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    One More Time With Feeling
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    3,1
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    5 critiques spectateurs

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    nadia22
    nadia22

    15 abonnés 86 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 septembre 2016
    Film très inégal et trop long. Première partie baffouillante, interminable et déprimante sur les musiciens en studio, plans "making off" répétitifs, et enfin un plongée dans la vie perso limite gênante mais qui explique l'ambiance déprime. Heureusement que Rick et Warren sont attachants... surtout Warren d'ailleurs, incroyable personnage!
    ATHMOS.ONER
    ATHMOS.ONER

    154 abonnés 259 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 septembre 2016
    Que dire après avoir vu « One More Time With Feeling » ? Le documentaire commence fort mal avec des images floues dues à une caméra difficile à régler et des scènes refaites plusieurs fois pour capter le bon moment (alors qu’il devrait être capté sur le vif). On se sent comme le témoin d’un gros ratage et on se demande ce que l’on fait là et surtout pourquoi on nous montre ça. Et puis tout se délie rapidement, tout devient évident et on rentre enfin dans la spirale.
    Il ne faut pas oublier que Nick Cave voulait, par ce film, faire la promotion de son nouvel album et éviter ainsi de devoir parler aux médias (« ces serpents »).
    Mais le projet est devenu un documentaire improvisé et chancelant, délicat et brut, dont les errements maladroits finissent par bouleverser profondément.
    Malgré des travelings qui tournoient trop souvent, Andrew Dominik parvient tout de même à se rapprocher du chanteur, sans jamais vraiment pouvoir le capter totalement. Il faut dire que Nick est toujours aussi imposant, peut être encore plus avec son deuil qui marque complètement le processus créatif de l’album (qui s’annonce excellent du reste).
    Avec son Noir & Blanc sublime, digne d’Anton Corbijn et quelques plans assez incroyables qui prennent une hauteur salvatrice, le documentaire montre clairement le besoin de créer pour s’évader mentalement en tirant sur l’élastique qui est rattaché au centre du deuil.
    Mais à force de tirer, on finit toujours par se retrouver projeté au point de départ…
    Attention, ça n’est pas un documentaire à mettre entre toutes les mains tant le résultat est touchant et pesant.
    TUTUR29
    TUTUR29

    35 abonnés 1 130 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 octobre 2022
    J'avais beaucoup aimé le récent "this one i know to be true" réalisé par Andrew Dominic avec Nick Cave, je m'attendais à quelque chose d'équivalent ici. Malheureusement, pas vraiment. Car là où le film précédemment cité était plutôt une sorte de concert envoûtant accompagné de quelques réflexions de la part de Cave, c'est ici plutôt l'inverse. C'est intéressant à suivre pour tout ceux qui aiment Nick Cave comme moi, mais le film en est bien moins envoûtant et paraît beaucoup plus long. Ça reste un beau film notamment pour l'hommage qu'il rend à Arthur Cave, je pense que seul les fans des Bad Seeds apprécieront ce film.
    Marc L.
    Marc L.

    46 abonnés 1 607 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 mai 2019
    En 2016, Nick Cave et ses Bad Seeds présentaient au monde ‘The skeleton tree’, l’un des plus beaux albums de la carrière de l’artiste australien, chef d’oeuvre en clair-obscur où le désespoir ne semblait pas plus feint que l’espérance qui rejaillissait de ses mélopées aux moments les plus inattendus...et pour cause ! Au milieu du processus d’enregistrement, le fils de Nick Cave, Arthur, décédait, à l’âge de 15 ans, des suites d’une chute du haut d’une falaise, après avoir consommé du LSD. Plus qu’une obligation contractuelle, plus que de la musique ou un acte de création gratuit, la mise à bas de ‘The skeleton tree’ se muait alors en travail de deuil, en catharsis...comme l’est d’ailleurs, de manière encore plus explicite, ce documentaire. Nick Cave ne souhaitait ni faire la promotion de l’album, ni répondre aux questions que ne manqueraient pas de poser les journalistes sur l’épreuve que lui et sa famille traversaient : il a donc concocté, avec l’aide de son ami et collaborateur de longue date Andrew Dominik, un travail qui expliquerait tout ce qu’il y a expliquer, un documentaire humble, pudique, respectueux de son intimité, dans ce somptueux noir-et-blanc qui lui sied mieux - et aujourd’hui plus que jamais - que la couleur. Tout au long des deux heures qu’il dure, on observe Nick Cave, Warren Ellis et leurs comparses à l’oeuvre en studio, discutant des arrangements, des textes et du planning. Toutes les chansons du nouvel album sont d’ailleurs partiellement interprétées, en direct, au fil de leurs enregistrements définitifs. Ce sont toutefois les commentaires, les interventions et les précisions apportées en apparté par Cave en personne qui constituent l’essence même de ‘One more time with feeling’. Le projet ne ressemble pas à une interview au sens traditionnel du terme puisque Cave est aux commandes et Dominik intervient peu, si ce n’est pour reformuler certaines déclarations jugées trop cryptiques. Cave a décidé de s’exprimer, librement, de la manière et au moment où il le souhaitait, sans doute pas uniquement parce qu’il le devait ou le souhaitait mais bien parce qu’il en avait besoin : l’homme, qui a la réputation d’être extrêmement pudique et secret, se livre, peu à peu, comme il ne l’avait jamais fait auparavant, dans son intimité domestique comme dans le secret de ses méditations. Interlocuteur passionnant mais pas toujours évident à suivre, Il évoque sa relation de travail devenue amitié avec Ellis, son épouse Susie Bick, son rapport aux autres, à la société ou à Dieu, le processus de création surtout, la manière dont il élabore ses chansons et ses albums. Ce n’est que vers les trois quart du documentaire qu’il aborde plus ouvertement le décès d’Arthur et l’impact de ce drame sur chaque facette de son existence...mais même avant cela, il était difficile de ne pas se rendre compte que le fantôme de son fils hantait chaque pensée de Cave, imprégnait chaque mot qu’il écrivait et chaque note qu’il composait. ‘One more time with feeling’ ne cherche jamais à tirer les larmes où à susciter une compassion forcée pour ce père en deuil, lui qui confesse s’être senti gêné mais aussi profondément touché par les marques de sympathie de la population de Brighton où il réside. Au contraire, il dresse le portrait d’un homme qui fait face, dignement, qui a tenté de comprendre l’inexplicable, avant de chercher dans l’art la force et les raisons de se relever. Rares sont les documentaires qui exposent aussi brillamment les liens qui se tissent entre le vécu et la création, des liens qui ne sont pas littéraux au sens où ils ne servent pas à raconter des faits ou évoquer des événements mais à irriguer en abondance tout un processus émotionnel souterrain et semi-conscient...et rares sont ceux qui dévoilent aussi humblement ’homme au-delà de l’artiste et de la célébrité.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 12 septembre 2016
    Un film qui permet d'approcher Nick Cave dans sa part d'ombre et de lumière. Beaucoup de questionnement sur le sens des nouvelles compositions à mettre en rapport avec l'histoire personnelle mise à mal par ce terrible traumatisme qu'est la perte d'un enfant.
    Le début du film est un peu brouillon mais à mesure que l'on découvre les morceaux et l'émotion qui s'en dégage, on se sent happé par ce tourbillon de création.
    A voir pour saisir ce personnage habité et vibrant qu'est Nick Cave.
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