Mon compte
    Brad's Status
    Note moyenne
    2,4
    146 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Brad's Status ?

    9 critiques spectateurs

    5
    2 critiques
    4
    3 critiques
    3
    2 critiques
    2
    1 critique
    1
    0 critique
    0
    1 critique
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    FaRem
    FaRem

    8 657 abonnés 9 533 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 décembre 2017
    Brad est une personne qui gamberge beaucoup et le fait de voir que son fils va prochainement quitter la maison le fait encore plus réfléchir sur sa vie et sur ce qu'il a accompli. Il fait un métier qu'il aime et il a une famille, mais pourtant, il ne cesse de se comparer avec ses amis de l'université et idéalise leurs vies en se basant sur ce qu'il voit d'eux dans les médias ou autre sans savoir qu'ils ont aussi leurs problèmes. Il vit non pas une crise de la quarantaine, mais une crise existentielle qui va mener à une introspection mélancolique, profonde et intéressante qui peut parler à tout le monde. L'histoire de Mike White est profondément humaine avec des personnages réalistes et des dialogues pleins de vérités. Le portrait fait de Brad est touchant, c'est un homme qui tente de faire le point sur sa vie, mais sans pour autant pleurnicher surtout qu'il se fait remettre en place lorsqu'il va trop loin puisqu'il ne faut pas oublier qu'il y a toujours pire ailleurs... Ben Stiller est excellent dans ce rôle, il n'est d'ailleurs peut-être jamais aussi bon que lorsqu'il est à contre-emploi. Je suis loin de ce genre de préoccupations, mais j'ai apprécié ce film qui est juste, sobre, sincère, attendrissant et captivant.
    Missa
    Missa

    29 abonnés 49 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 décembre 2020
    Aux USA, un homme accompagne son fils à son oral pour l'admission à une prestigieuse université Américaine. Pendant le séjour, il va revoir des amis qui ont pris des voies différentes et va se comparer à eux. Ce voyage va être l'occasion pour lui de se poser des questions sur les choix de vie, de carrière, ce qu'il perçoit comme des réussites et ses échecs.
    Vous avez compris dans ce film, il n'y a pas de super-héros mais que des supers-normaux :-) Le héro du film éprouve des questionnements que nous aurons tous et qui relèvent de la condition humaine.
    En conclusion, je dirais que c'est un film mi-figue mi raisin sur la vie "normale" qui m'a beaucoup plu par son apparente simplicité.
    RedArrow
    RedArrow

    1 666 abonnés 1 529 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 avril 2018
    Depuis "Greenberg", Ben Stiller ne semble plus vouloir quitter les rôles de doux rêveur aux portes de la dépression. De "La Vie Rêvée de Walter Mitty" à "While We're Young", l'acteur a donné un second souffle à sa filmographie en s'épanouissant derrière ce personnage de quinquagénaire en pleine période de doute. Les mauvaises langues pourront dire qu'il se répète mais force est de constater que Ben Stiller a trouvé justement certains de ses meilleurs rôles lors de ces dernières années passées à peaufiner cette même sensibilité de jeu bien loin de ses plus grands hits comiques.

    Et c'est encore le cas avec "Brad's Status" où le comédien va à nouveau exceller dans le rôle de Brad, un père de famille middle-class en pleine crise existentielle à la vue de la réussite financière impressionnante de ses anciens camarades d'université qu'il passe son temps à suivre sur les réseaux sociaux. L'homme a conscience qu'il n'est pas à plaindre avec sa vie "normale" et heureuse avec sa femme (Jenna Fisher) et son fils (Austin Abrams), il a juste le sentiment d'avoir loupé le coche à un moment, de ne jamais avoir eu l'occasion d'exploiter un potentiel de départ pourtant égal à ses anciens amis qui lui aurait permis de pouvoir simplement prétendre à plus. D'ailleurs, hormis une discussion nocturne avec son épouse en début de film, il n'exprime que rarement et directement son mal-être, sa peur parfaitement égoïste -et donc humaine- d'être sans cesse rabaissé nous sera rapportée par l'intermédiaire de sa voix-off et de son imaginaire caricatural souvent mis en scène en mode purement comique.

    En fait, la finalité du discours de "Brad's status" (ouvrir les yeux et profiter du bonheur le plus simple qui nous entoure) n'est pas plus la originale qu'il soit mais le cheminement qui nous conduit à cette prise de conscience bénéficie d'une vraie précision d'écriture trouvant cette équilibre précaire entre le ridicule de l'égocentrisme du personnage principal (il en vient même à jalouser une possible réussite de son fils) et la justesse avec laquelle il grandit vers une nouvelle forme de maturité en retrouvant des sensations de sa jeunesse au travers de ce périple avec son fils pour visiter des universités.
    À quelques exceptions très minimes, le film reste toujours sur ce fil fragile et nous retrace le tournant de vie de son héros auquel Ben Stiller insuffle toute sa sensibilité, cette nouvelle capacité à jouer à la perfection avec ce ton doux-amer, à l'image de cette séquence où Brad décide stupidement de rejoindre seul une amie de son fils dans un bar juste pour regoûter à une forme de jeunesse idéaliste qu'il brise lui-même en évoquant pour une fois le mal considéré comme superficiel qui l'habite. La gêne occasionnée par la situation se fond dans l'intelligence de sa perception à se rendre compte qu'il perd à ce moment l'admiration initiée chez son interlocutrice en abordant ses tourments personnels. C'est là un des exemples parmi tant d'autres de la finesse des émotions savamment distillées dans le long-métrage de Mike White, habitué de ce registre (avec notamment la série "Enlightened") où même les personnages secondaires se révèlent plus fouillés qu'à l'accoutumée : par exemple, le fils est le symbole d'une certaine maturité absente de chez son père ou les anciens amis de faculté, d'abord considérés comme des caricatures, sont en fait tous défaillants, même celui incarné par Michael Sheen lors du point culminant du film, pendant un dîner, d'abord décrit comme exécrable et qui semble le confirmer, paraît tout de même trahir quelque de chose de plus ambiguë à la fin de sa conversation avec Brad (c'est peut-être d'ailleurs là que le film pêche principalement, arrêtant toujours et uniquement les conséquences des interactions sur son personnage principal, par respect de sa vision égocentrique sans doute mais c'est tout de même dommage tant on sent du potentiel dans son entourage).

    "Brad's Status" est donc la quête initiatique touchante et pertinente d'un homme en pleine crise, inconscient de son propre bonheur et emprisonné dans une vision de rapports personnels qu'il s'est lui-même façonné. Ben Stiller impressionne une nouvelle fois en juxtaposant avec brio la fragilité et le coté autocentré parfois risible de ce personnage complexe mais profondément et avant tout humain.
    S'il continue sur ce registre dans des films si finement écrits, on pourrait même encore en réclamer de nombreux pour les dix prochaines années...
    antony Z.
    antony Z.

    71 abonnés 1 056 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 24 juin 2020
    Le sujet est très intéressant mais à mon sens il est mal traité autant par l'écriture que par sa mise en scène. La bande son bien qu'appuyant le propos est trop agaçante même si elle met en évidence la torture émotionnelle dont le personnage central est épris. B. Stiller naturellement apporte tous les ingrédients à son personnage ce qui nous permet de ne pas déccrocher de cette histoire. En somme il tient vraiment le métrage à lui seul ou presque
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 561 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 14 juillet 2020
    Je ne comprends pas les bonnes critiques pour Brad's Status. C'était un drame/comédie lente avec une fin et une morale que vous pouvez voir venir même si vous êtes sur Pluton. Rien ne se passe réellement. La narration était totalement déroutante et dans l'ensemble c'est un véritable festival de répétition. C'est un film horrible sur un petit homme ingrat qui a à de petites pensées et qui ne supporte pas que d'autres réussissent. C'est l'histoire d'un homme qui pense que la mort de ses parents et de sa femme est le meilleur moyen de gagner de l'argent. C'est le scénario d'un écrivain sans aucun respect pour l'humain ou le spectateur : l'histoire de la mise à niveau du billet est illogique, le préposé n'aurait jamais mentionné le prix ou demandé une carte de crédit si le billet n'était pas évolutif en premier lieu. De toute évidence il prend le public pour des retardés. Morale de cette histoire souhaiter la mort des gens que vous aimez. Drôle de morale et certainement pas la mienne...
    Shirokuromelt
    Shirokuromelt

    25 abonnés 356 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 mai 2020
    Bien sûr la morale du film est évidente et attendue, mais amenée sans gros sabots grâce à Ben Stiller incarnant parfaitement son personnage, et l'écriture de ce personnage, non complaisante et montrant tous les délires amers des fantasmes de l'insatisfaction.
    ac.froger
    ac.froger

    4 abonnés 3 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 janvier 2021
    Un film particulièrement bien mis en scène qui nous fait entrer dans les tourments psychologiques d'un homme qui approche de la cinquantaine. Une crise le submerge au moment où son fils s'apprête à entrer à l'université.
    Loin de présenter une facette égocentrique, Ben Stiller et le scénario nous dévoilent la sensibilité et la crise profonde que traverse le personnage principal. Le sujet du film est d'une profondeur rare : qu'est-ce qu'une vie réussie ? Qu'est-ce qui rend heureux ? De quoi peut-on être fier ?
    Ayant suivi ses rêves et ses valeurs tout au long de sa carrière professionnelle, le héros du film incarné par Ben Stiller vacille à ce moment central de sa vie, quand il est confronté à la réussite financière et médiatique de ses anciens amis de fac. Et les doutes, les remises en question, et la dévalorisation personnelle se mettent à le submerger. Ballotté par des idées négatives sur lui-même, alimentées par une mauvaise estime de lui qui remonte à la surface à ce moment-clé de sa vie, et l'importance accrue qu'il accorde au regard de ses anciens amis, il est perdu et se débat au milieu de ce marécage psychologique pour garder le cap.
    L'acteur qui joue le rôle de son fils interprète son personnage d'une façon brillante. le film est un chef d'œuvre de sensibilité et d'intelligence sur les tourments intérieurs que l'on peut traverser lorsque l'on se compare à la réussite extérieure de ceux qui nous entourent et que l'on perd de vue les véritables valeurs qui nous ont construites. Car ne nous y trompons pas, Brad est un homme à l'image de son fils. Son fils est le reflet de lui-même, de l'éducation et des valeurs qu'il lui a transmises. Un jeune homme troublant par sa maturité, sa solidité intérieure, et sa sensibilité qui s'harmonisent et promettent un bel avenir au masculin si défaillant chez les hommes des générations qui le précèdent.
    Merci au scénariste, au metteur en scène et aux acteurs pour ce film incroyablement profond.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 7 janvier 2018
    Brad a 47 ans. Il a apparemment tout pour être heureux, il est à la tête d'une ONG, sa femme, une fonctionnaire, est remarquable et le soutient, son fils est un petit génie qui est sur le point d'être admis dans une grande université, probablement Harvard. Mais Brad déprime. Il n'arrête pas de se comparer à ses amis d'université qui, estime t il, ont mieux réussi dans la vie que lui. Ils sont très riches, ont intégré le club très fermé des 'one percent', on parle d'eux constamment dans les médias et ils mènent la belle vie. Du moins c'est ce qu'il croit. Il se rend à Boston avec son fils, Troy, qui doit passer des entrevues dans des universités. Plus jeune, il a fait ses études la-bas, à l'université de Tufts. Brad se retrouve ainsi face à ses démons.

    Ce personnage qui est un privilégié ( blanc, de classe moyenne, citoyen d'un pays dominant ), il en est conscient d'ailleurs, est très humain et beaucoup se reconnaîtront en lui. Ces anxiétés sont ceux de tout le monde. Est-ce qu'on est à la hauteur ? Est-ce qu'on a fait les bons choix ? Qu'est-ce qu'on vaut ? Quel est le regard des autres sur nous ? On suit son cheminement avec un sourire aux lèvres et des larmes aux yeux. Ainsi, il fantasme la vie de ses amis, en puisant dans des images vues sur les réseaux sociaux, des vies évidemment grandioses mais qui sont essentiellement vides, il le découvrira ensuite. Il rêve d'une vie idyllique, sur une île, sous les cocotiers, avec deux jeunes amies de son fils. La scène où on le voit courir sur une plage avec ces jeunes femmes est plus que cocasse, on se croirait à Bollywood, un Bollywood capable de s'auto-parodier. Mais ces désirs sont teintés d'ironie et de sarcasme, il sait pertinemment ce qu'ils sont, des chimères. La force du film tient au monologue intérieur du personnage, une belle voix, pleine de nuances qui navigue entre désespoir, orgueil, bonheur ou encore regrets. Cet homme, au fond, se cherche et cherche le sens à sa vie, qui n’arrête pas de lui échapper. Il a passé l'âge de l'idéalisme, il est un peu cynique mais il a toujours la foi. Il est fort mais cette force masque une profonde vulnérabilité. Il jouit du bonheur d'une vie tranquille mais sait que l'envers de ce décor est surement la médiocrité. Il veut que ses amis l'aiment et le respectent mais il est conscient que cela n'a aucune importance. Il est lucide et irrationnel. Il gagne sa vie correctement, méprise les riches, ce qui ne l'empêche pas de vouloir s'enrichir au point de souhaiter la mort de ces beaux-parents afin d'empocher leur fortune ! L'aveu d'amour de son fils, à la fin du film, qui pourrait être l’épiphanie tant attendue le rend apparemment encore plus déprimé. Il n'en est pas à une contradiction près. Mais ne sommes-nous pas tous ainsi ? Qui peut prétendre être tout à fait cohérent ? L'homme est l'objet de sa propre contemplation et il ne peut se connaître hors de sa propre subjectivité et du regard, toujours inachevé, de l'autre.

    Ce film lassera plus d'un. Il est lent, la trame est minimaliste et il évite de nous donner des réponses claires. C'est sans doute son plus grand mérite. L'art ne sert pas à nous conforter mais plutôt à susciter des questions, à nous toucher, à nous ébranler. Elle met en lumière notre condition toute humaine.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 16 août 2020
    Scénario très original ... réflexions intimes du personnage sur la vie , ou comment il voit la sienne souvent d’une façon plus pessimiste, déformée par la subjectivité
    Les meilleurs films de tous les temps
    Back to Top