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Newstrum
49 abonnés
261 critiques
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1,5
Publiée le 11 novembre 2017
A partir d'un mauvais script, Polanski signe sans doute son plus mauvais film. On n'entre jamais dans cette histoire, à laquelle on croit d'autant moins que Polanski nous fait deviner d'emblée par sa mise en scène que le personnage d'Elle est un double fantasmagorique. Eva Green doit donc faire face au défi insurmontable de devoir incarner un personnage sans substance. Circonstance aggravante : le film aborde des sujets d'un intérêt limité pour qui n'est pas du milieu littéraire parisien. Voir ma critique complète sur mon blog : newstrum.wordpress.com
Alors disons le tout de suite , c’est un Polanski bien mineur , en 2012 j’étais enthousiaste avec « la Vénus à la fourrure » là c’est nettement moins le cas , est ce pour autant la totale débâcle comme semble l’annoncer bon nombre de critiques ? Je n’ai pas trouvé ... Le rythme est bon , pas de temps morts , l’atmosphère étouffante comme sait si bien la représenter le cinéaste est bien présente et le jeu d’acteur sans être transcendant est tout à fait correct . J’ai lu et entendu qu’on reprochait à Eva Green un jeu surfait , too much , oui c’est le cas mais c’est aussi en parfaite adéquation avec son rôle , ce coté théâtral est pleinement justifié ! Le scénario est cousu de fil blanc , mais est ce vraiment l’important , Polanski n’essaye pas de jouer à être plus malin que le spectateur, il en résulte même une fin brutale qui évite de nous prendre pour des cons , c’est une évidence dès le début , non encore une fois , ce qui nous intéresse c’est pas un twist vu et archi vu , c’est cette lutte de pouvoir entre deux femmes et de ce côté c’est parfaitement réussi , cela va crescendo , c’est cruel , cynique , parfois drôle , bref tout les ingrédients Polanskien pour passer un bon moment , mais sans ce petit truc en plus hélas ...C’est un thriller psychologique correct à des années lumières d’un Répulsion , Rosemary’s Baby , Locataire , Lunes de fiel , Ghost Writers ou encore La Vénus à la fourrure . C’est peut être même son film le plus mineur , néanmoins il reste bien meilleur que nombres de films sortis récemment ... À présent j’espère qu’il pourra réaliser son « Affaire Dreyfus » et renouer ainsi avec les sommets d’antan comme par exemple Tess où le Pianiste .
Oh là là la catastrophe ! Outre une histoire cousue de TRES gros fil blanc ( pour moi il n'y a aucun suspense ni aucune diachronie dans ce film ), le jeu des actrices est presque récité, au point qu'on a une impression de complète désincarnation des personnages... A éviter, vraiment !
Adapté du roman de Delphine de Vigan, le "dernier" Polanski est un film assez clivant tant les avis divergent sur sa qualité. Le suspense est au rendez-vous avec ce duo de femmes où l'on voit Eva Green (Elle) s'immiscer dans la vie de l'écrivaine incarnée par Emmanuelle Seigner, femme du réalisateur. Malheureusement, la tension voulue entre ces deux actrices est rarement présente et la dernière demi-heure a un goût de "Misery" au rabais. Une déception pour un film trop lisse du réalisateur qui sur cette oeuvre n'a plus l'inspiration de jadis.
Quelle Mysère, entre une histoire à la limite du plagiat, des acteurs qui n'ont pas l'air d'être véritablement concernés par ce qu'ils sont en train jouer et le Botox qui donne un expression de visage équivalente à celle post rail de coke; il ne reste que deux longues heures d'ennui.
J'ai retrouvé l'atmosphère du livre, les personnages. Et j'ai beaucoup aimé la musique, discrète et bien placée qui amplifie bien l' angoisse qui monte.
c'est vrai le film n'atteint jamais les sommets. Pour ceux qui voudrait en avoir une idée, on approche du Misery de Reiner dans l'idée scénaristique....Après le film est quand même agréable, mais manque de suspens, de violence presque, et effleure seulement d'une psychologie insipide entre les deux personnages principaux féminins. Eva green et Mathilde (ou sa sœur plutôt) Seigner...reste un détail intéressant, la critique assez acerbe du monde des écrivains que Polanski nous montre dépressif et sans idéal.....C''est ce point qui apporte un peu de lumière à un film sans grande ambition, son réalisateur ayant d'autres soucis en tête comme on peut l'imaginer....A vous de voir.....
Quand il s’agit de peindre et dépeindre l’emprise d’un être sur un autre, Polanski sait faire indubitablement. Il a d’ailleurs pour cela deux actrices excellentissimes, une pour incarner la fatigue existentielle, l’autre pour incarner l’hystérie tapie. Mais on dirait qu’il se perd en chemin, et l’on ne comprend pas pourquoi… C’est quand même Polanski! Cela commence quand on a l’impression qu’il manque une scène, comme si elle était coupée au montage, à moins que ce ne soit l’effet d’une retenue voulue. Puis cela se reproduit une deuxième fois, et cela continue ainsi. Et la fin est du même acabit, c’est un comble, comme gâchée par l’absence d’une scène qui ferait une bonne chute à la fable. Pourtant cette fin suit un huis-clos que Polanski sait et aime disséquer et magnifier. On ne comprend pas de se retrouver perplexe à la fin (on est prêt à accuser le livre dont le film est tiré) et l’on ne pardonne pas Polanski d’avoir comme oublié Polanski. On se dit aussi qu’on a peut-être loupé quelque chose, voire dormi pendant ces scènes qui ‘manquent’, et qu’il faudrait le revoir… Mais on ne revoit pas un ‘thriller’. Peut-être lire le roman?! L’enfer décrit par l’histoire est pire que l’enfer décrit par Stephen King dans Misery –ici et là, psychologie vs horreur. Conclusion : l’histoire vaut le coup et il faut aller voir le film.
Comme un dernier « Woody Allen » ou un dernier « Clint Easwood », il est difficile de rater un dernier « Polanski ».
Le cinéaste ne m’a pas déçue, je ne me suis ni ennuyée, ni stressée en visionnant son dernier film, même si cette oeuvre n’est peut-être pas majeure.
Delphine, écrivain cinquantenaire, dépressive et en panne d’inspiration reçoit des lettres insultantes inquiétantes. Lors d’une séance de dédicaces dans une librairie elle fait la rencontre d’Elle (Elisabeth) qui va s’immiscer dans sa vie.
La mise en scène est classique, dans des tons sombres et avec un jeu de gros plans. Le duo d’actrices est réussi : Emmanuelle Seigner sans artifices, diaphane, fragile, tout à la fois crédule, consensuelle et manipulatrice. Eva Green à la voix grave et au visage séduisant ou inquiétant, très charismatique.
Pour moi, le film explore sur un mode fantastique la genèse de la création littéraire et les questions posées m’ont parues plutôt fines. Un écrivain inspiré, pour Polanski semble être une personne « habitée « par une autre.
Contrairement à ce que j’ai pu lire ici et là je n’ai pas trouvé les ficelles du film grossières. Certains mystères restent entiers et c’est appréciable, par exemple (spoiler) « comment Delphine a-telle pu conduire jusqu’à la campagne avec sa jambe dans le plâtre ?
Je pense que c’est un film à voir. Mon blog : larroseurarrose.com
Je crois que polanski se moque sciemment du spectateur c'est pas possible autrement ou alors il a une grosse fatigue. Le film ne présente aucun intérêt, aucune tension et mathilde seigner fait assez pitié tant elle est enlaidie et transparente (roman ne doit plus être très amoureux .....) Le regard magnétique d'Eva Green que j'appécie beaucoup est un beau gâchis dans ce film pourtant sélectionné à Cannes. Tout est téléphoné, sans rythme et en fait assez grotesque...De l'argent dépensé pour rien...
Ce n'est pas vraiment une surprise au vu de sa carrière, mais en pleine vague #MeToo, voir Roman Polanski signer un film aussi « féministe », où quasiment tous les critères du test de Bechdel (vous regarderez ce que c'est si cela vous intéresse!!) sont respectés à la lettre, a quelque chose d'assez savoureux. Au-delà de ces considérations, « D'après une histoire vraie », jugé assez durement par la critique, m'a pourtant paru être assez réussi. On pourra toujours tiquer devant certains aspects du scénario, notamment quant à une héroïne pouvant paraître bien naïve voire carrément aveugle quant à ce que lui fait subir son « amie », mais la mise en scène extrêmement précise du cinéaste, la relation entre les deux femmes, évoluant de façon inquiétante et séduisante, l'exploitation des lieux, l'atmosphère, les dialogues... Tout est pensé avec intelligence et talent, évitant assez habilement l'adaptation trop littéraire, les différents événements et rebondissements étant plutôt bien amenés, même si certains retiennent plus l'attention que d'autres. Polanski laisse planer le doute jusqu'au bout, avec une légère cruauté mais aussi une certaine sensibilité, ne répondant jamais avec manichéisme aux questions soulevées. Surtout, le duo Emmanuelle Seigner - Eva Green (j'avoue ne pas bien comprendre les violentes critiques à l'égard de cette dernière, très convaincante aussi bien dans la séduction que la névrose), donnant à cet « affrontement » (que l'on pourrait tout autant qualifier de relation!) une intensité, une étrangeté plus que bienvenue. Une des belles surprises de l'année 2017.
Ce thriller m'a vraiment intéressé. C'est un film solide,parfaitement maîtrisé, bien ficelé, très prenant et captivant. Je trouve les critiques négatives bien méchantes et pas fondées du tout.
Un thriller dramatique parfaitement réussi et captivant de Polansky. Le sujet à beaucoup d'originalité. L'histoire a des rebondissements et un peu d''inattendu en restant claire et cohérent. Un scénario efficace et magistralement réussi qui est aussi logique (quand on réfléchit sur le film à sa fin pour la connaître). La fin est vachement bien faite et laisse planer un doute . Quand on réfléchit sur le film à la fin le petit manque de logique trouve une explication . Un dialogue très bon . Emmanuel Seigner et Eva Green sont vraiment épatantes et talentueuses donc crédible à 200%.
Faisant fi d'une campagne de dénigrement -justifiée- à l'encontre de Roman Polanski, ma curiosité s'est vite transformée en agacement...
Bien qu'il n'y ait aucune obligation de faire le copier/coller d'un livre, quelle idée saugrenue d'avoir déguisée Eva Green en femme fatale et laissé imaginer une attirance entre les deux femmes !
Mal à l'aise ou perdue dans son rôle, la pauvre jeune femme surjoue et rend une copie des plus pathétiques. Même le jeu d'Emmanuel Seigner peut prêter à sourire lors de répliques plus récitées que jouées.
Du stade de l'agacement, je suis passée à celui de l'atterrement au fur et à mesure du déroulement du film. La faute à qui ? à quoi ? :
à une musique surannée, accompagnant l'intrigue à la note près et enlevant le peu de suspens qu'il pouvait y avoir, à une réalisation conventionnelle et prévisible, à des seconds rôles mal dessinés qui n'apportent rien, à commencer par le rôle de galeriste de Noémie Lvovsky... Film à ranger au rayon des nanars,