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moket
528 abonnés
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2,5
Publiée le 8 mai 2019
Un sujet difficile, témoignage édifiant des horreurs de l'Allemagne nazie, mais dont l'esthétique, tout en noir et blanc, alourdit le propos et dérange un peu.
un film marquant voir choquant, qui va crescendo. En plus du côté historique de la fin de la guerre en Allemagne (dont on parle rarement), il y a une portée universelle (cela aurait pu avoir lieu ailleurs et à d'autres époques). Le sujet très fort est de plus servi par une interprétation parfaite et une mise en scène puissante, on est capturé par le récit, tout en faisant réfléchir. La scène de générique est de plus une superbe idée. Allez vite le voir avant qu'il ne disparaisse de votre ciné (s'il y passe), micro distribution pour un très grand film.
Personnellement, je n'ai vraiment pas accroché ! Le focus (très marqué) sur les exactions enlève, pour ma part, le coté psychologique de cette descente en enfer et de l’invraisemblance de l'usurpation. trop brouillon dans la lecture. 1/5 !!!
Un film assez glaçant sur une histoire vraie. L’histoire d’un soldat allemand qui dans la débâcle de la fin de la seconde guerre mondiale endosse le rôle d’un capitaine pour sauver sa peau mais va en au fur et à mesure prendre se rôle très à cœur .. The Captain est un film très sombre sur l’âme humaine, terriblement pessimiste et qui veut alerter sur la possible retombée dans la folie meurtrière de ces années. Dommage pour cela d’avoir choisi le noir et blanc (certes ce dernier est très réussi) qui donne une certaine distanciation avec les événements. C’est aussi un film sur la perte des repères, sur la dangerosité des croyances aveugles, quand la doctrine a réussie à effacer totalement le libre arbitre, sur le caractère profondément égoïste de l’homme prêt à sacrifier ses semblables pour se sauver et qui remet en cause la notion d’humanité. Ce n’est pas un film à voir si on a pas le moral, d’autant plus effrayant qu’il parait toujours crédible et que son pessimisme ressemble beaucoup à du réalisme.
Porté par un noir et blanc glaçant, cet épisode de la seconde guerre mondiale se situe dans les derniers 15 jours de la capitulation de l' Allemagne. Une armée en déroute, déboussolée, déshumanisée par des années de guerre et de sauvagerie. Le bouc émissaire a changé et ce sont les soldats allemands eux-mêmes qui en font les frais. Déserteurs de la dernière heure, voleurs affamés de nourriture, la débâcle est telle que les jusqu'au boutistes SS vont se livrer à la torture et aux meurtres les plus sauvages. Insoutenable, le film rappelle à plus d'un titre sur la violence et la décadence le film de Pasolini ( les derniers jours de règne de l'ère Mussolini et son Salo). Un film fort et dur qui pose les questions soulevées par hannah arendt. Non, l'homme n'a pas fait qu'obéir aux ordres supérieurs, le mal était en lui...
Inspiré d'une histoire vraie, un long-métrage signé Robert Schwentke, auteur notamment des thrillers "Flight plan" avec Jodie Foster ou "Red" avec Bruce Willis, qui pourrait s'inscrire à la fois comme une suite au film "Le ruban blanc" pour sa peinture dans un superbe noir et blanc d'une Allemagne en proie aux dernières heures du régime nazi là où la réalisation de Michael Haneke montrait l'émergence d'une politique discriminatoire, soupçonneuse et violente et comme un écho à "Fury" de David Ayer pour son récit prenant place dans les dernières semaines de la Seconde Guerre Mondiale et montrant des soldats allemands épuisés, démoralisés mais mus par une rage incontrôlée et une pulsion destructrice. Porté par de solides interprétations dont celles de Max Hubacher en usurpateur et chef improvisé et Frederick Lau, que j'avais découvert dans "Victoria", un ensemble qui interroge aussi sur la perte de valeurs morales dans un conflit, sur la déliquescence des rapports humains, la foi aveugle en l'autorité et la facilité de la manipulation. Malgré quelques petites longueurs, une oeuvre qui alterne moments d'un réalisme cru et passages presque oniriques qui m'ont fait penser tant à "Requiem pour un massacre" qu'au roman de Jonathan Littell "Les bienveillantes". Incontestablement, une claque.
Un film fort et en même temps un état des lieux impitoyable de l'Allemagne deux semaines avant la fin de la guerre en mai 1945 . Herold , déserteur en survie après avoir trouvé par hasard un uniforme d'Officier va se métamorphoser assez rapidement en un monstre nazi sans remords comme quoi le pouvoir peut transformer les individus notamment pendant les conflits .
Film absolument hallucinant tant dans la forme que dans le fond. Le délire monte progressivement dans une mise en scène anxiogène à souhait, sans limite. Du grand art même si on finit épuisé et dégoûté.
Film froid, brutal, dans une atmosphère digne des récits réalistes sur la guerre, la déshumanisation des combattants comme des civils, dans une sorte d'apocalypse de la folie nazie. Le noir et blanc renforcent l'effet. La fin verse dans une dérive baroque qui ajoute une touche très poétique. Renversant.
« The Captain » est une œuvre particulièrement âpre et violente qu'il convient de ne pas mettre entre toutes les mains. Son sujet peut paraître banal, mais il cache en réalité une terrible étude sur la nature humaine (qui en prend largement pour son grade). En effet, le scénario raconte l'histoire d'un « simple » caporal de l'armée allemande en déroute, qui trouve l'uniforme d'un Capitaine quelques semaines avant la fin de la guerre... il décide de l'endosser et laisse libre court à son imagination pour s'inventer un personnage et la mission qui va avec. Le résultat est une parabole intéressante mais particulièrement dérangeante sur le totalitarisme et sur la folie que cette idéologie peut engendrer dans notre pauvre monde. L'image en noir et blanc augmente encore l'impression de claustrophobie et ajoute une dimension dramatique au désespoir d'un peuple, totalement dépassé par les événements. Je dois reconnaître que l'exercice de style est passionnant mais que le résultat à l'écran se révèle glauque et décalé. A voir, même si ce film inclassable décontenancera forcément une partie de son public.
l'orgie des damnés, ou comment un déserteur en volant un uniforme de capitaine peut devenir un des plus grand criminel de la seconde guerre. filmé en noir et blanc pour donner plus d'intensité au propos, une musique grinçante qui vous transperce le sang, une mise en scène et un montage glaciale , une intensité dramatique exceptionnelle jouée par des comédiens de grandes classe. un cas de conscience d'une rare violence a méditer de nos jours.......
Film terrible,des déserteurs qui obéissent à un autre déserteur déguisé en capitaine,la facilité de l'embrigadement aidé par une obéissance aveugle,des lâches et c'est la lâcheté qui mène à un Hitler.Vigilance!Ce film,très beau et remarquablement joué,est un véritable coup de poing,une sonnette d'alarme,qui plus est quand l'on sait que le scénario est fortement inspiré d'un fait réel.
Un film fort et en même temps un état des lieux impitoyable de l'Allemagne deux semaines avant la fin de la guerre en mai 1945 . Herold , déserteur en survie après avoir trouvé par hasard un uniforme d'Officier va se métamorphoser assez rapidement en un monstre nazi sans remords comme quoi le pouvoir peut transformer les individus notamment pendant les conflits . Je trouve par ailleurs que les critiques presse sont sévères notamment Télérama et Critikat .
Entre apocalypse now et pasolini : salo ou les 120 jours de sodome : plongée en enfer d un psychopathe sadique. Ou les tourments de la psyché humaine au pays de la débâcle de toute morale ( Allemagne 1945. ). Beau. Puissant. Horrible. Prenant. Du grand cinéma