Avis : Knock - Page 9

Film sans grand intérêt , très long à démarrer, on s'ennuie à mourrir, tous les acteurs sont mauvais... A fuir!!!

Excellent, film , les acteurs sont parfaits. Un réel moment de plaisir. Les lieus de tournage sont superbes.

The Knick

L’exercice du remake, tout comme celui de l’adaptation, est devenu chose courante aujourd’hui. Des pratiques souvent considérées comme opportunistes dans la mesure où ce recyclage conceptuel tend à simplifier le processus de création tout en l’enrichissant d’une nouvelle transposition dans l’imaginaire collectif : une nouvelle mise en forme, en images, de récits qui se voudraient porteurs d’universalité, ce qui contribue à lui octroyer par ailleurs une véritable conscience d’application. Et ce en particulier lorsqu’il est question de « dérivation », là où la nouvelle version s’offrirait comme un original prêt à être déballé, une œuvre qui renierait l’atmosphère et les thématiques de son filon pour seulement en garder les fondements. Car, aux premiers abords, ce cru 2017 de Knock aurait la douce saveur de la perversion, si seulement sa mise en pratique n’était pas d’une telle banalité.

Et même si le film se veut être une nouvelle adaptation, il n’échappe cependant pas à la comparaison. Car là où Jules Romains y voyait une charge cynique de dénoncer la manipulation des pensées à travers le diagnostic d'un totalitarisme médical, le film de Lorraine Lévy (une sorte de Guillermo Del Toro au féminin avec la passion mais pas sur la même échelle de talent) se place aux antipodes de la pièce, dans la mesure où le pessimisme ironique de l'œuvre est remplacé par un sentimentalisme inutile et une certaine platitude scénaristique. Une liberté censée, selon les dires de la réalisatrice, apporter de la lumière au cœur d’un récit ténébreux. Et de ce Doctissimo audacieux, ne reste qu’une utopie bucolique, dénuée d’épaisseur et d’intérêt.

Mais face à cette pratique « invisible » que constitue le remake, combien connaissent véritablement l’existence du film ou de l’œuvre source ? Si l’on se prêtait à une théorique analyse des spectateurs ordinaires, peu ont vu l’adaptation avec Louis Jouvet et le texte de Jules Romains n’apparaît souvent que comme un lointain souvenir de lycée. Et là encore, malgré une éventuelle méconnaissance du modèle, le film peine à convaincre : non sans générer quelques sourires, l’ensemble s’enlise dans la médiocrité et son lot de clichés. Ou l’art de transformer une brillante satire en une quelconque comédie dramatique, où chaque démarche comique se déforme en une pâle édulcoration des Hommes.

Et pourtant, Lorraine Lévy semble vouloir démontrer de bonnes intentions, ne serait-ce qu’en tentant de retrouver le charme d’un Amélie Poulain (ou plus généralement de l’œuvre de Jeunet/Caro) ou d’un Jacques Tati ; où l’ambiance singulière quasi chimérique pousserait à une poésie réflexive. Une tentative louable mais vaine dans son résultat car de lyrisme, il n’en est point question. Seulement d’un humanisme illusoire, où la performance d’Omar Sy (et des seconds rôles) viendrait rendre le tout à peine sympathique. Puisque même dans ses thématiques, l’œuvre n’est que confusion et facilités : une sorte d’apologie du vivre-ensemble sous-couvert d’une chronique sur la réussite sociale, à grands coups de bons sentiments et de fantasme nostalgique.

A l'audacieuse force des maux d’une œuvre mordante, là où le cynisme baignait dans la nécessité de soigner l'imaginaire par le virus du langage, ce Knock en serait presque une antithèse réussie si sa réalisatrice avait eu la volonté de pousser les traits jusqu’à l’excès, comme une satire inversée sur une utopie faite d’illusions et de manipulations (quitte à replacer l’œuvre à notre époque). Mais sa façade propre comme du linge maintes fois repassé et sa prévisibilité manuscrite en font une adaptation négligeable, et ce malgré un magnifique plan final qui a sûrement plus d’impact que la totalité du film. Car toute œuvre en populaire insipidité est un mauvais film qui s’ignore.

Knock Out

Film décevant ou le côté théâtral est trop accentué. Les répliques sont mal énoncées, et trop accentuées. Seul chose à l'avantage de ce" film : de beaux paysages. Omar Sy nous a habitué à mieux.

Camera fixe, jeu d'acteur plat, scénario prévisible à 100milles, machiste comme pas permis, c'est sur que de base le film ne visait pas les oscars mais avec un casting pareil, le résultat est affligeant. Heureusement les décors sauve un peu, et ajoute de la matière aux images vide de sens.

Très déçue malgré le très bon acteur Omar SY qui ne suffit pas à donner du relief au film, trop long, trop plat
Grosse déception de cette semaine

Omar Sy prend ici les traits du docteur Knock, autrefois joué par l'inoubliable Louis Jouvet, pour un résultat assez mitigé. Le film est beaucoup trop lisse et Omar Sy n'y est pas à son avantage. Sa couleur de peau dans les années 50 en France n'est soulevée qu'une seule fois lors de son arrivée en gare dans un pays assez conservateur à l'époque. Les incohérences sur la pratique de la médecine s'enchaînent très vite et c'est malheureusement les seconds rôles (en l'occurrence les habitants de Saint Maurice) qui apportent quelques bons moments dans ce film. Je pense à Audrey Dana, Alex Lutz dans son rôle de curé ou l'excellent Christian Hécq en facteur d'un ancien temps. Par contre, Pascal Elbé dans le rôle du truand Lansky est peu crédible. Une réelle déception au vu de la pléiade de bons acteurs du cinéma français.

J'ai failli ne pas voir ce film, les mauvaises critiques (quelquefois même "vachardes" de la presse) étant sur le point de me dissuader... Heureusement, grâce à notre Association Vivre Ensemble, j'ai été conviée à la séance. Bien m'en a pris, c'est un petit bijou !
Pas grand chose à voir avec la version précédente, mais c'est en cela que le film est intéressant. Il a presque des allures de comédie musicale.
Quant aux interprètes autour d'Omar Sy, on a un sentiment de perfection.
Et puis, nous avons bien ri, n'en déplaise aux esprits chagrins.

Libre adaptation d'un classique que l'on ne prèsente plus aujourd'hui! Même si l'action se dèroule dans les annèes 50, cette adaptation se veut solaire et plus moderne! Le premier quart d'heure est pourtant ratè : mauvais garçons, dettes de jeux et galères d'un Omar Sy, as de la dèbrouille qui va bricoler la mèdecine! il faut attendre l'arrivèe de Knock dans la magnifique Drôme provençale, avec ses cyclistes, pour que le film prenne son envol! Avec son costume à la Cary Grant, le sympathique Omar Sy se tire tant bien que mal de l'aventure même s'il ne surpasse à aucun moment le monstre sacrè qu'ètait Louis Jouvet! Dans les seconds rôles, Audrey Dana et Pascal Elbè ne sont pas très bons! Heureusement, on peut compter sur l'èmouvante Ana Girardot, Alex Lutz en curè...et le chapeau de Omar pour rectifier le tir! On retrouve ègalement deux actrices chevronnèes dans le film: Sabine Azèma et Andrèa Ferreol! il faut tout de même rester jusqu'au bout de cette version 2017 car le meilleur gag se situe dans la scène finale avec le bègue! A voir...

une adaptation assez peu convaincante où le mystère qui plane n'est jamais éclairci. trop de largesses et conflits pris avec l'époque, un ensemble trop caricatural et souvent surjoué. en plus d'un manque de personnification du fond comme de la forme, il y a un vrai problème de rythme (un comble pour une comédie)!

Adapter à nouveau Knock en 2017 ? l'idée ne paraît pas si bonne après avoir vu le film. A dire vrai rien ne fonctionne: le principe de la pièce des années 20 reposait sur l'idée que la manipulation des esprits était simple à effectuer avec une argumentation.
Cette version 2017 ignore tout contenu sous-jacent et ne s'appuie que sur le comique sans rien laisser paraître d'autre que les ressorts usés d'une machine bien rodée. Omar Sy est bien sûr sympathique mais son rôle ne s'appuie que sur ce capital et son personnage gouailleur. C'est un peu court. Les autres personnages, la France des années 50, tout sonne finalement faux.
La comédie tourne à l'artifice construit uniquement pour son acteur et sa mécanique comique. Ce qui n'en fait pas un bon film.

un film agréable à visionner que cette adaptation de la pièce de Jules Romains, avec, jolie trouvaille, un docteur noir dans un village de la France profonde. Omar Sy dans le rôle titre s'en sort plutôt bien en personnage à la fois roublard et plein d'humanisme. Les seconds rôles sont eux aussi tout à fait à la hauteur, dont Sabine Azéma en paysanne autoritaire

Malgré la belle palette d'acteurs, cette version est un peu trop gentillette avec un personnage de Knock complètement lissé.

Très loin de l'oeuvre de Jules Romain,l La réalisatrice transforme le médecin en bienfaiteur du village alors qu'il n'est pas tout a fait ça puisque c'est avant tout ses tricheries et ses faux diagnostics qui étaient l'essence même du ivre...
Alors, vous me direz, qu'importe puisqu'il ne s'agit qu'une adaptation? Possible mais le film n'arrive jamais à nous prendre à témoin, le scénario aurait pu aborder le côté black du médecin et s'appuyer dessus (peut-etre que ça aurait été plus profond?)

Assez déçu de ce film qui me plaisait bien au départ, mais il faut constater que c'est encore un film pour dégrader les prêtres et la religion catholique. Est ce que l'on verrait un rabbin ou un imam se faire étrangler et soulever ? Puis s'en moquer vers la fin alors qu'il a raison sur le fond.