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Un visiteur
0,5
Publiée le 4 novembre 2017
Un thriller sans suspense avec des acteurs sans relief... : Vincent Perez, falot, inexistant et monotone ; Eva Green, qui en fait des tonnes ; Emmanuelle Seigner, qui atteint le fond de la vacuité. On a la désagréable impression que Polanski s'auto-parodie en une caricature outrancière, lourde, tellement chargée que c'en est gênant. On regrette la subtilité, le mystère ainsi que le formidable jeu des acteurs de The Ghost Writer !
Un bon Polanski. Très fidèle au roman cette histoire de vol d ' identité est passionnée et passionnante. On retrouve d ' ailleurs les thèmes chers au réalisateur C ' est très bien fait et très bien interprété. Eva Green composé une nouvelle fois un personnage qu' on adore détesté
Je tiens à préciser avant toutes choses que je n'ai pas lu le livre dont est tirée l'histoire, je juge donc le film en tant que film, bien que je connaisse tout de même certaines choses du livre. Delphine est une écrivaine qui a publié un roman qui a connu un grand succès auprès de ses lecteurs. En manque d'inspiration pour sont prochain film, elle va faire la connaissance de L, une jeune femme fascinée par l'écrivaine. L va avoir de plus en plus d'impact dans la vie plutôt solitaire que vit Delphine. Le film était annoncé comme un thriller psychologique, mais hélas la promesse n'est pas vraiment tenue. Le film nous permet de suivre la vie de Delphine ainsi que l'influence croissante de L, mais le gros problème est que les relations entre les deux femmes, ainsi que des éléments centraux du scénario sont très survolés dans l'ensemble. Ceci induit bien souvent des décisions prises par l'une ou l'autre des deux femmes qui nous semblent très fausses et assez injustifiées. Mais le principal problème selon moi sont les acteurs et actrices du film qui ont un jeu très faux. Eva Green a une certaine tendance aux sur-jeux dans la plupart de ses films, ce qui a son petit charme dans certains films Mais, dans un film qui se veux psychologiques, son sur-jeu rend très souvent grotesques les scènes sensées être profondes. Cela provoque d'ailleurs souvent des scènes très fausses. Emmanuelle Seigner ne s'en sort pas vraiment mieux tant certaines de ces répliques ont l'air d'être simplement récitées. Les différents interprètes des personnages secondaires ne s'en sorte pas mieux non plus (certains frôlant des fois la catastrophe). Tout ceci fait qu'on a beaucoup de mal à rentrer dans le film. Un autre problème de taille est l'absence totale de tension dans la plupart des scènes qui essaient d'en installer. spoiler: Le passage du film ou les deux femmes parte dans la maison de campagne aurait dû être composé de scènes anxiogènes (vu que Delphine veut faire croire qu'elle écrit son "livre caché" alors qu'elle écrit l'histoire de L), mais c'est justement à ce moment là que le film s’arrête et nous emmène doucement à la fin du film sans nous faire ressentir quoi que ce soit. . D'un point de vue musical, ce film diffuse souvent des musiques anxiogènes là ou il n'y a aucune tension dramatique ou aucun suspens. C'est musique n'ajoute pas d'enjeux aux scènes, mais les rendent assez ridicules. D'une manière général au final, ce film ne m'a pas fait ressentir quoi que ce soit comme émotion (à par de l'ennui par moment) et je trouve que c'est très dommageable pour un film. Concernant la fin, je la trouve un peu boiteuse. Je ne sais pas si j'ai manqué quelque chose, mais je la trouve très floue et par conséquent, on ne sais pas trop ou le film à voulu en venir au final. Surtout que d'après le peu que je connaisse du livre, ce film a raté beaucoup de choses au niveau de la fin. Pour conclure, c'est un film qui avait beaucoup de potentiels mais pour remplir correctement ses objectifs, il aurait été nécessaire de corriger certains gros défauts (principalement dû aux personnages que ça soit au niveau de leur relations, ou de leurs interprètes), et d'ajouter vraiment plus de suspense aux moments ou c'était nécessaire. Bref,c'est très dommage car ça aurait pu être un excellents film.
Les critiques sont plutôt moyennes mais j'ai bien aimé ce film, sombre et un peu flippant... Emmanuelle Seigner est excellente ; moins convaincu par le jeu de la belle Eva Green. Et quelques longueurs quand même...
Rare de regarder un film de Polanski qui soit raté. Celui-ci l'est. Le livre avait certaines qualités que le film ne traduit pas. Le livre n'avait-il pas assez de qualités pour en faire un film ? D'où un résultat décevant et sans grand intérêt. Si on rajoute à cela des actrices qui ne sont pas très convaincantes, on s'ennuie grave... domi...
Ayant commencé à lire le bouquin et m'étant arrêté en chemin - très mauvais lecteur que je suis - je comptais sur Roman Polanski pour me redonner goût à cette histoire que l'on qualifiera de pitch parfait. Les histoires autour des romanciers sont toujours très intéressantes. Lui-même sujet à son imaginaire, on a souvent le droit à ce travail de recherche, de quête, de nouveau souffle, de vertige. Comment la réalité prend elle de place dans ce travail ? Comment l'inspiration surgit ? Scénario à tiroir et suspens palpable, Polanski nous refait le coup de "The Ghost Writer", une tonalité en dessous. Il manque un emballement de l'histoire. Eva Green et Emmanuelle Seigner, çà ne match pas. Elle se regarde jouer comme une fascination l'une pour l'autre sans jamais s'affronter. Dommage.
Un thriller psychologique captivant avec deux actrices bouleversantes. C'est très étrange de voir Eva Green jouer en français, c'est une très grande actrice et elle le prouve à nouveau avec ce film.
Très déçue par ce pseudo thriller dont le peu de suspense est éventé dès les premières minutes du film... Les acteurs ne sont absolument pas convaincants dans leurs rôles respectifs, ne réussissant pas un instant à nous faire croire à leur personnage. Eva Green, pourtant d'habitude excellente, est ridicule à force d'en faire trop. Emmanuelle Seigner est inconsistante. Quant à Vincent Perez, il débite son texte en ayant l'air de s'ennuyer aussi ferme que le spectateur qui l'écoute. Le thème semblait sur mesure pour Polanski. Mais c'est totalement raté.
il était quasiment impossible d'adapter ce livre à l'écran. Polanski a donc du prendre pas mal de libertés ce qui devrait décevoir les lecteurs.Pour ceux qui n'ont pas lu le livre il en résulte un Thriller psychologique fort bien mené et réalisé. il n'y a pas de longueurs comme on en trouve souvent dans ce genre de film. Emmanuelle Seigner est remarquable et joue très juste.La prestation d'Eva Green est plus inégale car souvent un peu caricaturale (ceci étant peut-être une demande du réalisateur et c'est dommage.)
Ce film ne peut pas laisser indifférent, et on en sort un peu perplexe ! Avec quelques heures de recul, j'y vois plus clair sur le film et sur mon ressenti : j'ai eu "la chance" de ne pas lire ce roman, car je suis toujours déçu de voir un film après avoir lu le livre, puisque notre imagination sera toujours plus forte et personnelle qu'un cinéaste.
Donc pour en venir au sujet, Polanski nous ballade dans la tète d'un auteur, nous tend des perches nombreuses, prenant soin de mélanger des situations bien réelles et connues (Delphine et François ne sont pas des anonymes !) avec des rêves et des cauchemars, bref, l'imagination de la romancière.
Il y a quelques longueurs et le surjeu d'Eva Green est certainement voulu pour indiquer la nature de son personnage. Un grand cinéaste ne produit pas un chef d’œuvre à tout coup, mais il garde un savoir faire qui le place bien au dessus de la mêlée : merci M. Polanski
Un peu d'objectivité serait salutaire, dire qu'Emmanuelle Seigner joue mal n'a aucun sens, idem pour Eva Green, et si dire qu'on devine la direction que va prendre le film dès son apparition est parfaitement exact, ce n'est pas une faute d'écriture puisque c'est volontaire. Dire que la mise en scène est plate est faux, Polanski n'a pas tout d'un coup oublié son métier. Alors c'est vrai, il faut faire la part des choses, Polanski a fait mieux, beaucoup mieux, mais ce film reste bon malgré ses défauts, on aurait aimé qu'il aille plus loin, que les rapports entre les deux femmes possèdent quelque chose de sexuel. La bonne femme à la station essence est aussi une facilité de scénario pas terrible. Bref on sent un très léger gout de "pas assez". Mais Il y a une réelle tension, une bonne implication des deux belles et talentueuses actrices, on ne s'ennuie pas une seconde. Merci Monsieur Polanski
Les films à valeur de faux – appelons-les mystifications cinématographiques – ont cette particularité de n’être accessibles qu’à un spectateur qui a conscience de la place qu’occupe une œuvre dans la filmographie (et biographie) de son cinéaste. D’après une histoire vraie le confirme. Car il s’agit d’un Ghost Writer inversé. Dans ce dernier, un nègre rédigeait les mémoires politiques d’une personnalité au passé trouble, au risque de mettre le doigt sur ses failles intérieures. Dans ce premier, au contraire, un auteur souffre des persécutions réalisées par un nègre, au risque de voir son existence par petits feux s’éteindre. Car Polanski n’a nullement l’intention de reproduire ce qu’il a déjà fait. Là où le romanesque prenait le pas sur la réalité journalistique dans The Ghost Writer, il y a ici ce quelque chose de néo-réaliste qui vient figer les beautés, brouiller les frontières entre le créateur et sa création littéraire. Une mère en noir et blanc exposée sur la couverture du best-seller puis dans un musée, format XXL, en guise de thème principal ; une amie nocive qui va devenir la matière du prochain succès. Le film capte à merveille la machinerie monstrueuse de la création, celle qui ingurgite du sensible pour en violer l’éclat et l’intimité, de sorte à accoucher d’un enfant que les lecteurs s’arracheront, entredévoreront. Dès lors, le jeu a priori à côté de la plaque d’Eva Green prend tout son sens : l’artificialité, la surinterprétation outrancière des mimiques et des poses constituent la condition sine qua non de l’invention. Construire un personnage exige de passer par un stéréotype, une enveloppe d’abord vide que le romancier va remplir jusqu’à trop-plein. Très cynique sur la surcharge dramatique de la littérature contemporaine grand-public, Polanski illustre à merveille – comme le faisait déjà le roman adapté – l’indissociabilité de la fiction et de la réalité dans les processus de création et de réception : si un roman émeut à tel point que les lecteurs s’entassent dans les files de dédicaces, c’est justement parce qu’ils disent vrai. Ils sont la réalité. D’où le glissement final d’un titre de papier à un titre de cinéma : « d’après une histoire vraie », on ne lit plus que ça en amont ou en aval des films. Le cinéaste exacerbe la pratique pour en montrer l’omniprésence et, par la même occasion, la vacuité. Car le propre des histoires, qu’elles soient contenues dans un ouvrage ou projetées sur un écran de cinéma, est d’émaner d’une sensibilité pour gagner une autre sensibilité. La création est un partage d’humanité, même si l’expérience pour y parvenir s’apparente à un traumatisme. Avec D’après une histoire vraie, Polanski prend un très gros risque. On ne peut que l’en féliciter.
Vraiment partagé. Une belle intention, une ambiance pesante. Mais je n’ai pas aimé le jeu des acteurs. On dirait que tout est faux. Polanski n’a pas livré son meilleur film. Quelques scènes malheureusement dignes d’un téléfilm de tf1. Aurait peut être mérité un retour en salle de montage avant d’être présenté u public.
Très agréable et intéressant jeu entre deux actrices. Ce n’est pas le dénouement qui est important, mais le développement de la relation et les personnalités différentes de ces deux femmes. Les parallèles avec le livre sont vraiment hors sujet, le réalisateur donne libre cours à ses idées bien sur.