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    Glory
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    Jmartine
    Jmartine

    167 abonnés 671 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 avril 2017
    Cela commence comme une farce, cela se termine comme une quasi tragédie, du début à la fin c'est une charge acerbe, corrosive mais aussi burlesque de la société bulgare, l’un des pays les plus pauvres d’Europe et probablement l’un des plus corrompus. Tsanko Petrov est un modeste cheminot, cantonnier qui parcourt les voies avec sa clef pour resserrer ici et là des boulons…il ferme les yeux sur ses collègues qui siphonnent le gasoil des locomotives…un jour, il découvre sur les voies un paquet de billets de banque ….qu’il va porter à la police…Julia Staykova est la spin doctor du ministre des transports…la quarantaine mais ayant sacrifié sa vie de femme à sa carrière professionnelle, elle est en train de subir un traitement pour une procréation assistée…elle doit faire face aux investigations d’un journaliste d'opposition, Kiri Kolev qui enquête sur des soupçons de corruption dans la passation de marchés de charriots ferroviaires…Julia qui a vent du comportement exemplaire du cantonnier va monter une cérémonie de remise de diplôme et de récompense en présence du ministre pour détourner l’attention des enquêtes de Kiri Kolev…Tsanko qui semble sortir d’Affreux sales et méchants, et que plus est affublé d’un important bégaiement, si bien que les communicants finissent systématiquement ses phrases, se retrouve donc à la capitale, en présence du ministre pour y recevoir un diplôme et une montre…qui s’avèrera ne plus fonctionner après 24 heures…entretemps Julia lui a retirer sa montre, une Glory cadeau de son père et à laquelle il tient beaucoup…après la cérémonie, il retourne à son travail et à ses lapins et cherche à récupérer sa montre…il se retrouve confronté à une bureaucratie hermétique et à l’indifférence de fonctionnaires eux même englués dans un monde kafkaïen. Jusqu’à présent on nageait dans une comédie atroce mais le film devient plus grave au fil de l’intrigue, Tsanko est rattrapé par le journaliste d’investigation qui en fait un invité de son émission matinale, pour dénoncer les turpitudes du pouvoir en place…mais pour un quart d’heure de célébrité Tsanko se retrouvera en butte au pouvoir et à ses compères dont il a naïvement dénoncé les trafics…L’honnête c’est pour les imbéciles …telle semble être la devise de ces sommités bulgares qui ne pensent qu’à tirer un profit personnel de cet acte de probité d’un modeste citoyen. Stefan Denolyubov (Tsanko), personnage principal de ce drame à la fois révoltant et enjoué, crève l’écran. Sa démarche hésitante, ses épaules tombantes et son regard de chien battu le classent immédiatement dans la catégorie « héros sympathique » Entre lourdeur bureaucratique et immoralité politique, Glory est un film grave qui évite l’écueil de la commisération mais qui fera cependant sourire les citoyens souvent bafoués que nous sommes, car cette parabole sociale peut revêtir une dimension quasi-universelle…
    PaulGe G
    PaulGe G

    108 abonnés 607 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 25 mai 2017
    Superbe idée de scénario, "la garce et le cheminot" mais film raté. très mal filmé, caméra a l'épaule ça lasse énormément et des scènes interminables sans intérêt , vouloir dénoncer la corruption est très louable, mais c'est brouillon avec ses deux histoires parallèles ( la conception in vitro de la garce) et (l'aventure peu glorieuse du cheminot) un excercisse de style sans intérêt pour une histoire qui méritait beaucoup mieux.
    DarkAkuma02
    DarkAkuma02

    57 abonnés 506 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 avril 2017
    En Bulgarie, le cantonnier bègue Tsanko appelle la police après avoir trouvé un sac rempli de billets sur la voie ferrée. Le Ministère des Transports subissant un scandale relatif à un détournement d'argent, une responsable organise avec le ministre une cérémonie en public pour le remercier. Au cours de la cérémonie, elle prend la montre de Tsanko qu'elle oublie de lui rendre.
    Ce film est plutôt original, se montrant plus ou moins drôle avec des scènes très ironiques. Les personnages sont travaillés, la vie privée de la cadre du Ministère des Transports étant dévoilée à travers les démarches qu'elle entreprend avec son conjoint pour reporter une éventuelle grossesse, mais toujours avec beaucoup de sarcasme. Au-delà de l'histoire de Tsanko qui est complètement dépassé par les événements, ce long-métrage aborde avec beaucoup de cynisme la manière dont peuvent fonctionner les grandes institutions en Bulgarie et esquisse la thématique de la corruption. Bien qu'elle soit dans le ton du récit, la fin m'a tout de même laissé un peu perplexe lorsque spoiler: la cadre du Ministère des Transports revient rendre sa montre à Tsanko, après que les événements lui aient attiré de graves ennuis et qu'elle l'ait cru mort, ce dernier laissant finalement parler sa colère après être resté calme jusque là
    .
    Richard L.
    Richard L.

    15 abonnés 140 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 avril 2017
    Ou comment démontrer que l'honnêteté ne paie pas. On compatit aux déboires de l'honnête Tsanko .
    Les acteurs interprètent leurs rôles avec un réalisme rare que ce soit Margita Gosheva qui incarne la chargée de communication du ministère des transports ou Stefan Denolyubov qui incarne le cheminot Tsanko. Un film à ne pas rater en cette période électorale.
    mat niro
    mat niro

    352 abonnés 1 815 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 mars 2020
    "Glory" est un film inspiré d'une histoire vraie et c'est un petit bijou de film bulgare oscillant entre comédie et drame. Tsanko Petrov, cantonnier bègue depuis 25 ans, trouve un magot et décide de le rendre aux autorités de son pays, et c'est là que les ennuis commencent pour lui. Ce film dresse un portrait terrible de la société bulgare à travers ses politiques ou ses journalistes et dénonce la corruption sous toutes ses formes. On ne peut que s'attacher au fil du film au personnage de Tsanko, citoyen lambda, se retrouvant au milieu de cette agitation qui ne fait rire qu'un temps. Criant de réalisme!
    Louis V
    Louis V

    29 abonnés 198 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 décembre 2018
    Ce procédé anti-cinématographique qui est l'utilisation partielle de la parole confère au film une certaine puissance. L'aphasie complète progressivement, arrivée au climax, explose tout comme le personnage, rebelle contre la société ( et contre le film qui lui confère une telle place? ) qui pour le peu qu'il a se bat jusqu'au bout. Le grand message du film est de ne pas se mêler aux hautes strates du pouvoir capitaliste desquelles nul ne ressort indemne.
    Xavier B.
    Xavier B.

    17 abonnés 281 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 janvier 2018
    Le film nous montre une Bulgarie j’espère un peu caricaturale croulant sous une corruption généralisée et souvent minable, dominée par des apparatchiks inconséquents…
    Un geste honnête de Tsanko, un brave cantonnier, est exploité par l’administration pour faire oublier le climat de prévarication. On décide donc de lui offrir publiquement une montre ; pour que ce don ait l’air utile, on lui retire sa vielle montre… Problème, la nouvelle montre ne marche pas, mais les efforts de Tsanko pour se faire rendre l’ancienne sont fort mal pris par la police et l’histoire tourne au cauchemar pour Tsanko.
    Jolie fable ubuesque et désespérante.
    NB Glory m’a donné envie de revoir ‘’La Prime’’ de Serguei Mikaelian, film soviétique de 1974, qui avait un scénario quelque peu comparable.
    Éric De Larmor
    Éric De Larmor

    19 abonnés 94 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 avril 2017
    Voilà un film jubilatoire et acide à la fois, un conte cruel solidement ancré dans la réalité contemporaine de son pays : la Bulgarie (profitons-en, les films bulgares sont rarissimes sur nos écrans), et qui a en même temps le goût délicieusement doux-amer du meilleur de la comédie italienne des années 60, celle qui observait la société transalpine sans angélisme, avec une lucidité d’autant plus efficace qu’elle était drôle.
    Glory met en lumière, avec un sens aigu de l’observation et de la trouvaille tragi-comique, l’opposition radicale de deux mondes qui se côtoient dans la Bulgarie actuelle (et sans doute dans pas mal d’autres pays de l’ex bloc soviétique). Tsanko est l’incarnation d’une tradition immuable de fierté prolétaire, un homme qui vit depuis toujours et pour toujours selon des valeurs affirmées, balisées. Julia incarne de manière effarante cette nouvelle Bulgarie livrée au libéralisme déferlant, elle se laisse embarquer dans le tourbillon de la course à la réussite au point de passer à côté de sa vie. Ces deux personnages remarquablement écrits et incarnés forment un duo fabuleux. Et tellement emblématique !
    Anne M.
    Anne M.

    71 abonnés 639 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 mai 2017
    « Glory » est une marque imaginaire de montre, en réalité « Slava ».

    La réalisation, peu centrée sur l’esthétique peut rebuter, ainsi que quelques longueurs.

    Je pense ceci dit qu’il faut vraiment passer outre ces deux points parce que l’histoire, écrite au vitriol, avec de l’humour, une part de burlesque et de nihilisme est édifiante.

    Un honnête et humble cantonnier des chemins de fer bulgares par excès d’honnêteté se voit pris au piège dans un engrenage de situations conséquentes de sa probité.

    J’ai beaucoup aimé l’acteur, ce barbu candide, soignant ses lapins comme s’ils étaient ses enfants, riche seulement d’une montre de marque, héritée de son père.

    Le système est kafkaïen et corrompu, alors qu’il se flatte d’être européen.

    Ce ton, cette absence de complaisance, ce regard réflexif caustique se retrouve dans d’autres fils d’Europe orientale (« Baccalauréat », « le trésor »…) et me fait aussi penser à certains films latino-américains (« les nouveaux sauvages »). Vraiment à découvrir.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 4 mai 2018
    Avec "Glory", on hésite constamment entre la comédie et la tragédie, entre le rire (jaune) et les larmes. Fable à double tranchant, ce film est empreint d’une belle humanité (et d’une moins belle) portée par un personnage principal intègre et digne. On s’attache à ce Tsanko, cantonnier bègue arnaqué par le Ministère des Transports de son pays, quand on s’énerve face au personnage imbuvable de la chargée de relations publiques, Julia Staikova.

    Usant d’un humour grinçant pour servir leur message, les deux réalisateurs bulgares nous livrent un film où les sentiments sont justes bien que cruels. Inspiré d’un fait divers comme leur précédent film, "Glory" dénonce sur le ton de l’absurde une société corrompue et un système qui se veut aveugle et individualiste.

    de chroniques sur mon blog : plumetepellicule.wordpress.com
    isakkk
    isakkk

    14 abonnés 193 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 avril 2017
    Un film intéressant avec un très joli casting et des histoires qui s'entrecroisent en formant un beau panorama de la société bulgare. Un peu long parfois mais une critique universelle des temps modernes des public relations et du journalisme...
    janus72
    janus72

    48 abonnés 269 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 avril 2017
    Satire piquante, parfois désopilante, d'un Monde qui bascule dans la boue, le nombrilisme et la folie.
    Mise en scène au couteau pour un film qui n'a rien de mineur, servi par des acteur au poil !
    A voir absolument et surtout à méditer en ces temps d'élections . . .
    Marc L.
    Marc L.

    44 abonnés 1 580 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 avril 2018
    A ce jour, la fable cynique est le meilleur moyen que les Bulgares (et beaucoup d’autres peuples d’Europe orientale) aient trouvé pour relativiser - on n’oserait pas dire “lutter contre� - la corruption et le gaspillage endémique qui entravent le développement de leur pays. Tzanko, humble employé des chemins de fer, trouve, dans le centre de triage où il travaille, un sac d’argent qu’il remet aux autorités. Ce acte honnête et désintéressé lui vaut d’être convoqué au ministère des transports afin d’être officiellement félicité lors d’une conférence de presse. Tzanko se dit qu’il en profitera pour évoquer les vols de carburant dont il est témoin sur son lieu de travail et l’impunité dont ils bénéficient. De plus, afin qu’il puisse passer à son poignet la montre que va lui remettre le ministre devant les caméras, les employés du ministère lui enlèvent la sienne, cadeau de son père et, forcément, l’égarent. Ces deux actes, anodins en apparence, vont servir à asseoir la démonstration qu’au pays des aveugles, les borgnes sont voués à être éliminés parce qu’ils osent voir d’un seul oeil au lieu de suivre la norme. C’est un déluge de catastrophes et de pressions qui va en effet s’abattre sur le pauvre Tzanko, entre le ministre qui n’a pas envie qu’on vienne lui parler de malversations dans ses services, la chef du personnel responsable de la perte de la montre, qui ne comprend pas l’obstination de ce simplet à vouloir récupérer une breloque et ses collègues, mécontents que quelqu’un ait attiré l’attention sur leurs petits traffics. Evidemment, on pense à ces films poil-à-gratter, à l’humour noir imperceptible, qui caractérisent le voisin roumain. Il existe toutefois de petites mais réelles différences de fond entre les deux : dans les films roumains, le plus souvent, les hommes sont responsables, collectivement et par leurs actes individuels, de la déliquescence du système. Chez les Bulgares, la responsabilité est inversée et ce serait plutôt un système vicié jusqu’à la moëlle qui oblige les individus à s’adapter à ses contraintes et broie impitoyablement celui qui s’y refuse. Qui plus est, là où les Roumains se veulent d’un naturalisme et d’un réalisme implacable, ‘Glory’ n’hésite pas à forcer le trait pour plus de lisibilité : la chef du personnel est une personnalité carriériste dans ce qu’elles peuvent avoir de plus détestable et la simplicité de Tzanko en fait forcément quelqu’un de fruste et un peu arriéré, pas du tout à sa place dans un contexte urbain moderne. Si on y ajoute une mécanique parfois artificielle, qui semble “forcer la main� au scénario pour qu’il aboutisse à l’endroit prévu, il est clair, sans vouloir envenimer la haine séculaire entre les deux nations, que la Roumanie possède quelques coups d’avance sur son voisin en matière de cinéma.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 19 mai 2017
    on est pris saisi par le personnage central dont les multiples failles le rendent attachant, prophétique au milieu d'une société corrompue et où l'univers politique apparaît machiavélique . Original, décalé et pourtant si proche.
    Sara H.
    Sara H.

    4 abonnés 17 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 avril 2017
    C est l histoire d un cheminot qui se retrouve fêté en héros car il a donné à l Etat l argent trouvé sur la voie ferrée.

    Seulement il se fait prendre sa montre offert par son père. A la place on lui donne comme prix une pauvre montre qui s arrête.

    Il veut récupérer sa montre. Le début du cauchemar.

    Des situations burlesques rendent le film croustillant.

    Le personnage du cheminot Tsanko est touchant. Un personnage romanesque.

    Totalement opposé à celui de Julia Staikova,rigide,formatée,bureaucrate.

    Je recommande cette pépite cinématographique.
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