute en concurrent véritable de Jeff : la course apparaît telle une vengeance, certes, mais également tel un moyen de faire revenir ceux qui ne sont plus là, à savoir Francis et la mère. Yan England laisse planer la présence spectrale du premier de sorte à brouiller les repères entre la réalité et la représentation du monde de Tim, emprunte ses cauchemars, ses fantasmes auxquels sinon le spectateur n’a aucun accès. L’adolescence est le royaume du secret, et le silence son langage : il faut la truchement de l’appareil pour rétablir la communication entre père et fils, à l’origine d’une très belle scène d’ailleurs.
    Nous regretterons cependant une clausule programmatique qui signifie avec outrance l’intérêt initial pour la chimie et les expériences associées tout en témoignant d’un flottement manifeste, d’une hésitation quant à la marche à suivre de son récit. Reste un premier film réussi et prometteur.
    PaulGe G
    PaulGe G

    112 abonnés 607 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 29 mars 2017
    bouleversant. les ravages des réseaux sociaux sont énormes, doublé d'une bêtise incommensurable des utilisateurs "pour plaisanter" . voila un film d'une force étourdissante. filmé avec beaucoup de maitrise sans accentuer les effets. il devrait être projeté dans tous les collèges , mais surtout avec un débats , car dans la salle certains ados ont réagis aux images comme ils font avec leur "phones" - attention danger !! mais film indispensable.
    bouddha5962
    bouddha5962

    62 abonnés 738 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 juillet 2017
    Des jeunes, des différents et des différences, des incompréhensions avec un manque de maturité et de la bêtise. Un mal-être et une catastrophe...

    Un film touchant avec de jeunes acteurs qui le sont tout autant.

    1h45 de combat pour rattraper la difficile réalité d'être.

    Jusqu'où ira la peur d'aimer l'autre sans tabou...
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 12 mai 2018
    Les sujets du film étaient bien ciblés, j’en fut intriguée par cette réalisation canadienne, de jeune sportif talentueux à la carrière fulgurante brisée par des sales histoires de discrimination, des brimades homophobes, bref, une triste histoire. Le fond de l’intrigue en question n’est pas assez bien traité, la mise en scène est linéaire et j’ai pensé à rembobiner l’enregistrement à l’envers.
    Galaise77
    Galaise77

    32 abonnés 101 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 mars 2017
    Le harcèlement à l'école est un sujet douloureusement et honteusement d'actualité. Très peu souvent traité avec finesse et subtilité au cinéma et dans les médias, le harcèlement est pourtant une réalité qu’un certain nombre de jeunes subit honteusement et douloureusement. Certains arrivent à s'en sortir d'autres pas ! Rares sont les films qui ont su traiter avec intelligence, avec justesse, et sensibilité ce sujet. On se souvient bien évidemment du clip « Collège Boy » de Xavier Dolan pour le groupe Indochine, qui avait tant fait couler d'encre par la violence qui ressortait de cette fiction de quelques minutes qui avait su montrer de manière purement frontale la douleur que subissent ses enfants qu’elle soit physique ou psychologique.

    Le réalisateur Yann England (Témoin à risque), qui signe là son premier long métrage, en a fait le sujet principal de son film « 1 : 54 ». Et c'est avec beaucoup de finesse, d'intelligence et surtout un sens inné de la narration, que le réalisateur signe un scénario qui nous plonge dans l'enfer du harcèlement à travers le regard unique de son héros Tim. Jamais dans la caricature et toujours dans une justesse qui force le respect, le scénario s'est donné comme mission de pouvoir accrocher le spectateur au dos du héros. On tremble avec lui, on souffre avec lui, on se rebelle avec lui, on hurle en silence comme lui, et surtout on a mal comme lui ! Parce que le réalisateur ne fait pas que nous raconter une seule histoire il nous plonge dans notre propre réflexion, dans nos propres souvenirs ! Parce que finalement, à un moment donné nous avons tous été harcelé qu'elle qu’en soit la manière.

    Bien sur le scénario suit un jeune qui va se refermer complètement face à la persistance de ce qu’il subit depuis cinq années, cette peur d’être à nouveau moqué, de ne jamais être totalement intégré, mais il montre aussi cette sorte d’omerta qui règne dans les établissements scolaires, la crainte d'être « Celui qui dénonce », mais aussi l’impuissance et parfois l'aveuglement innocent des professeurs et surtout des parents. C'est une crainte perpétuelle pour ces derniers de voir leur enfant souffrir ! On a toujours peur que d'autres enfants s’en prennent à lui ou à elle, on tremble à la moindre alarme mais il est souvent trop tard, le mal est déjà fait. Cette boule au ventre avant d'aller à l'école, au collège ou au lycée a déjà fait son travail de gangrène. On imagine toujours nos enfants comme on voudrait qu'ils soient : Heureux, avec plein d'amis, et pourquoi pas les rois de l'établissement.

    Seulement parfois la réalité est beaucoup plus sombre et l'enfant s’enfonce dans une souffrance qu’il ne parvient pas a exprimer. Ici le scénario a fait le choix de suivre un jeune qui doit non seulement affronter ses bourreaux, ces harceleurs, mais également assumer sa propre nature, aux yeux des autres, une double peine, qui l’empêche constamment de s'épanouir. Yan Engand a décidé pour cela de mettre son personnage au centre de chaque scène physiquement ou non pour que l’on puisse suivre son calvaire de son point de vue.

    Pour incarner son héros, le réalisateur a choisi Antoine Olivier Pilon, que l'on a découvert magistral dans "Mommy" de Xavier Dolan, mais qui n'est pas si étranger ou sujet, puisqu'il était déjà le héros du clip du groupe Indochine. Comme dans ses précédentes prestations, le jeune acteur mais toute sa passion, toute son énergie toute cette finesse de jeux pour incarner ce personnage écorché vif, souffrant mentalement de cet acharnement dont il ne comprend pas les raisons, et heureux lorsque le destin parfois lui fait entrevoir un petit rayon de soleil. Un personnage enfermé dans ses doutes, dans ses craintes et dans sa honte injustifiée. L'acteur, surpasse tous nos espoirs. Il est attachant, émouvant, il nous fait tirer à maintes reprises les larmes des yeux tant sa composition est d'une justesse rare et d'une intensité qui force le respect.

    On ne peut rester insensible à ce film, « 1:54 », qui nous plonge dans un sujet encore malheureusement maltraité au cinéma, qui semble être tabou dans les médias, alors que des centaines peut-être même des milliers d'enfants en souffrent tous les jours. Comme le dit si bien le réalisateur, dans son film, tout est inventé et tout est vrai ! Tout est inventé parce que le personnage de Tim n’existe pas réellement mais finalement il existe dans l'esprit de tous ces enfants qui subissent un harcèlement. Et le réalisateur a poussé la réalité de son propos en allant chercher sur Internet de véritables commentaires qu'il a intégré à son scénario et à son film. Si le scénario est original, malheureusement les situations sont inspirées de la réalité, de toutes les recherches que Yan England a pu faire pour créer son histoire afin d’ainsi alerter les spectateurs sur un drame quotidien qui ne se passe pas forcément uniquement chez les autres.

    J'ai entendu quelque part que ce soit dans la salle ou peut-être ailleurs que ce film devait être présenté dans les établissements scolaires, de la même manière que certains de ses prédécesseurs comme « La journée de la jupe » par exemple ou « Les héritiers », "1:54", est un film qui effectivement a sa place dans une salle de classe, et mérite assurément, que les élèves de chaque établissement scolaire que ce soient les petits, les collégiens ou les lycéens et peut-être même l'université, puissent débattre et réfléchir sur le sujet. Il y a une phrase terrible qui a chaque fois résume l'horreur du harcèlement, "Mais c'était juste pour rire", malheureusement parfois une blague fait tout aussi mal qu’un coup porté au ventre.
    Alisson G
    Alisson G

    20 abonnés 235 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 avril 2017
    Un film intense et très juste sur le harcèlement. Le réalisateur ne nous épargne rien, les scènes sont parfois dures mais jamais on ne tombe dans le pathos. Le génie du jeune acteur, révélé dans Mommy, accentue notre identification et notre compassion; malgré un thème déjà abordé plusieurs fois au cinéma, "1:54" réussit à innover et à faire durer le suspense jusqu'au bout. Poignant.
    dominique P.
    dominique P.

    844 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 mars 2017
    Ce film dénonce le harcèlement scolaire, le harcèlement sur les réseaux sociaux et l'homophobie.
    C'est un film très juste et très bien vu, à saluer.
    C'est une histoire dure, difficile, éprouvante à visionner.
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