Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Ti Nou
489 abonnés
3 491 critiques
Suivre son activité
3,0
Publiée le 26 mai 2019
Après avoir signé quelques films hollywoodiens bas de gamme, Robert Schwentke semble vouloir retrouver une place dans le cinéma d’auteur avec ce film historique, pointu et exigent. Mais il en fait peut-être un peu trop, là où la sobriété aurait sis davantage.
Film un peu trop long à mon gout, mais belle qualité d'image, bon choix du noir et blanc pour traiter d'une période obscure et un acteur principal qui joue comme il faut le rôle de ce caporal qui, spoiler: en endossant l'uniforme volé sur le cadavre d'un capitaine, a pu donner libre cours à son sadisme et à son envie de pouvoir et de sang (basé sur une histoire vraie). Pas forcément bouleversant ou coup de poing mais intéressant de voir à quel point de simples galons - en cela qu'ils représentent l'autorité - peuvent changer le comportement d'un homme ainsi que ses rapports avec les autres.
Un film coup de point. Très belle narration d'une fin de guerre folle. L'ambiance de terreur arbitraire est très bien reproduite. Tout s'enchaîne irmprobablement mais admirablement.
Un film fort et en même temps un état des lieux impitoyable de l'Allemagne deux semaines avant la fin de la guerre en mai 1945 . Herold , déserteur en survie après avoir trouvé par hasard un uniforme d'Officier va se métamorphoser assez rapidement en un monstre nazi sans remords comme quoi le pouvoir peut transformer les individus notamment pendant les conflits . Je trouve par ailleurs que les critiques presse sont sévères notamment Télérama et Critikat .
une évocation originale durant la guerre 39/45, celle de la chasse aux usurpateurs au sein des rangs des soldats allemands. malheureusement le point de vue ne passionne pas, certains aspects sont mal exploités ou n'arrivent pas à rendre le sujet crédible. de plus, le temps s'étire par des scènes secondaires et d'autres sont difficiles psychologiquement.
Porté par un noir et blanc glaçant, cet épisode de la seconde guerre mondiale se situe dans les derniers 15 jours de la capitulation de l' Allemagne. Une armée en déroute, déboussolée, déshumanisée par des années de guerre et de sauvagerie. Le bouc émissaire a changé et ce sont les soldats allemands eux-mêmes qui en font les frais. Déserteurs de la dernière heure, voleurs affamés de nourriture, la débâcle est telle que les jusqu'au boutistes SS vont se livrer à la torture et aux meurtres les plus sauvages. Insoutenable, le film rappelle à plus d'un titre sur la violence et la décadence le film de Pasolini ( les derniers jours de règne de l'ère Mussolini et son Salo). Un film fort et dur qui pose les questions soulevées par hannah arendt. Non, l'homme n'a pas fait qu'obéir aux ordres supérieurs, le mal était en lui...
Un sujet difficile, témoignage édifiant des horreurs de l'Allemagne nazie, mais dont l'esthétique, tout en noir et blanc, alourdit le propos et dérange un peu.
[Allemagne 1945, 2 semaines avant la fin de la guerre]
Investi d’un sentiment de toute puissance en revêtant l’uniforme abandonné d’un capitaine de la Luftwaffe spoiler: et sous couvert mensonger de la fantoche « autorité suprême » , un déserteur allemand aux abois devient « chasseur » et sombre peu à peu dans une spoiler: grotesque spirale meurtrière. Flanqué de pauvres hères recrutés au cours de sa pérégrination, un pseudo-commando se constitue et, fanatisé malgré lui ?, entame une mission aussi absurde que proprement délirante (...) Voilà pour le pitch ! Poussé dans ses derniers retranchements l’être humain peut-il faire abstraction de tout sens moral et verser dans la cruauté la plus primaire ? ce long-métrage singulier, comme l’histoire vraie dont il est inspiré, l’illustre et y répond sans le moindre doute. La mise en scène, la direction d’acteur et les acteurs eux-mêmes ne sont pas en reste, tandis que le choix d’un noir et blanc chirurgical et d’une bande-son minimaliste parachèvent le propos. Néanmoins, spoiler: par son côté Grand-Guignol, même si assumé, petite déception concernant l’idée du générique de fin quant au sérieux de l’avertissement que le réalisateur a voulu véhiculer.
Entre apocalypse now et pasolini : salo ou les 120 jours de sodome : plongée en enfer d un psychopathe sadique. Ou les tourments de la psyché humaine au pays de la débâcle de toute morale ( Allemagne 1945. ). Beau. Puissant. Horrible. Prenant. Du grand cinéma
Film magnifique , on ne s'ennuie pas une minute . Interressant car au debut on a de l'ampathie pour ce jeune soldat .. Le noir et balnc est très credible car il nous rammene au images de la 2 guerre mondiale que nous connaissons . Je note que télérama donne 1 étoile à ce film et 3 étoiles à " Revenge " véritable navet holywoodien .. tout est dit...
Un chef d'oeuvre, film puissant sur la fin de la Seconde guerre mondiale vue du côté allemand. Une brutalité incroyable, un noir et blanc glacial pour mieux accompagner la trame vers les sommets de l’horreur. Superbement interprété, puissamment réalisé. Et, le plus terrible, il est adapté d’une histoire vraie qui nous rappel sur les heures sombres de l'Allemagne et interroge nos consciences sur un passé qui pourrait ressurgir et la capacité de l'homme à se transformer en exterminateur.
Quel film troublant. qui vous empeche d'assembler vos idées afin de construire un regard critique. cest bien la première fois que j'eprouve autant de mal a noter un film. un film pour lequel ma notation montre ses limites. car c'est véritablement un objet filmique original. par son thème tout d'abord, peu voire pas abordé
Film froid, brutal, dans une atmosphère digne des récits réalistes sur la guerre, la déshumanisation des combattants comme des civils, dans une sorte d'apocalypse de la folie nazie. Le noir et blanc renforcent l'effet. La fin verse dans une dérive baroque qui ajoute une touche très poétique. Renversant.