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Un visiteur
3,0
Publiée le 14 janvier 2018
Un bon film français sur un pilote amateur de moto qui rêve de jouer dans la cours des grands. Mais malheureusement pour lui, les choses vont très vite tournée dans l’horreur pour lui.
Belles prises de vue et belles motos pour moi grande fan de ducati mais le scénario est vraiment pourri (spoiler) un sportif qui choisi finalement la délinquance ça ne représente pas du tout l'esprit du monde de la moto... et la 2temps qui fait un boucan de 450 4t non merci...
spoiler: C'est un tres bon film. J'ai adoré l'acteur et l'histoire. C'est une histoire captivante et d'un coté touchante. Le jeu d'acteur est très bien réalisé et les acteurs joue tres bien leurs rôle.
Le premier film de Gozlan, "Captifs", m'avait moyennement convaincu. C'était une vision des Balkans aussi subtile que du Eli Roth, avec des méchants de série Z. Heureusement, Zoé Félix rattrapait la faiblesse du script et on sentait un savoir-faire au niveau de la réalisation, un vrai potentiel. Je n'ai pas vu "Un Homme Idéal", et je restais un peu circonspect en attendant ce "Burn Out", qui s'avère au final un bon film de genre à l'américaine, un western urbain au-delà du périph (avec gueules de truands, guerres de gangs et cité de racailles). Le film est loin d'être sans défauts au niveau du scénar et des personnages, il y a pas mal de clichés, mais Gozlan sait incontestablement filmer et certaines séquences sont bluffantes. Visions amphétaminées d'autoroutes, violence brève mais percutante, traversée nocturne de cité en émeute: des moments bien captés par une caméra immersive.
Polar sociétal et 100% adrénaline.La violence demeure sous-jacente et les effets de style du réalisateur sont incroyablement immersifs. Cette pépite française mérite une exploitation internationale. Foncez-y !
J'avoue, je suis rentré en salle avec des a priori, car les films d'action français sont rarement prenant et bien que "Burn Out" n'échappe pas à la règle du cliché du trafic de drogue, j'ai été plutôt emballé ! Déjà, le réalisateur, Yann Gozlan, qui avait réalisé "Un homme idéal", spirale infernale envoutante avec Pierre Niney, a su amené une touche d'adrénaline similaire, entre course de moto, règlement de compte et trafic de drogue. Au coeur de cet engrenage, on retrouve François Civil, déjà vu dans des rôles plus légers, qui joue ici un jeune homme discret mais aimant auquel on s'attache très vite par ses émotions qui passent davantage par les regards que par les mots. Il décide de payer la faute de son ex (Manon Azem, peu mise en valeur) avec qui il a un enfant et se voit obligé de faire des missions risquées go-fast, condamnant ainsi son avenir de pilote et sa propre vie. L'action découle d'une ambiance polar bien maitrisée et convaincante et a tendance à nous scotcher. Même l'interprétation contrastée d'Olivier Rabourdin, au départ déstabilisante, dans le rôle du méchant mafieux, nous apparait comme excellente. Ambiance pesante, rebondissements nombreux, courses poursuites, "Burn Out" assure un rythme haletant, nous ébouriffant dans ses virages. Bon, même si les personnages secondaires sont cliché dans leurs apparences et leur côté tête brulée, il faut avouer qu'il y a un savoir-faire efficace faisant de "Burn Out" un thriller efficace, se regardant sans ennui ni temps mort.
Tony veut devenir pilote de moto professionnel. Il travaille à mi temps. Il apprend que son ex, qui est aussi la mère de son fils, a des problèmes avec la pègre manouche. Il accepte de travailler avec eux pour racheter sa dette sur des "go fast" risqués.
Burn out est un film de Yann Gozlan (un homme idéal...) sorti en janvier 2018. Il s'agit d'un bon petit thriller hexagonal dans lequel un jeune homme sans histoire se retrouve entre 2 gangs pour sauver sa copine qui s'est mise dans de "beaux draps".
La réalisation du film est alerte: sur une musique synth-wave efficace, on voit Tony rouler "à fond la caisse" sur l'autoroute,brûler les péages, échapper aux motards de la gendarmerie et effectuer les livraisons de came contre du "cash".
L'absence de respect de la parole donnée des gangs des cités est ici bien mise en exergue ainsi que les "coups tordus". Tony ne sera jamais qu'un "gadjo" pour le gang de gitans qui l'utilise sans scrupules jusqu'à épuisement et ne le respectera jamais.
Le film montre sans fards les tensions communautaires entre les différentes communautés des cités, le racisme, et la tension sous jacente des relations mafieuses sur fond de révolte urbaine. Le tableau n'a pas grand chose d'exagéré lorsque l'on y réfléchit bien...
spoiler: Pour se tirer d'affaires, Tony choisira de s'en remettre à un autre gang de la cité qui éradiquera les gitans dans une embuscade et reprendra leur commerce de drogues.
En quelque sorte, il se tire d'un mauvais pas en choisissant un moindre mal...
On retrouve dans les rôles principaux François Civil, le "confirmé" Olivier Rabourdin (Braquo...) et Samuel Jouy.
Très bon film qui donne envie de passer son permis moto. Le scénario est facile à suivre, les acteurs convaincants. A voir au cinéma plutôt qu'à la télévision pour les sensations bien que les scènes de piste auraient pu être rendues plus impressionnantes. Quelques facilités de scénarios vous feront sourire mais la fin est quand même surprenante.
Pour être franc, j’y suis surtout pour aller pour François Civil que je suis depuis le très mauvais Catacombes (il faut bien commencer un jour). Vu depuis dans la série Dix pour cent, Frank ou le récent Ce qui nous lie, je trouve qu’il a un beau potentiel (et il est aussi très sexy…). Par contre, je n’avais pas spécialement apprécié les deux premiers films de Yan Gozlan Captifs et Un homme idéal. Changement de style et de registre avec ce Burn Out. Si le scénario pourrait tenir sur un ticket de métro (mais la psychologie du personnage assez bien developpé), la mise en scène est nerveuse, le montage serré et les images splendides. Un film cent pour cent action, une pure montée d'adrénaline, qui nous prend aux tripes et nous tient bien en haleine jusqu’au dénouement (plus ou moins attendu). L’interprétation est de qualité. On pardonnera quelques froncements de sourcils trop appuyés au jeune premier, il s’en sort plutôt bien sur la longueur. L’excellent Olivier Rabourdin joue un chef de clan plus vrai que nature. Ils sont tous les deux bien entourés par Samuel Jouy, Manon Azem ou le toujours convaincant acteur belge Sam Louwyck. Au final, un polar musclé et viril, mené tambour battant devant lequel on ne s’ennuie pas une seconde et qui, malgré ses quelques petits défauts, et même si on aime pas spécialement la moto, nous fait donc passer un bon moment. C'est mieux que rien !
j'ai découvert ce film par curiosité, mon entourage étant fan de moto!. Cela fait plusieurs mois qu'ils m'en parlaient . "Attention! grand film de course sur la moto, c'est pas tout les jours noêl! pour une fois que l'on peux sortir un peu des Fast and Furious." Ils furent deçus ! car trop dans l'anticipation. Mais pas moi! Au final avec mon recul de non initié des bolides a deux roux! mais quelle bombe! un engrenage risqué d'un homme amoureux , prêt a tout pour préserver son cocon. des courses poursuites en mode immersion, très prenantes. et des bonnes gueules d'acteurs investits dans leurs rôles! j'ai pensé tout de suite au film Drive, dont le realisateur a dut s'inspiré par ses lenteur et le coté très implicite du personnage principal! je vais pas spoiler! mais franchement! un bon moment de ciné
de bonnes scènes de moto et de bons effets visuels.l'acteur principal joué très bien.mais l'intrigue est simpliste et trop longue à réellement se mettre en place.la fin est pas si mal.trop de longueur ou d scènes répétitives pour marquer l'ambiance.
Yann Gozlan revient à la série B, genre qui l’a fait connaître il y a sept ans avec le plutôt bon « Captifs », et cela de manière assez étonnante lorsqu’on sait qu’il a été couvert de succès critique et public grâce à « Un homme idéal » avec Pierre Niney par la suite. Peut-être le besoin de retrouver une production plus intime où il a les coudées franches plutôt que d’enchaîner sur une grosse production ou tout simplement un besoin de challenge. Dans tous les cas, « Burn out » développe tous les atours de ce type de production à budget correct, sans star mais avec de l’ambition et qui prend comme principal argument ici la moto. Cependant, on n’est pas du tout dans un « Fast and Furious » à la française sur deux roues mais plutôt dans un polar où celle-ci est un accessoire récurrent plutôt qu’une toile de fond. En effet, le film ne se situe que très partiellement dans le milieu des bikers et il ne faut pas s’attendre à des cascades en moto ni à beaucoup de course-poursuites, celles-ci étant malheureusement assez rares. A ce niveau, on ne peut donc s’empêcher d’être déçu tant il y avait à faire dans ce domaine assez déserté par le cinéma français, alors que notre pays n’est pas exempt de bons cascadeurs si l’on se remémore la grande époque de Rémy Julienne et consorts ou même des « Taxi ».
Il faut donc ne pas compter sur des scènes d’action à couper le souffle en dépit d’une séquence d’émeute dans les cités plutôt pêchue et bien stressante qui vous colle à votre siège. Le scénario n’est pas mauvais mais il reste très basique entre règlements de comptes, dette à payer, trahisons et rivalités entre gangsters sur fond de trafic de drogue. On est donc sur des chemins très balisés mais c’est exécuté avec réalisme et soin. Les personnages ne sont guère fouillés mais François Civil se débrouille pas mal pour sa première tête d’affiche quand Olivier Rabourdin, toujours excellent, apporte quelques nuances à un rôle de caïd qu’on n’aurait pas pensé lui attribué. Les scènes de go fast à moto sont peut-être un peu trop redondantes et peu variées mais elles apportent tout de même un stress contagieux que l’on partage avec Tony, le protagoniste principal. On apprécie également la fin un peu surprenante mais qui ne satisfera pas les amateurs de happy-end et, au final, on suit « Burn Out » sans déplaisir ni ennui. Même si on aurait aimé que cette petite série B ait plus d’ampleur et de coffre, comme le laissait présager son sujet original dans le paysage cinématographique français.