Une plongée dans le cyclisme professionnel et le dopage, à travers un “mockumentaire” (un faux documentaire) cynique et hautement satirique. Voilà ce que vous réserve Pharmacy Road (2017), un moyen-métrage de 40 minutes, bien trop court tant il se passe énormément de choses.
C’est drôle et caustique à la fois. Le film narre l’histoire d’une équipe de télévision qui tente de comprendre comment des évènements à la fois loufoques et imprévus ont pu entacher le Tour de France 1982, entre triches, dopages et pots-de-vin.
Le réalisateur Jake Szymanski (Le Paquet - 2018) persiste et signe, après son moyen-métrage Sept jours en enfer (2015), là aussi, un faux documentaire qui s'intéressait au tennis de haut niveau, cette fois-ci, il s’amuse à pasticher et à moquer l’univers du cyclisme et ses innombrables affaires de dopage.
Pharmacy Road (2017) réussit l’exploit d’être drôle et de constamment nous surprendre. On ne sait jamais à quoi s’attendre, il y a toujours un guest qui débarque, c’est d’ailleurs un casting quatre étoiles assez incroyable (et hétéroclite) qui vient s’amuser face caméra (pêle-mêle, on y retrouve Orlando Bloom, John Cena, Danny Glover, Mike Tyson, Jeff Goldblum, Dolph Lundgren, J.J. Abrams ou encore Kevin Bacon). On a même droit à Lance Armstrong en pleine autodérision (et qui n’a pas peur de se faire conspuer).
L’ensemble est inattendu, absurde, ɔon (la séquence où les cycliste qui se battent “comme des petites salopǝs”) et parfaitement maîtrisé sur toute sa durée, de l’écriture à la mise en scène, en passant par sa distribution, difficile de ne pas y adhérer.
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