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kmak
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4,5
Publiée le 27 avril 2017
pourquoi donc avoir traduit le titre original (nom de la marque de la montre, Slava, montre soviétique) par sa signification en anglais ? Glory n'est pas une marque de montre. alors, pourquoi et pourquoi pas en français ?
Ca fait du bien de voir l'histoire d'un homme qui lui rend l'argent. Pas sûr que cela incite à le faire d'ailleurs. C'est tout le débat. Il y a du Dostoïevski dans Glory. Un idiot intègre. L'art de la tragi-comédie a quasi disparu. Glory lui redonne ses lettres de noblesse. Brillamment interprété et mis en scène. Drôle à pleurer ou triste à en rire. Mais rare et généreux, un film qui parle à la sensibilité et à l'intelligence des spectateurs.
Comment on vit quand on s'appelle Tsanko et qu'on est un cantonnier, modeste employé des chemins de fer bulgares. Sa vieille montre est perdue par les responsables de la cérémonie au ministère ds transports lors de la remise d'une montre en récompense pour ses services. Il veut la récupérer cette vieille montre de fabrication russe « Slava » (Gloire, ou Glory en anglais), c'est un cadeau de son père, témoignage d'une époque où on faisait des cadeaux qui durent toute une vie, la nouvelle montre est très moderne, mais en plastique et elle ne fonctionne pas au bout de quelques jours. C'est la responsable de la communication du ministère qui va gérer la crise.La scène de cette femme qui se change en vitesse en se cachant derrière le drapeau européen , à mourir de rire, n'est ce pas la Bulgarie d'aujourd'hui ? Ce voyage en Bulgarie est vivifiant même si les choses sont cruelles par moment. Alors, Glory… gloire au cantonnier Tsanko, gloire à la Bulgarie, gloire au cinéma...