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    De smet M.
    De smet M.

    12 abonnés 44 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 12 janvier 2017
    [...] céder à cette tendance dans le cinéma du « ventre-mou » (films qui ne sont ni des navets, ni franchement bons) : l'autodestruction. Tout comme Yan England, également au FIFF avec 1:54, qui clôturait son film sur le harcèlement spoiler: par un suicide habilement habillé d'héroïsme
    mais pas moins la manifestation du pessimisme ambiant [...]. Sous le prétexte plutôt bancal de vouloir montrer « la réalité » des choses, ces deux réalisateurs en oublient qu'ils font des films et non des recueils de faits divers. Le monde nous immerge et nous coule déjà bien assez. Cette remarque d'un spectateur après la projection de 1:54 est judicieuse : « ce n'est pas une fiction, c'est la réalité, c'est ce qui se passe tous les jours ». Ce dernier s'en réjouissait mais nous, le regretterons plutôt amèrement. Le cinéma ne tient donc plus son rôle de porte de sortie. Il n'est plus une lumière qu'il faudrait suivre mais il enferme au contraire dans l'obscurité du quotidien. Ce cinéma pessimiste n'est plus politique puisqu'il n'a tout simplement pas de projet. Il ne voit pas au-delà mais se morfond pour peut-être lui aussi finir pas se donner la mort.

    Si England avait bien du mal à se sortir spoiler: de cette scène de suicide qu'il montra après un quart d'heure
    et finissait pas craquer dans les derniers plans [...]

    Critique complète et en perspective sur Pours Cinéphilie
    Alban A
    Alban A

    10 abonnés 45 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 mars 2017
    Film très difficile sur le harcèlement à l'école, juste, très bien interprété, les sous titres quasiment inutiles, mais bon!
    Kinopoivre
    Kinopoivre

    30 abonnés 200 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 15 mars 2017
    Le réalisateur-acteur-producteur-animateur de télévision de ce film québécois, son premier, a voulu courir deux lièvres à la fois, mais il n’en atteint finalement aucun, car ces deux thèmes, sans aucun rapport entre eux, ne fusionnent pas !

    Ces deux thèmes sont les suivants : les conséquences parfois mortelles du harcèlement anti-homosexuel dans les lycées et collèges, qui peuvent, comme ici, spoiler: pousser un jeune au suicide
     ; et le désir de prendre une revanche en gagnant une compétition sportive, par un concurrent qui n’a aucune chance au départ, mais finit, comme toujours au cinéma, par gagner – avec, une fois de plus, l’habituel déluge de niaiseries proférées dans le monde sportif@: donne tout, va jusqu’au bout de tes rêves, et autres platitudes.

    Bref, Tim et Francis s’aiment sans se le dire, c’est établi dès le départ lorsque Tim a la velléité spoiler: d’embrasser sur les lèvres son camarade qui dort, mais il n’ose pas
    , et lorsque Francis lui crie spoiler: “Je t’aime” juste avant de sauter du haut d’un pont
    . Donc, incontestablement, ils spoiler: n’ont rien fait ensemble
    . Mais, harcelé par un groupe de camarades du lycée qui ont découvert – ou souçonné, ce n’est pas certain – son homosexualité, Francis spoiler: se suicide
    , et Tim ne cherche plus qu’à se venger du chef des harceleurs, un nommé Jeff, qui le harcèle aussi, sans plus de raison que sa camaraderie avec Francis. Or il se trouve que Jeff est le champion du lycée pour la course à pieds de deux cents mètres, qu’il a parcouru en une minute et cinquante-quatre secondes, d’où le titre du film. Mais Tim est aussi bon coureur, quoique moins rapide, et il décide de battre Jeff lors de la prochaine compétition. Naturellement, comme toujours au cinéma, il triomphe, mais Jeff se venge à son tour en mettant en ligne une vidéo où l’on voit Tim et le défunt Francis spoiler: copulant dans un coin sombre. Et là, le scénario sombre dans le ridicule : d’où sort donc cette vidéo ?


    La fin parachève ce ridicule : Tim a quelques notions de chimie, et il spoiler: fabrique une bombe qu’il dépose dans la boîte de nuit où Jeff et ses copains font la fête, mais il se ravise au dernier moment, se pointe sur les lieux pour sauver tout le monde, et c’est lui qui est tué dans l’explosion !


    Iil paraît que ce fabuleux navet est projeté dans les écoles du Québec. Pas les écoles de cinéma, on espère !
    Philippe G.
    Philippe G.

    8 abonnés 169 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 18 mars 2017
    Victime d'un mauvais aiguillage a l'issue de la course , le film et son scénario s'enlisent totalement dans sa deuxième partie qui parait être une redite de la première en beaucoup moins bien : la corde (sensible) devient très pesante et tous les acteurs de mettent a déjouer , certains prêtent des lors franchement a sourire ce qui n'était pas le but assurément . Au final une vrai déception . Vous pouvez partir a l'issue de la course , avant c'est plutôt réussi ( ils ont changé de metteur en scène en cours de film ou quoi ?)
    L'AlsacienParisien
    L'AlsacienParisien

    637 abonnés 1 403 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 mars 2017
    Après une bande-annonce plutôt trompeuse qui laisse davantage percevoir le côté sportif du scénario, "1:54" nous fige telle une claque qu'on aurait pas vu venir. Car derrière cette histoire de compétition et de dépassement de soi, le film aborde bien plus de thèmes profonds et sérieux comme l'humiliation scolaire, le deuil, l'acceptation de notre identité et le désir de vengeance qui nous ronge jusqu'à perdre la raison. Sectionnés en trois parties distinctes, la réalisation du tout jeune réalisateur Yan England a le mérite d'être limpide et imprévisible par ses revirements de situation ! La première partie s'ouvre en effet sur le quotidien de deux adolescents victimes de harcèlement gratuits et violents avec une touche d'humour et de tendresse débouchant ensuite sur une partie plus accès sur la compétition sportive où l'adolescent fait le choix de confronter ses bourreaux par la façon la plus humble possible, sans avoir recours à la violence. Et la dernière, qui est en sans doute la plus inattendue, vient achever cette histoire d'une façon saisissante, mais je n'en dirais pas plus au risque de gâcher la surprise mais sachez que cette fin met en avant un thème fort, tabou et très actuel. Tout cela raconté par le biais d'une image simple, épurée et brute de tout désir d'esthétique (en cela, on s'éloigne d'une oeuvre de Dolan ou de "Moonlight"), servi avec une bande originale efficace mais discrète et surtout par de jeunes acteurs bluffants. Antoine-Olivier Pilon, star de "Mommy", délivre une prestation sensible et poignante face à l'étouffement journalier de ses camarades. Lou-Pascal Tremblay, beau gosse au visage fin, devient laid et incompréhensible par la cruauté et la non-remise en question de son personnage. Sophie Nélisse est simple mais sincère mais je retiendrais aussi la performance du père, joué par David Boutin, qui occupe sûrement les scènes les plus touchantes. "1:54" m'a marqué par la direction franche de son scénario et la simplicité de sa réalisation. On en sort troublé, ému et déstabilisé face à une succession de "joke" qui se transforment en un calvaire irrattrapable.
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    135 abonnés 1 631 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 17 mai 2017
    Pour son premier long métrage Yan England s’attaque à du lourd : le harcèlement au lycée à renforts de propagation de cette haine par les réseaux sociaux… tout ceci doublé d’homophobie ordinaire. Traiter d’un tel sujet nécessitait un scénario en béton avec un traitement tout en finesse, mais une fois une mise en place académique passée le film est d’une balourdise sans nom. Que les adultes passent au travers de ces relations perverses entre ados surtout au lycée, pourquoi pas ? Mais lorsqu’il y a un suicide dans un établissement que l’on se contente d’une cellule psychologique très artificielle sans essayer de comprendre d’où vient le dysfonctionnement d’un groupe ayant conduit à un acte aussi radical ; là, çà dérape franchement. Et à partir de ce moment tout est à l’avenant : le traitement de la soirée très alcoolisée,… Et pour couronner le tout, autant Antoine-Olivier Pilon est bon acteur et évite le parfait naufrage du film, autant les scènes de course sont comiques. Il ne sait pas courir ; 1’54 au 800m, mais il court comme quelqu’un qui court en 3’ au 800m. Dans les courses, les autres athlètes qui eux doivent réellement en être, courent avec le frein à main : minable ; tout comme les séances d’entrainement où il répète des 800m de compétition ; tout comme le départ du 800m qui ne se déroule pas comme çà,… Autant d’éléments qui montrent le manque de documentation et d’intérêt pour la chose par un réalisateur qui fait pourtant de cette spécialité le pivot dramatique de son long métrage.
    Sur le sujet semblable ; regardez plutôt le très clivant et radical « Despues de Lucia » sorti en 2012.
    Mon blog: tout-un-cinema sur blogspot
    MC feely
    MC feely

    78 abonnés 660 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 19 juillet 2017
    Fim qui en fait tellement trop et c'est dommage car le harcèlement scolaire et sur les réseaux sociaux existe bel et bien mais c'est la manière dont s'est présentée qui ne m'a pas convaincu, remplis de clichés,stéréotypé et avec une représentation très simpliste du sujet qui a était fait dans d'innombrables films américains...Les méchants sont pas crédibles et ça part dans tous les sens, plus c'est gros plus ça passe! spoiler: On se demande comment tout ce cirque peut continuer après le suicide sachant comment le harcèlement est lourd et surtout se déroulant la plupart du temps au yeux de tous!
    C'est quand même gros avec une fin assez grotesque faut quand même le dire! spoiler: Le harceleur prévient clairement notre personnage principal qui va balancer sur internet une vidéo compromettante de lui si il marche sur ses plattes bandes et que fait le personnage principal?Bah il marche dessus, il l'écrase même donc en connaissance de cause et au moment de l'achever se met à flipper sur cette menace en apercevant un des comparses du harceleur envoyant la vidéo compromettante alors que notre personnage principal le savait pertinemment et en plus est en train de courir et arrive à apercevoir un écran de smartphone (d'un des comparses du harceleur)à une distance qui laisserait perplexe n'importe quel oeil de lynx
    , ridicule!.Bref on peut trouver mieux sur le sujet.1,5/5
    elodieeve
    elodieeve

    3 abonnés 79 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 mars 2017
    Pour moi, l'histoire principale du film n'est pas du tout celle d'un grand sportif mais plutôt celle d'un ado mal dans sa peau qui a du mal à affronter le regard des autres et la crainte de voir sa vie exposée sur les réseaux sociaux. C'est un film assez noir qui tend à démontrer comment on peut sombrer dans la folie à force de se sentir persécuté. L'acteur principal est convaincant, le sentiment d'injustice dérangeant. Je trouve que le film aurait pu comporter davantage de petites notes humoristiques. Le personnage central aurait pu avoir un peu plus de combattivité pour nous faire pencher de son côté. Dommage que certains moments clés du film ne soient vraiment pas clairs. Sinon, on se laisse assez embarquer par l'histoire.
    ffred
    ffred

    1 726 abonnés 4 021 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 18 mars 2017
    Sur le papier, 1:54 est alléchant. Les thèmes sont forts (harcèlement à l’école, orientation sexuelle, homophobie, pouvoir des réseaux sociaux…). Malheureusement, le tout n’est pas très bien traité. La mise en scène est quelconque, voir insipide. Le scénario n’est pas assez approfondi. C’est plein de clichés et il manque une épaisseur et une émotion qui font cruellement défaut. La direction d’acteurs est tout aussi approximative. Personne n’est vraiment mauvais, mais personne ne brille non plus. Antoine-Olivier Pilon (la révélation de l’insupportable Mommy) en tête. C’est un premier long métrage qui cumule donc tous les défauts du premier long métrage. Mais le film
    Yetcha
    Yetcha

    894 abonnés 4 406 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 8 avril 2017
    Grosse déception. Le réalisateur court plusieurs lièvres à la fois, le harcèlement scolaire, le harcèlement par le web, l'identité sexuelle, la rivalité sportive, la romance lycéenne... En résulte un grand n'importe quoi, plutôt mal interprété et franchement dispensable.
    moket
    moket

    539 abonnés 4 345 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 avril 2019
    Une caméra virtuose et de jeunes acteurs talentueux. Malgré quelques incohérences (le harcèlement qui continue après le premier événement dramatique, les harceleurs qui ne manifestent pas une once de culpabilité ni le moindre remord, la victime qui se rebelle et finalement se démonte face à une menace dont il avait déjà pleinement conscience...), ce drame est prenant, choquant et tourné comme un thriller haletant.
    WutheringHeights
    WutheringHeights

    112 abonnés 930 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 mars 2017
    La mise en scène alerte et l’excellente interprétation font oublier quelques lourdeurs dans la volonté parfois trop démonstrative de pointer un problème de société. Un premier film prometteur.

    LA SUITE :
    shindu77
    shindu77

    94 abonnés 1 611 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 juin 2020
    Film assez brillant dans l'ensemble.
    L'histoire se révèle être intéressante alors qu'elle semblait assez classique au départ.
    La mise en scène est soignée et de qualité.
    Le casting est une bonne surprise et de bonne facture dans l'ensemble.
    Seule à toute fin du film m'a déçu. J'ai l'impression qu'il manque une scène ou deux pour mieux conclure.
    Sans cela, un 4 aurait été mérité.
    Marc Taton (Belgique)
    Marc Taton (Belgique)

    34 abonnés 674 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 juillet 2024
    Homophobie, harcèlement à l'école, voilà de quoi traite cette très bonne réalisation "made in Québec ". Du déjà vu ? pas de cette façon, pour sa première réalisation Yan England traite le sujet en intégrant un suspense qui va crescendo, j'ai vraiment été happé par ce film du début à la fin, une réalisation qui gagnerait à être montrée aux jeunes étudiants (bien plus percutant que n'importe quel discours sur le harcèlement).
    FaRem
    FaRem

    8 770 abonnés 9 626 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 mars 2017
    Tim est un adolescent réservé qui passe tout son temps avec son ami Francis. Les deux sont victimes de harcèlement, car les autres les considèrent comme différents. La situation déjà délicate va être exacerbée après un terrible drame qui va tout changer. Ce film sur le harcèlement scolaire ne révolutionne pas le genre, mais il est plutôt bien fait avec un sujet bien traité puisque toutes les parties sont montrées avec les harceleurs et les harcelés, mais également, le rôle des autres élèves attentistes ou encore le parent et les enseignants qui ne voient rien et qui sont dépassés. Ce thriller psychologique est saisissant et intense grâce à une histoire forte et de très bons acteurs notamment Antoine Olivier Pilon qui comme dans "Mommy" livre une performance pleine de force et d'émotion. Yan England abuse un peu de rebondissements vers la fin, mais malgré ça, c'est un très bon film dont le déroulement n'est pas prévisible.
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