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titicaca120
383 abonnés
2 179 critiques
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4,0
Publiée le 24 janvier 2017
un joli film dans ma ville avec de jeunes acteurs qui donnent le meilleur d'eux mêmes et sont naturels. l'histoire est fréquente ici et on peut admirer notre patrimoine marin. les plongeons de Mehdi sont extraordinaires.
Pour rejoindre La Corniche Kennedy et plonger avec les comédiens du film -amateurs pur jus pour la plupart-, prendre la direction de Marseille, gagner la Canebière puis longer la côte jusqu'à la dite Corniche. Attention : les sauts sauvages étant strictement INTERDITS par la loi, la réalisatrice a été contrainte de tourner les scènes en douce et sans autorisation.
Pour plus de sécurité et de confort, peut-être est il plus sage de vous rendre dans votre cinéma le plus proche. N'oubliez toutefois pas vos lunettes de soleil car les lumières sont splendides, l'eau étincelante et le soleil chatoyant.
Malheureusement, aucun risque possible de coup de (soleil) coeur ! Si Dominique Cabrera navigue plutôt bien toute la première partie du film, une sombre histoire de drogue vient faire tanguer l'ensemble pour nous laisser en rade dans nos fauteuils (et moi qui pensais que Plus Belle La Vie, c’était seulement sur la 3...).
A la décharge de la réalisatrice, Corniche Kennedy est l'adaptation du roman du même nom écrit par Maylis de Kerangal. Peut-être présente-t-il lui aussi quelques incohérences ? (note à moi-même : livre à lire pour en avoir le cœur net
C'est d'autant plus regrettable que cette rencontre explosive entre jeunes minots -exclus du système- et Suzanne -fille de bonne famille- était plutôt prometteuse. Après un round d'observation, une période de défiance, était venu le moment de l'apprivoisement et des premiers rapprochements... mais ça, c'était avant l'arrivée du Capitaine (Iglo) Awa qui fait tomber tout ce petit monde à l'eau !
Je vois dans ce film comment l'amour peut vouloir donner des ailes, donner un but à sa vie et dans un milieu où les jeunes ont fait des bêtises et atteignent maintenant l'âge où il est temps de faire un choix et celui où la vie leur appartient. La corniche est justement l'endroit d'où l'on peut tomber et se faire mal mais si le plongeon est réussi alors la balle est dans leur camp. La réalisatrice filme avec tendresse ce passage à l'âge adulte.
Corniche Kennedy raconte l'histoire d'un groupe d'adolescents qui défient la loi de la gravité en sautant du haut de ladite corniche dans les calanques de Marseille. Avec ce film, Dominique Cabrera livre un portrait plein de justesse d'une jeunesse indocile irradiée de soleil. Avec Corniche Kennedy, Dominique Cabrera prouve une fois de plus son habileté à traiter de sujets de société fortement contemporains en s’attachant à des personnages complexes. La grande force de ses portraits, c’est qu’ils ne sont ni misérabilistes ni complaisants mais plein de nuances, métissés, à l’image de Mehdi, interprété par Alain Demaria, cheveux blonds et lèvres charnues qui refuse qu’on le catégorise, sans doute le plus beau personnage du film.
Il y a deux histoires dans ce "Corniche Kennedy" : celle d'un petit groupe de jeunes gens, issus de l'immigration, qui s'aiment, rient, s'amusent, et surtout frissonnent en s'élançant du haut des Calanques dans la mer bleue argentée de Marseille ; celle d'une équipe de policiers qui enquêtent sur un trafiquant de drogues. Au milieu des deux, la belle et grande ville de Marseille. C'est sans doute ce qui a le plus réussi dans ce nouveau film de Dominique Cabrera. Elle filme une Marseille somptueuse et solaire, où la mer domine, jouant ainsi avec la sensibilité à fleur de peau des personnages juvéniles, dans un échange subtil de tendresse et de désirs qui, de ce point de vue, rappelle l'ambiguïté sexuelle de "Douche froide". Les jeunes gens se jettent dans le vide sidéral et le spectateur tremble à chaque fois avec eux. Le récit policier, lui, souffre, sinon parfois d'exagérations, de maladresses et donne le sentiment de ne pas être totalement abouti. Il y a quelque chose qui cloche dans ce long métrage, qui avait pourtant toutes les qualités pour emporter les spectateurs dans un récit sensible et sensuel. C'est dommage car la photographie est très belle, la musique est soignée et surtout "Corniche Kennedy" donne une place de taille à la diversité culturelle, ce qui est très rare dans le cinéma français.
À Marseille, sur la Corniche Kennedy, des jeunes des cités défient leur peur en se jetant à l’eau. Suzanne les regarde, les envie, les approche.
Les adaptations des romans de Maylis de Kerangal se suivent… et ne se ressemblent pas. Autant j’avais adoré « Réparer les vivants », autant j’ai été déçu par « Corniche Kennedy ».
De quoi s’agit-il ? D’une métaphore : celle du plongeon dans le vide. Du vertige et de la gravité qu’on défie. De la peur qu’on ressent du haut du plongeoir. Du plaisir qu’on éprouve à l’avoir vaincue une fois dans l’eau.
Le plongeon dans le vide, on l’aura compris, c’est le passage de l’adolescence à l’âge adulte pour ces jeunes et pour Suzanne qui révise mollement son baccalauréat.
Le scénariste a dû trouver que ce sujet était trop ténu pour tenir la durée d’un film. Du coup, il lui a donné de la chair en y greffant une histoire policière. Un des jeunes plongeurs, Marco, est acoquiné avec un caïd local que la police criminelle cherche à faire tomber en convainquant Marco de le « balancer ».
Le film « Corniche Kennedy » a une immense qualité : il est constamment filmé au bord d’une mer ensoleillée et chaleureuse qui illumine chaque centimètre la pellicule. On est bien loin des lumières jaunâtres de French Connection où William Friedkin filmait la deuxième ville de France comme le lieu de tous les trafics. Jamais Marseille n’a été plus lumineuse, plus liquide, plus sauvage, plus belle.
Il a deux immenses défauts. À la notable exception de Lola Créton dans le rôle de Suzanne, les jeunes acteurs jouent horriblement mal. Leur jeu est outré ; leur accent est ridicule. Second défaut déjà mentionné : l’histoire policière greffée à la belle histoire initiatique manque cruellement de crédibilité et dévie le film de ce qui aurait dû rester son seul sujet.
Très très belle histoire d'un trio d'adolescents amoureux. Un film à voir avec nos ados, en famille... c'est juste, c'est lumineux, émouvant, filmé avec une grande délicatesse et beaucoup d'amour pour la jeunesse.
Il est étonnant qu'après Réparer les vivants, une nouvelle adaptation d'un roman de Maylis de Kerangal, plus styliste que créatrice d'intrigue, soit à nouveau sur les écrans. C'est encore une réalisatrice, Dominique Cabrera, qui s'y attelle, peut-être plus sensible qu'un homme à l'écriture sensible et sensuelle de la romancière. Corniche Kennedy donne d'abord à voir une bande de jeunes qui s'amusent à défier la mort, et leur avenir, en plongeant le plus haut possible dans la méditerranée. De la hauteur pour chroniquer sans clichés Marseille, dans une version bien plus réaliste, tendre et charnelle que Plus belle la vie. Le jeu des jeunes acteurs amateurs est rugueux et donne de la matière authentique au côté d'une Lola Créton qui confirme tout le bien que l'on pensait d'elle après notamment Un amour de jeunesse. Le film se serait contenté de ces échanges sur la corniche qu'il aurait été on ne peut plus séduisant bien que manquant légèrement d'intensité dramatique. La mauvaise idée a été d'y intégrer une enquête policière aussi confuse que totalement banale faisant perdre au récit son ordonnancement poétique et revisitant à l'envi quelques poncifs attristants sur la cité phocéenne. Peuchère, le bas ne vaut vraiment pas le haut.
La jeunesse, ses doutes, son insouciance, sa liberté ... et par dessus tout Marseille, superbe et sauvage. Le film est fidèle au roman de Maylis de Kerangal et la photo de toute beauté. Courrez-y, en attendant de plonger dans la Méditerranée !
SOLAIRE. Etant originaire de Marseille, j'ai été très émue de retrouver ce lieu où je vais nager tous les jours de l'été, à même les rochers du Passedat.. Chaleur, soleil et bleu d'azur. Les acteurs sont des jeunes repérés dans la rue, et ont presque tous été repérés sur la corniche, dans leur élément, en train de plonger entre copains. Un film magnifique...
Un fiasco total! Rien a voir, circulez! C'est comme un trailer qui dure longtemps, autrement dit, vous attendez à ce qu'une intrigue se mette en place. Vous attendez. Vous pensez qu'il y a peut être quelque chose, mais vous attendez encore. Et puis, c'est fini. Allez voir autre chose, ou mieux, faites un tour sur la Corniche!