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    D'après une Histoire Vraie
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    Carlos Stins
    Carlos Stins

    70 abonnés 657 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 novembre 2017
    Sorti en toute discrétion, le nouveau long-métrage de Polanski est un film tout à fait convenable bien qu'il soit loin d’être au niveau des meilleurs oeuvres du cinéaste. La réalisation est assez formelle, à part sur quelques séquences où le réalisateur laisse entrevoir la grandeur de son talent. Le reste du temps, sa mise en scène est assez peu inspirée mais se révèle tout de même relativement efficace. Le film peut se reposer sur l'immense talent d’Éva Green, dont chacune des apparitions aimantent littéralement la caméra. Cette actrice possède un immense charisme et dégage par sa seule présence une flopée d'émotions, à la fois fortes et nuancées. Emmanuelle Seigner complète le duo en livrant une prestation plutôt bonne sans être néanmoins transcendante. On pourra bien-sur reprocher au film de ne pas toujours être très juste et de répondre à des ficelles dramatiques vraiment trop grosses. Certaines scènes sonnent un peu faux, souffrant d'une direction d'acteurs parfois incompréhensible ainsi que de dialogues très plats. La riche carrière de Polanski nous a offert de meilleurs crus mais "D'après une histoire vraie" reste une adaptation plaisante bien qu’imparfaite.
    opuhi
    opuhi

    5 abonnés 89 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 6 novembre 2017
    Je crois que polanski se moque sciemment du spectateur c'est pas possible autrement ou alors il a une grosse fatigue. Le film ne présente aucun intérêt, aucune tension et mathilde seigner fait assez pitié tant elle est enlaidie et transparente (roman ne doit plus être très amoureux .....) Le regard magnétique d'Eva Green que j'appécie beaucoup est un beau gâchis dans ce film pourtant sélectionné à Cannes.
    Tout est téléphoné, sans rythme et en fait assez grotesque...De l'argent dépensé pour rien...
    Jean-Claude L
    Jean-Claude L

    44 abonnés 289 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 novembre 2017
    Un film sur un écrivain qui signe son dernier Best seller dans un magasin et elle rencontre un nègre sous les traits d Eva Green et de suite le courant passe mais l'écrivain va recevoir des lettres anonymes qui va la déstabiliser sur son dernier livre et la tension va grimper jusqu'où ? à vous de voir juste le rythme est un peu lent mais les deux actrices sont excellentes à voir
    cylon86
    cylon86

    2 301 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 6 novembre 2017
    Le potentiel était là : une romancière en mal d'inspiration voit débarquer dans sa vie une femme troublante qui s'immisce peu à peu jusque dans sa vie intime. Le sujet était en or pour un cinéaste tel que Roman Polanski, le tout basé sur un roman de Delphine de Vigan avec en prime la mystérieuse et sensuelle Eva Green dans le rôle de la femme prédatrice. Mais dès les premières minutes, nos espoirs s'écroulent tant le film cumule les pires poncifs du genre, allant des dialogues navrants à l'interprétation approximative, de la part des têtes d'affiche (un vrai gâchis pour Eva Green mais aussi pour Emmanuelle Seigner qui avait bien été servie par le cinéaste avec "La Vénus à la fourrure") aussi bien que des figurants qui font tout pour se faire remarquer en étant mauvais. Le pire dans tout ça est l'attitude de Polanski face à son film. Il n'a pas vraiment l'air d'y croire. Le scénario, co-écrit par le cinéaste avec Olivier Assayas, frise le ridicule, se montre prévisible et aligne des moments hautement improbables, nous montrant une héroïne totalement paumée laissant une femme envahir sa vie sans trop y redire. Certes, certains éléments sont là, recyclant le cinéma de Polanski : le personnage d'Eva Green est une nègre comme Ewan McGregor dans "The Ghost Writer", la paranoïa et la folie, les rapports de pouvoir rappellent des films comme "Répulsion", "Lunes de fiel" ou "La Vénus à la fourrure". Comme un best-of de Polanski mais inversé, le cinéaste livrant là son plus mauvais film où la réalisation semble tout droit sortie d'un téléfilm de TF1. Si l'on excepte une brève séquence tendue lors de la deuxième partie du film, "D'après une histoire vraie" a toutes les allures d'une mauvaise blague, d'un tour de la part d'un cinéaste qui saboterait son propre film comme s'il en avait strictement rien à faire. Et franchement un gâchis pareil est loin de nous faire marrer...
    poet75
    poet75

    261 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 novembre 2017
    Les histoires tortueuses et, si possible, vénéneuses conviennent parfaitement à Roman Polanski. Il excelle à les raconter. Il n’est donc pas surprenant qu’il ait choisi d’adapter sur grand écran le roman éponyme de Delphine de Vigan, un roman sombre et inquiétant à souhait qui lui va comme un gant.
    Tout commence avec Delphine Dayrieux (Emmanuelle Seigner), une romancière à succès contrainte de se plier au rituel des signatures. Les admirateurs sont nombreux, mais on a tôt fait de comprendre que l’écrivaine en a assez. Au grand dam de tous ceux qui n’ont pas encore obtenu leur paraphe, elle décide de partir. Mais il est quelqu’un qui ne baisse pas les bras, une femme qui veut être appelée Elle, diminutif d’Elisabeth, (Eva Green), et dont on découvre rapidement qu’elle exige bien davantage qu’une signature. Elle aussi se targue d’écrire, mais au bénéfice d’autrui : elle est « nègre », elle recueille des confidences et les arrange pour en faire des livres.
    Entre les deux femmes ne tarde pas à prendre forme une relation ambiguë, étrange, comme si l’une entrait en possession de l’autre, s’immisçait dans sa vie, dans son intimité, pour la soumettre. Delphine étant en période de fragilité, de panne d’inspiration, elle semble être une proie facile. On la voit souvent incapable d’écrire (modernité oblige, non pas devant la page blanche mais devant l’écran blanc de l’ordinateur). De ce fait, le personnage joué par Eva Green peut en profiter indûment, d’autant plus, lorsque, à la suite d’une chute, Delphine se retrouve avec une jambe immobilisée.
    Delphine est-elle donc devenue totalement dépendante de celle qui s’est introduite dans sa vie ? Ce n’est pas si simple bien sûr. La vérité est plus compliquée que les apparences. Les premières impressions laissent place à des doutes. Et au fur et à mesure que le film avance, on se demande qui manipule qui, on est de plus en plus dans l’incertitude. C’est ce qui relance constamment l’intérêt et donne à l’histoire des allures de suspens.
    Si le film est réalisé de manière assez classique, il n’en est pas moins captivant. Polanski peut d’ailleurs amplement profiter, si l’on peut dire, des talents de ses deux actrices : Emmanuelle Seigner qui, malgré son visage anguleux, laisse transparaître une apparence de fragilité ; et Eva Green dont le visage peut instantanément se transformer pour révéler une étonnante dureté. Toutes deux, malgré leurs âmes tourmentées, sont fascinantes. 8/10
    colombe P.
    colombe P.

    125 abonnés 695 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 novembre 2017
    Je précise que je ne peux pas faire de comparaison avec le livre car je ne l'ai pas lu.
    Donc j'arrive sans connaître l'histoire si on peut dire devant ce film.
    Et je dois dire qu' il m'a beaucoup plu et intéressé.
    Je l'ai trouvé excellent à tous points de vue.
    Je recommande ce bon thriller.
    Yves G.
    Yves G.

    1 330 abonnés 3 327 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 6 novembre 2017
    Delphine vient d’écrire un roman autobiographique dont le succès l’écrase. En panne d’inspiration, elle est tétanisée devant la page blanche alors que ses fans s’impatientent. C’est alors qu’elle rencontre Élisabeth qui s’immisce peu à peu dans sa vie au point d’en prendre la direction.

    J’avais adoré le livre de Delphine de Vigan. J’attendais beaucoup du film de Roman Polanski. J’ai été cruellement déçu. Déception d’autant plus forte que mes attentes étaient fortes.

    Pourtant l’auteur de "Rosemarys’ baby" et de "Possession" ne semblait a priori pas le moins bien placé pour adapter cette histoire. Hélas il se plante dans les grandes largeurs.

    D’abord dans le choix de ses actrices. Qu’il s’entête à faire jouer Emmanuelle Seigner, sa compagne, sa muse, est une chose. Mais qu’il lui confie le rôle principal de Delphine est un contre-sens majeur. Elle aurait dû jouer Élisabeth et Eva Green Delphine. Et non l’inverse. Emmanuelle Seigner, qui distille un charme vénéneux, aurait été parfaite dans le rôle de la perverse Élisabeth. Elle fait en revanche une calamiteuse Delphine, censée être une innocente victime. Symétriquement, Eva Green prend le parti d’un jeu outré à la diction ampoulée pour jouer cette mystérieuse manipulatrice. Une catastrophe.

    Ensuite dans l’adaptation du livre de Delphine de Vigan. Il reposait, jusqu’à son magistral point final, sur une ambiguïté : Élisabeth était-elle bien réelle ou le produit du cerveau malade de Delphine ? La pellicule cinématographique ne peut nourrir une telle ambiguïté – même si "Sixième sens" a montré qu’on peut construire un film sur une illusion. De la première à la dernière scène, Élisabeth est bien visible et Polanski n’essaie même pas de nous laisser douter qu’elle n’existe que dans le cerveau de Delphine.

    Enfin et surtout le roman de Delphine de Vigan était une réflexion d’une étonnante maîtrise sur le métier d’écrivain doublée d’une confession d’une troublante sincérité. L’auteure avait en effet connu un immense succès pour son précédent roman "Rien ne s’oppose à la nuit" en 2011. Dans son « roman » suivant, publié quatre ans plus tard, elle confesse, à la première personne, ses difficultés à s’en relever. D’abord, le choc frontal du succès. Ensuite l’angoisse de la page blanche. Toute cette dimension autobiographique est perdue dans le film qui se focalise sur le couple Delphine-Élisabeth et réduit leur face-à-face aux clichés du film d’horreur dans une maison isolée à la campagne.

    Bref de deux choses l’une. Si vous avez lu le livre de Delphine de Vigan ne faites pas la même erreur que moi et n’allez pas voir son adaptation qui vous décevra fatalement. Si vous ne l’avez pas lu, courrez l’acheter.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 5 novembre 2017
    Un superbe thriller psychologique au féminin, du meilleur cru. Emmanuelle Seigner est parfaite. Magistral ! Rare ce genre de film en France et en plus réalisé par le maître du suspense français ! Un régal.
    mat niro
    mat niro

    318 abonnés 1 739 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 14 novembre 2017
    Adapté du roman de Delphine de Vigan, le "dernier" Polanski est un film assez clivant tant les avis divergent sur sa qualité. Le suspense est au rendez-vous avec ce duo de femmes où l'on voit Eva Green (Elle) s'immiscer dans la vie de l'écrivaine incarnée par Emmanuelle Seigner, femme du réalisateur. Malheureusement, la tension voulue entre ces deux actrices est rarement présente et la dernière demi-heure a un goût de "Misery" au rabais. Une déception pour un film trop lisse du réalisateur qui sur cette oeuvre n'a plus l'inspiration de jadis.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 5 novembre 2017
    Quelle Mysère, entre une histoire à la limite du plagiat, des acteurs qui n'ont pas l'air d'être véritablement concernés par ce qu'ils sont en train jouer et le Botox qui donne un expression de visage équivalente à celle post rail de coke; il ne reste que deux longues heures d'ennui.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 5 novembre 2017
    Très déçue par ce pseudo thriller dont le peu de suspense est éventé dès les premières
    minutes du film... Les acteurs ne sont absolument pas convaincants dans leurs rôles respectifs, ne réussissant pas un instant à nous faire croire à leur personnage. Eva Green, pourtant d'habitude excellente, est ridicule à force d'en faire trop. Emmanuelle Seigner est inconsistante. Quant à Vincent Perez, il débite son texte en ayant l'air de s'ennuyer aussi ferme que le spectateur qui l'écoute. Le thème semblait sur mesure pour Polanski. Mais c'est totalement raté.
    Sylvain P
    Sylvain P

    311 abonnés 1 337 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 5 novembre 2017
    Le roman de Delphine de Vigan mêlait habilement la réalité et la fiction, le narrateur se confondait parfois avec la romancière et tout l'intérêt du roman visait à démêler le vrai du faux.
    Le film perd complètement cette dimension (il aurait fallu le traiter comme un docu-fiction sur un réalisateur de film pour que ça fonctionne) et ne conserve que le reste de l'intrigue, qui a indéniablement moins de piquant. Reste donc un petit thriller psychologique pas si bien réalisé que ça...
    Michel C.
    Michel C.

    244 abonnés 1 391 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 novembre 2017
    Film à suspense de Roman Polanski, "psycho-triller" même je dirais .... Emmanuelle Seigner (oblige) et Eva Green sont les deux personnages sur qui reposent tout le film. Deux beaux rôles forts, avec manipulation pour le moins, de la part de "Elle" ... je me suis demandé d'ailleurs si elle n'était pas juste un dédoublement de personnalité....de Delphine. Toute l'intrigue repose sur ces deux personnages, et on suit avec beaucoup d'intérêt la prise de conscience progressive de Delphine,.... A plusieurs reprises d'ailleurs on frise la fin tragique - qui nous tend les bras... cela m'a fait incontestablement pensé à du "Chabrol"..... tout y est, sauf que la violence est détournée sur des objets....! Bravo, j'ai beaucoup aimé, notamment la musique d Alexandre Desplat (dommage il manquait au moins un chat, pour de très nombreuses raisons), un film très agréable, si on admet se passer d'un peu de gaité et de couleurs... !!**
    TLM3149
    TLM3149

    1 abonné 119 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 novembre 2017
    Un quasi huit clos fiévreux, et excellemment joué. Des dialogues, et des détails justes. Pas assez torturé, et Polanski se repose sur ses acquis. Un rythme qui manque parfois de soutien. Des rebondissements, et du suspsense. Un climat anxiogène habile. Une fin brève, et peu travaillée. Bon film !
    Bernard D.
    Bernard D.

    102 abonnés 609 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 novembre 2017
    Roman Polanski m’a de nouveau bluffé avec « D’après une histoire vraie » !
    Il plonge de nouveau dans le monde de la littérature et la difficulté d’écrire comme dans « The ghost writer » (2010), avec ici une romancière de talent (Delphine, Emmanuelle Seigner) et un écrivain « nègre » (Elle, Eva Green) qui d’une séance de dédicaces à une l’autre, va faire plonger Delphine dans un drame psychologique parfaitement maitrisé. C’est l’histoire de la possession d’un être par un autre dont in fine on ne connait que quelques bribes très noires de sa vie … bribes dont on n’est incertain de la réalité tout comme de celle de sa seule amie, Kiki. Polanski maitrise parfaitement ce thème de la possession déjà abordé par exemple dans « Rose Mary baby » (1968) mais là l’intrigue se passe presque en huis clos (l’appartement de Delphine et la maison de François (Vincent Perez), son compagnon qui est un critique littéraire renommé) et l’intrigue est vraiment centrée sur les 2 femmes. Delphine reçoit à la suite de son dernier succès littéraire des lettres anonymes d’une personne qui connait bien sa vie personnelle et l’accuse de « profiter » des drames de sa vie (sa mère s’est suicidée) pour se « faire du fric ». Désemparée, elle va se laisser envoutée par Elle … qui s’avère rapidement néfaste et va faire chuter Delphine de Charybde en Scylla.
    Cette manipulation n’est pas sans rappeler un autre film remarquable « Harry, un ami qui vous veut du bien » de Dominik Moll sorti en 2000, mais Polanski fait de ce thriller psychologique un véritable bijou. Pour ma part, je n’ai aucune critique que ce soit sur la façon de filmer, les dialogues, les décors … et le montage qui est parfait sans aucune longueur et avec une bande son parfaitement adaptée. Emmanuelle Seigner est parfaite, Eva Green également avec tantôt une écoute empathique rassurante, tantôt une sévérité extrême et une violence dans le regard ou les gestes.
    Saluons au passage, l’apparition de Dominique Pinon qui devient trop rare sur les écrans, et d’Élisabeth Quin, journaliste de talent sur ARTE.
    Merci à Mr Polanski de nous avoir - sur un scénario que certains pourront qualifier de banal – offert à plus de 80 ans un tel bijou cinématographique !
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